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Commentaire de Cyrille Godonou

sur Salaires féminins : il n'y a pas de discrimination sexiste massive et élevée


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Cyrille Godonou 13 juillet 2012 01:33

L’intérêt relativement moindre pour le travail a été mis en évidence par l’INSEE :

 « Par contre, chez les femmes, la profession et le diplôme exercent peu d’influence sur le fait de citer le travail comme un élément du bonheur. La valorisation du travail décroît au contraire fortement chez les femmes dès qu’elles vivent en couple et après 40 ans, à profession exercée ou diplôme égal. On ne peut pas savoir s’il s’agit d’un effet d’âge ou de génération […].Le tableau indique les caractéristiques qui, comparativement à une situation prise, par convention, pour référence, augmentent ou diminuent le score, donc la probabilité de parler du travail dans la définition du bonheur. Par exemple, par rapport à une femme ayant par ailleurs des caractéristiques en tous points identiques, cette probabilité est plus forte pour un homme (signe +) et l’écart à la moyenne est statistiquement significatif au seuil 5% (double +). »

http://www.insee.fr/FR/FFC/DOCS_FFC/ip560.pdf

La thèse selon laquelle la vie conjugale et familiale des femmes serait un calvaire ne permettant de s’accomplir professionnellement peut être confrontée aux déclarations sur le bonheur entre personnes en couple et personnes seules :
 « Même constat avec la situation conjugale : l’allure de la courbe est conservée, mais elle se creuse encore davantage aux âges intermédiaires (figure 6). Or la vie en couple est la plus fréquente à ces moments-là. Sans elle, les personnes seraient donc plus malheureuses. Il s’agit bien là d’un autre facteur influençant positivement le bien-être subjectif. »

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC08n.PDF


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