Dans l’article Hommes –
femmes, des différences de revenu sensibles pour les non-salariés de la revue
INSEE référence Les revenus d’activité des indépendants – Édition 2009, on peut
lire à la page 39 :
“L’écart reste important
pour les médecins, de l’ordre de plus de 60 %. Selon une étude de la Drees sur
les médecins généralistes du secteur 1 (secteur conventionné), l’écart de
revenu entre les hommes et les femmes est de 34 % en faveur des hommes. Cet
écart s’explique essentiellement par le nombre d’actes réalisés par les
médecins : en moyenne, les femmes médecins s’absentent un jour de plus par
semaine que les hommes et réalisent moins d’actes par jour (voir dossier « Le
revenu global d’activité des médecins ayant une activité libérale »).”
Les médecins masculins
gagnent ainsi 60 % de plus que leurs consœurs tandis que les généralistes
gagnent 34 % de plus. Les femmes médecins gagnent donc 37,5 % de moins que leurs
confrères, les femmes généralistes gagnant 25,4 % de moins qu’eux.
On constate bien dans ce domaine qu’il y a d’une part,
l’effet quantité horaire, soit la durée du travail qui accentue la productivité
par tête masculine mais aussi d’autre part, l’effet qualité horaire ou
productivité horaire, puisque le nombre d’actes, est plus important pour une
même unité de temps. En clair, la “performance” horaire génère un différentiel
de revenu en faveur des hommes, toujours en moyenne, bien sûr.
L’INSEE précise que les entreprises créées par les femmes
survivent moins bien :
»À qualité de projet et à profil et âge identiques, les
femmes réussissent moins bien. Le choix de l’activité, le niveau
des moyens investis, le diplôme ou encore l’aide au moment de la création
ne suffisent donc pas à expliquer la moindre survie des entreprises créées par
des femmes. Des éléments extérieurs à l’entreprise tels que la compatibilité
entre vie familiale et vie professionnelle sont peut-être à l’origine de cette
différence.">span>
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip1064.pdf