Pourquoi le lien « médiapart » est refusé ?? http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-gresillaud/150712/azf-merah-des-videos-qui-font-la-difference
Un extrait de l’article qui contient subitement beaucoup de photos :
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Le témoin sera même interrogé par le SRPJ en mai 2004 avant même que ses services ne récupèrent en juin 2004 cette partie non censurée par le groupe Total des images. Plusieurs toulousains déposeront aussi au SRPJ leur témoignage d’un avion gris provenant du sud-est à basse altitude juste avant l’explosion. Les experts judiciaires ignoreront à 100% ces témoins et ces documents. Au procès en appel l’auteur des photographies obtiendra devant le président du Tribunal, la promesse de restitution par l’avocat de l’association AZF Mémoire et Solidarité, Me Jean-Luc Forget. De nombreux journalistes présents dans la salle n’ont même pas relevé cet étonnant témoignage et n’ont pas cherché à examiner l’image présentée devant la cour. Aujourd’hui, malgré une injonction du tribunal d’instance de Toulouse obtenue par l’avocat du témoin, ces photographies, dont certaines ont été prises entre les deux bruits d’explosion, n’ont toujours pas été rendues...
Comme quoi le groupe Total et les avocats de sa filiale Grande Paroisse sont prêts à faire le moindre lien entre M. Merah, son grand frère Abdelkader, le réseau terroriste d’Artigat et l’explosion d’AZF, mais ils se gardent bien au chaud des documents volés à un témoin, documents essentiels pour comprendre la présence d’aéronefs non identifiés au moment de l’explosion. Le groupe Total a méprisé une grande partie de ces pistes prouvant la présence d’aéronefs juste avant et juste après l’explosion d’AZF. Alors qu’il était censé défendre les salariés de l’usine AZF injustement accusés de négligences, le groupe Total, à l’instar de la justice, des politiques et des média n’a mis aucun moyen pour réclamer les vidéos en fonctionnement au moment de l’explosion. Etrange inertie comparée à la diligence sur l’affaire Mérah !
Pour les 7 massacres de M. Merah, le cabinet de Me Soulez-Larivière, avocat de la filiale Grande Paroisse, semble beaucoup plus gourmand d’informations et d’amalgames hasardeux dix ans après ( Courrier 1 et Courrier 2 de Me Soulez Larivière au président du tribunal Bernard Brunet). Me Soulez-Larivière pointe, non sans tort les manquements du SRPJ déjà dénoncés par le rapport du juge Jean-Louis Bruguière, mais va surtout éviter d’aborder les pistes les plus dérangeantes qui disposent pourtant de pièces techniques concrètes encore inexploitées et parfois mises au secret.