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Commentaire de arjun

sur Mais bon sang de bon sang !


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arjun 20 juillet 2012 18:12

la conssomation de chair animale est la cause de tout les problemes . 

VERSET 26
patram puspam phalam toyam
yo me bhaktya prayacchati
tad aham bhakty-upahrtam
asnami prayatatmanah
TRADUCTION

Que l’on M’offre, avec amour et dévotion, une feuille, une fleur, un fruit, de l’eau, et cette offrande, Je l’accepterai.

TENEUR ET PORTEE

Après avoir montré qu’il est le Seigneur originel, le bénéficiaire suprême et le véritable objet de tous les sacrifices, Krsna révèle quelles offrandes Il désire Se voir présenter en oblation. Si, en effet, nous désirons nous dévouer au Seigneur, par le service de dévotion, et ainsi nous purifier pour atteindre le but de l’existence, qui est justement le service d’amour absolu du Seigneur, la première chose est naturellement de savoir ce qu’il attend de nous. Celui qui aime Krsna Lui offrira tout ce qu’il désire, et non, bien sûr, ce qui Lui déplait ou ce qu’Il n’a pas demandé. Aussi ne doit-on pas Lui offrir de viande, de poisson ou d’œufs, qu’Il n’accepterait d’ailleurs pas. En effet, le Seigneur indique clairement, dans ce verset, les offrandes qu’Il désire qu’on Lui fasse, et qu’Il acceptera, comme Lui-même le confirme : une feuille, un fruit, une fleur, de l’eau. S’Il avait voulu viande, poisson ou œufs, Il n’aurait pas manqué de le mentionner ! Aussi devons-nous comprendre qu’Il n’accepterait pas de telles offrandes. Légumes, céréales, fruits, lait et eau composent une nourriture appropriée à l’être humain, et que recommande Krsna Lui-même. Aucun autre aliment ne doit donc Lui être offert, puisqu’ Il le refuserait. Si l’on ne respecte pas Son désir, comment parler d’amour et de dévotion pour Dieu ?

Sri Krsna expliquait, au verset treize du troisième chapitre, que seuls les reliefs d’aliments offerts en sacrifice sont purs, et propres à nourrir ceux qui cherchent à progresser vers le but de l’existence, pour finalement s’affranchir de l’engluement matériel. De ceux qui n’offrent pas leur nourriture en sacrifice, ajoutait-Il dans ce même verset, on dit qu’ils ne mangent que du péché. En d’autres mots, chaque bouchée qu’ils avalent les enfonce plus profondément dans les intrications de la nature matérielle. Par contre, préparer des plats végétariens simples et savoureux, les offrir devant l’image de Krsna ou devant la murti, Sa Forme dans le temple, en se prosternant et en Le priant d’accepter notre humble offrande, voilà qui nous permet de progresser d’un pas sûr dans la vie, de purifier notre corps, de produire des tissus cérébraux plus fins, et donc de clarifier nos pensées. Mais par-dessus tout, l’offrande doit être faite dans un sentiment d’amour. Car, Krsna n’a nul besoin de nourriture, Lui qui possède déjà tout ce qui est, mais Il accepte l’offrande de celui qui désire Lui plaire de cette façon. Le facteur dominant, dans la préparation, dans la présentation comme dans l’offrande de tels mets, l’ingrédient principal, est donc l’amour pour Krsna.

Le philosophe impersonnaliste, désireux de maintenir que l’Absolu n’est pas une personne, qu’Il est donc dépourvu d’organes sensoriels, ne peut comprendre ce verset de la, Bhagavad-gita. Pour lui, il s’agit soit d’une métaphore, soit d’une preuve de la matérialité de Krsna, qui énonce la Bhagavad-gita. Or, Krsna, Dieu, le Seigneur Suprême, possède des sens, spirituels ; et il est dit de Ses Sens que chacun peut remplir les fonctions de tous les autres. C’est ce qu’implique le qualificatif d’absolu attribué à Krsna ; s’il Lui manquait les sens, comment pourrait-on Le dire maître de toutes les perfections ? Dans le septième chapitre, Krsna expliquait comment Il féconde la nature matérielle en y semant les êtres ; or, cela s’accomplit sous l’action de Son seul regard. Et ici, nous pouvons comprendre que par le simple fait d’entendre les mots d’amour prononcés par Son dévot lorsqu’il Lui présente son offrande, Il peut véritablement manger, goûter les aliments qu’on place devant Lui. Il y a là un point très important, à bien souligner : parce que Krsna est absolu, que Son Sens de l’ouïe peut remplir les fonctions de Son Sens du goût, le fait d’entendre, pour Lui, ne se distingue en rien du fait de manger ou de goûter. Mais seul le bhakta, qui, sans vaine interprétation, accepte Krsna tel qu’Il Se décrit Lui-même, peut comprendre que la Vérité Absolue puisse prendre de la nourriture et S’en délecter.


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