Bill
Oui, sur ce point ils sont aussi retors les uns que les autres.
Cependant, ce dernier gouvernement, que plus personne ne supporte, ne serait-ce parce qu’il a sa tête un type totalement rejeté et par ses troupes et par les citoyens, ainsi qu’un monarque corrompu qui s’est arrangé pour organiser son impunité, cette caste bunkerisée, donc, fait encore plus pourri en refusant de montrer même une vérité qu’on sait, de toute façon, loin du réel, tant ils truquent les stats, rayent à l’ANPE pour un oui pour un non, te sucrent les ASSEDIC parce que tu veux pas un CNE de dépollueur en hydrocarbures lourds à mains nues...
Tu en conviendras j’espère. De toute façon, ça devient hallucinant de tous les côtés.
J’ai regardé d’un derrière distrait, hier soir, mamy Parisot intérrogé par le courageux je-ne-sais-pas-qui, sur la 2, je crois bien.
Tout juste, si ce téméraire défenseur de sa professsion et du service public ne s’excusait pas de poser une question. Il tenta d’être perplexe sur les rémunérations des hyper-grosses boites...
Parisot répliqua qu’elle n’avait pas le pouvoir de changer quoi ce soit et que, de toute façon, ces patrons créaient des emplois.
A ce degré de mauvaise foi, de repli sur ses privilèges, je t’avoue que le choix d’un type ou d’un autre en « démocratie » paraît presque secondaire.
Ce déni butée et presque hystérique du réel, me semble témoigner d’une attitude commune des zélites - pour avoir vu B.Arnault justifier tranquillement ses 15000€/h de la même manière, pour avoir entendu Dassault, le vieux, employer le même langage, tancer la chienlit syndicale, les français qui ne sont pas productifs, pour avoir écouté Finkelkraut critiquer les jeunes contre le CPE, au prétexte qu’ils « sacrifiaient à l’idéologie du désir ». En clair, des feignants qui voulaient s’amuser un peu à défiler au soleil...
Bref, y a un sacré problème avec les élites. Elles ne sont plus accessibles et l’élection ne vas pas changer grand-chose, si elle s’effectue dans les termes qui nous sont imposés.