C’est le travers dans lequel il ne faut pas tomber. L’écologie a du sens s’il s’agit de préserver notre écosystème. Mais s’il s’agit de transformer l’humanité en ennemie, ce n’est plus de l’écologie, c’est de la folie.
La véritable écologie est porteuse de solution, car elle consiste à trouver les moyens de vivre qui permettent à notre écosystème de se maintenir et de se perpétuer, ceci afin que nos sociétés puissent se perpétuer elles-aussi. Ainsi, l’écologie devient politique, et en l’occurrence révolutionnaire, puisqu’il s’agit de changer nos modes de consommation et de production selon des critères autres que le profit et la compétition. Pour arriver à de tels changements cela nécessite de s’organiser et de se rassembler.
Mais l’écologie façon je défends « la nature contre les hommes » n’apportera jamais aucune solution. C’est une véritable impasse. Essayer de culpabiliser les gens qui dans l’ensemble ne sont pas responsables et ne peuvent rien faire à eux seuls ne va rien changer et ne changera jamais rien. C’est une dérive bien connue et extrême de la pensée écologique. Cette pensée là il faut la combattre.
La prise de conscience écologique n’est pas différente de la prise de conscience sociale, écologie et social sont exactement les mêmes combats.
De toute façon, comme l’a dit un intervenant plus haut en parlant de l’empathie, l’amour de la nature va rarement sans l’amour des siens et inversement.