J’ai répondu plus ou moins à vos arguments dans d’autres réponses auxquelles je vous renvoie.
Pour résumer, il est tout simplement faux de dire que les modèles d’effet de serre permettent de reconstituer de façon satisfaisante les variations climatiques observées. En effet
(i) les modèles d’effet de serre ne reconstituent la hausse de température des années 80 et 90 qu’en rajoutant des « rétroactions positives », et en premier lieu l’effet de la vapeur d’eau ; or, les observations montrent qu’il s’agit au contraire probablement d’une rétroaction négative (c’est-à-dire que la concentration en vapeur d’eau n’augmente pas dans l’atmosphère lorsque la température augmente, mais diminue). Et, sans cette rétroaction positive, les modèles d’effet de serre n’expliquent plus du tout cette hausse de température par le seul effet CO2
(ii) les modèles d’effet de serre ne permettent pas d’expliquer le refroidissement actuel, ni celui des années 50-60 du reste.
Ces 2 constatations factuelles et relativement banales suffisent, me semble-t-il, à avoir des doutes sérieux sur le fait que "les émissions d’origine humaine participent très probablement
(avec degré de fiabilité proche de 99%, je crois) aux variations du climat« . Rien de plus.
Ce qui me choque et me chagrine, comme vous dites, c’est donc de voir présentée comme »certaine à 99%" une théorie validée par des modèles complètement faux (car prenant en compte des rétroactions positives inexistantes, et minimisant au contraire l’effet de l’activité solaire), et de plus en plus remise en question par l’observation.