Réchauffement climatique : enfin le dégel ?
Comme l’a déclaré solennellement devant le Sénat Américain l’honorable Al Gore, notable investisseur sur le marché juteux du Crédit Carbone, en matière climatique, « the science is settled », et, comme l’a fort opportunément rappelé le non moins honorable ingénieur ferroviaire M. Rajendra Pachauri, également très impliqué dans la gestion de fonds carbones (et accessoirement Président du GIEC), toute tentative de remettre en question la théorie du réchauffement climatique ne serait que « science vaudou ». A part quelques « climato-septiques » forcément à la solde des lobbys pétroliers, qui oserait encore émettre des réserves sérieuses sur cette thèse alarmiste (ou simplement soulever la possibilité d’un léger conflit d’intérêt entre ces éminences de la lutte contre le réchauffement climatique et le petit monde de la finance verte) ? Quand tous ces ténors de la science, tous ces intellectuels engagés, tous ces journaux officiels, toutes ces associations, ces ONG, vous le rappellent jour après jour : la température augmente comme jamais dans l’histoire humaine, les glaciers fondent, la mer va monter, le désert va progresser en même temps que la malaria et les tsunamis… D’ailleurs, un article récent vient encore le confirmer : « Le Groenland fond à une vitesse record » !
Un article alarmiste sur la fonte du Groenland…
Oui, la situation est alarmante : comme le rapporte cet article, « Après le spectaculaire décrochage d'un iceberg, vaste comme Paris, d'un glacier du Groenland il y a quelques jours, la calotte glaciaire de ce pays fait encore l'actualité ce mercredi. Sa fonte semble sans précédent, selon les données de la NASA. ». Et, en effet, on constate sur les photos satellites qu’environ 97% de la surface de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet… Ce qui fait se demander à un expert de la NASA : « C'est tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ? » Pour qui s’arrêterait au titre de cet article, à son chapeau ou même aux premiers paragraphes, comment ne pas éprouver un sentiment d’angoisse devant une telle situation ? La calotte glaciaire a presque complètement fondue ! Or, c’est bien connu, le Groenland, c’est ce « canari dans la mine », ce marqueur (« proxy ») privilégié et incontestable des dégâts du réchauffement climatique sur lequel les scientifiques et les médias du monde entier ont les yeux et les objectifs braqués en permanence pour assister, impuissant, à la destruction de notre belle planète ! Ce phénomène sans précédent de dégel est donc, de toute évidence, une preuve absolue d’une accélération elle aussi sans précédente du réchauffement climatique, qui, corrélée à l’augmentation des gaz à effet de serre, ne peut qu’être d’origine humaine ! C’est du sérieux, là : il ne s’agit pas de l’obscure pamphlet d’un militant fanatisé de Greenpeace ou du WWF, on parle quand même de la NASA, ce qui se fait de mieux en matière de science spatiale et climatique, de supercalculateurs et de satellites d’observations ! Le paradigme de la recherche scientifique désintéressée, objective et aux moyens illimités ! Voici de quoi clouer définitivement le bec aux derniers climato-septiques !
… qui remet pourtant explicitement en cause les thèses du GIEC !
Pourtant… Le lecteur attentif qui aura eu la patience de lire attentivement l’article jusqu’au bout aura quelques petites surprises… Déjà, mine de rien, il nous est expliqué que « La surface gelée du Groenland s'est réduite en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d'observation satellitaire ». Tiens tiens… Donc, lorsque l’on nous dit que c’est une situation « record » ou « sans précédent », en fait on ne parle que des 30 dernières années ? Ah bon, mais alors que s’est-il passé avant cela ? Si l’on en croit la théorie du GIEC, la température devait être moins élevée et les calottes glaciaires plus épaisses, n’est-il pas ? On aurait alors bien la preuve indubitable que l’action humaine est aujourd’hui en train de dérégler le climat dans des proportions inouïes et catastrophiques !
Et bien… Pas vraiment, dirait-on. Car voilà que l’article cite une glaciologue qui indique qu’un tel phénomène s’est déjà produit en… 1889, une date à laquelle les rejets de CO2 d’origine humaine étaient incomparablement moindres qu’aujourd’hui… Le pic de fonte de 1889 ne peut donc manifestement pas s’expliquer entièrement par l’activité humaine, ce qui indique qu’il avait une cause en partie naturelle. Et avant cela ? Eh bien, nous dit cette glaciologue, il semble que ce phénomène de dégel se soit produit… environ tous les 150 ans en moyenne !
Ca alors ! On nous aurait menti ? Cette fonte ne serait finalement pas du tout « record » ou « sans précédent », mais se serait déjà produite régulièrement dans le passé, et ne serait en fait qu’un banal phénomène cyclique, parfaitement naturel et sans aucun lien avec l’activité humaine ? Mais ceci va frontalement à l’encontre des théories du GIEC selon lesquelles il y a un réchauffement climatique sans précédent et d’origine humaine dont la fonte du Groenland est le marqueur privilégié : car de toute évidence les fontes précédentes du Groenland, celle de 1889 et antérieures, ne peuvent pas être d’origine humaine ; le Groenland peut donc fondre dans des proportions comparables à la fonte actuelle en dehors d’une cause humaine ; il est donc strictement impossible de déduire de la fonte actuelle un lien de cause à effet avec l’activité humaine ; et cette fonte ne peut donc plus être considérée comme un « marqueur » d’un réchauffement climatique d’origine humaine.
Voilà qui est très gênant pour les modèles climatiques du GIEC : en ne faisant intervenir quasiment aucun mécanisme d’origine naturel dans leur modèle, mais seulement un « forçage anthropique » lié aux gaz à effet de serre, ces modèles sont en effet capables de retrouver le niveau actuel anormalement élevé de fonte estivale des glaciers du Groenland ; et tout naturellement, en projection, il suffit de continuer à faire augmenter tendanciellement ces gaz à effet de serre pour voir la température du globe et la fonte des glaciers augmenter également dans des proportions terrifiantes. Mais si vous introduisez dans ces modèles une cause naturelle, cyclique, qui permettrait de retrouver les pics de fonte de 1889 et les précédents, vous allez bien entendu retrouver naturellement le pic actuel, sans avoir besoin de rajouter ce forçage anthropique artificiel ; et ce que les projections vont alors vous donner, ce n’est plus une augmentation tendancielle continue du phénomène de fonte, mais, tout aussi naturellement… une continuation des cycles, décorrélée de l’activité humaine !
Un exemple de manipulation de l’information (et de ses limites)
Cet article constitue un parfait exemple de la façon dont l’information est manipulée pour nous faire « croire » à la thèse d’un réchauffement climatique alarmant d’origine humaine. Le titre et l’introduction sont ainsi clairement alarmistes : le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite ! Mais ce titre est trompeur, voire résolument mensonger : la seule chose que dit l’étude en question, c’est que le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite… sur les 30 dernières années ! Et, au contraire, si on remonte davantage dans le temps, on s’aperçoit que de telles situations se sont déjà produites, au moins une fois en 1889 et sans doute de façon cyclique tous les 150 ans !
Le début de l’article essaye ainsi de nous convaincre lourdement du contraire exact de ce que dit en réalité l’étude en question : que le réchauffement climatique s’accélère de façon inédite, alors qu’au contraire l’étude montre que ce qui se passe actuellement s’est déjà produit dans le passé et semble lié à des cycles parfaitement naturels ! Comme désinformation, avouer qu’on ne peut pas faire mieux (ou pire, c’est selon) ! Manipuler les faits pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils montrent vraiment, voici une méthode bien rodée des partisans du GIEC pour « démontrer » qu’il existerait bien un réchauffement d’origine humaine ; et lorsque les faits, opiniâtrement, s’acharnent à aller à l’encontre de la théorie en question, il ne reste plus qu’à les effacer purement et simplement, comme l’a montré la célèbre controverse autour de la « courbe en crosse de hockey » de Michael Man, cette manipulation grotesque de données statistiques permettant de faire tout simplement « disparaître » l’optimum climatique médiéval (la fameuse période de colonisation du Groenland par les Vikings, qui ont appelé ce pays… Terre Verte précisément parce qu’il était à cette époque bien loin d’être entièrement recouvert de glaciers ; une période chaude, donc, qui aurait démontré que les températures actuelles, elles aussi, n’étaient pas du tout inédites). Quand on se rappelle que c’est cette courbe grossièrement trafiquée qui, reprise dans les premiers rapports du GIEC et dans le retentissant documentaire d’Al Gore (Une vérité qui dérange), a véritablement lancé la psychose planétaire sur le « réchauffement climatique »…
Pourtant, l’article, par la suite, nous fournit ingénument les informations qui permettent de contredire allégrement cette entrée en matière inquiétante. On ne peut que s’en réjouir : combien de dépêches AFP ou REUTEURS, reprises en boucle par les journaux ou les chaînes d’information en continu, se seraient limitées à reprendre le titre choc sur ce « record » « sans précédent » ? Et combien de journaux se seraient eux-aussi limités il y a encore quelques temps à cette baseline alarmiste en enchaînant tout de suite derrière sur les sombres prédictions du GIEC pour conclure que, une fois encore, l’observation scientifique venaient valider la thèse « réchauffiste » ? Or là, et c’est tout à fait étonnant, il n’est fait aucune référence dans cet article au « réchauffement climatique » ou au GIEC, comme si cette thèse ne faisait plus vraiment l’unanimité, ne constituait plus complètement un paradigme scientifique établi et incontestable… « The science is settle », disait Al Gore… Est-ce vraiment aussi sûr qu’il voulait bien l’affirmer ?
Mais l’atavisme de la pensée unique est décidément plus fort, et le rédacteur de l’article ne peut s’empêcher de terminer sur cet avertissement inquiétant : « Si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant »… Ouf, cette ultime pirouette de pure spéculation sophiste permet, in extremis, de maintenir le lecteur dans un état d’inquiétude morbide : le dégel actuel ne donne certes strictement aucune preuve d’un réchauffement anthropique catastrophique, mais l’Apocalypse est toujours possible demain !
Ce que nous dit vraiment la science sur l’évolution des glaciers de l’Arctique
Il convient de préciser que ceux qui suivent de près ces débats climatiques n’apprendront rien de vraiment nouveau à la lecture de cet article : de nombreuses études ont déjà mis en évidence le caractère cyclique de l’évolution des glaciers groenlandais, par exemple un article récent publié dans Nature Geoscience par des chercheurs de l’Université d Copenhague et de l’Université de l’Ohio (« An aerial view of 80 years of climate-related glacier fluctuations in southeast Greenland »), qui montre clairement, à partir de photos aériennes des années 1930, qu’un certain nombre de glaciers du Groenland ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000.
Cette étude venait elle-même confirmer d’autres études récentes visant à reconstituer les avancés et reculs des glaciers groenlandais et qui toutes conduisaient aux mêmes conclusions, à savoir que la calotte glaciaire avait déjà connu par le passé des phénomènes de dégel comparables ou supérieurs à ce que l’on constate actuellement (« Les avancées et les reculs du glacier Helheim observés à partir des dépôts sablonneux », Andresen et al, Nature Geo. 2011 ; « Les variations de températures au sommet du Groenland durant les 170 dernières années », Kobashi et al., GRL 2011 ; « Une reconstruction de l'extension de la fonte annuelle du Groenland de 1784 à 2009 », Frauenfeld et al, JGR 2011 ; etc.).
Toutes ces études vont dans le sens d’un caractère cyclique des phénomènes de fonte estivale des glaciers du Groenland, avec des périodes d’environ 60 à 70 ans. Or, il existe une théorie aujourd’hui bien établie qui permet d’expliquer de façons satisfaisante ces variations cycliques : celle des Oscillations Atlantiques Multidécennales (AMO, Atlantic Multidecennal Oscillation), une variabilité multidécennale de la circulation thermohaline de l'Océan Atlantique qui a justement une période d’oscillation d’environ… 60 à 70 ans ! Ainsi, selon un article de Pietr Chylek et al publié en 2009 dans la Geophysical Research Letters et intitulé « Amplification des variations de la température de l'air en Arctique et l'Oscillation Multidécennale Atlantique », il existe une corrélation apparente des variations des températures en Arctique avec l'indice AMO. Les fontes importantes des années 30 et 2000 correspondent ainsi à une période positive de l’AMO ; inversement, la période entre 1945 et 1975, marquée par une période négative, a connu un épaississement important de la calotte glaciaire qui a fait d’ailleurs craindre à l’époque à un retour à l’âge glaciaire (relié à l’activité humaine de manière tout aussi irrationnelle que le réchauffement climatique l’est aujourd’hui !). On peut supposer que la période autour de 1889 correspondait également à une période positive ; on retrouve même des traces de communications alarmantes du Président de la Royal Society of London sur le réchauffement climatique et la fonte de glaces de l’arctique en… 1817 (1), en gros au moment de l’oscillation positive précédente !
Etant donné que nous sommes actuellement sur un maximum de cet indice qui pourrait chuter dans les années à venir, on peut penser que le retrait des glaciers du Groenland, au lieu de s’ « accélérer » indéfiniment jusqu’à l’Apocalypse climatique, devrait s'arrêter de lui-même et que les glaciers devraient à nouveau progresser comme ils l'ont fait à partir de la fin des années 40…
Rappelons pour ceux qui ne suivent l’actualité climatique qu’au travers de ce qu’en disent les rapports du GIEC ou la presse française que, depuis maintenant une bonne dizaine d’année, la température moyenne du globe a tendance à... stagner, voire diminuer ! Et il ne s’agit pas d’une propagande de climato-septiques à la solde des lobbys pétroliers, mais des propres courbes satellites de la NASA, celles-là même que le GIEC mettait en première page lorsque, dans les années 80 et 90, elles augmentaient bien gentiment… Autant dire que cette tendance récente, que les modèles du GIEC sont incapables d’expliquer, met les chercheurs « réchauffistes » dans l’embarras puisque dans le même temps les rejets de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter ; alors qu’elle s’explique parfaitement par la théorie cyclique « solariste » de Henrik Svensmark faisant intervenir une action des rayons cosmiques sur la formation des nuages (théorie actuellement en cours de validation par une expérience de grande ampleur, baptisée CLOUD, et menée à l’accélérateur de particule du CERN ; notons que cette expérience est cofinancée par les principaux pays de l’UE, sauf… la France).
La thèse du réchauffement climatique anthropique a pesé depuis plusieurs décennies sur la recherche scientifique officielle comme une véritable chape de plomb ou de glace, interdisant aux chercheurs de publier des études allant à l’encontre de cette théorie alarmiste, encourageant la presse scientifique et grand public à ne citer que les études allant dans le sens du réchauffement, alimentant sciemment une véritable psychose du grand public sur la situation catastrophique de notre planète. On ne peut que se réjouir que depuis quelques années des voix dissidentes commencent à se faire entendre au sein de la communauté scientifique, et que la presse commence elle aussi à se demander si, après tout, il n’est pas souhaitable aujourd’hui de prendre un peu de recul et d’examiner sereinement, objectivement et sans parti-pris l’état réel de la science. Il semble qu’enfin, telle une glasnost soviétique, cette chape est en train de dégeler et que les aproles commencent enfin à se libérer… Précisons pour terminer, et afin de désamorcer les probables attaques dont je pourrais faire l’objet (« suppôt du capitalisme », « agent du lobby pétrolier », « salaud », « ordure »…), que ne pas adhérer à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et être plutôt convaincu par la thèse solariste est tout à fait compatible avec le fait de défendre l’idée d’une réduction de notre consommation énergétique, notamment de combustibles fossiles, et de diminution drastique de nos rejets de gaz à effet de serre, qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température.
(1) Royal Society, London, Nov 20, 1817. Minutes of Council, Vol 8, pp.149-153.
148 réactions à cet article
-
Un exemple de manipulation de l’information (et de ses limites), cela aurait été un excellent titre pour l’article non ?
La pollution industrielle en europe en 1889 était probablement à son apogée.-
Oui, c’est vrai, la pollution des quelques grandes villes européennes industrialisées à la fin du XIXe siècle était sans doute localement bien pire qu’aujourd’hui, en raison notamment du chauffage au charbon et de l’éclairage au gaz. Mais cette pollution ne concernait qu’un petit nombre de villes encore relativement peu peuplées comparées à aujourd’hui. Donc, à l’échelle du globe, la valeur absolue des rejets de GES à cette époque était bien inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui (c’est d’ailleurs bien ce que confirme les données dont on dispose aujourd’hui sur des mesures directes par voie chimique.
Ceci dit l’étude de l’évolution des concentrations en CO2 est compliquée par le fait qu’une partie seulement du CO2 de l’atmosphère vient de l’activité humaine. Ainsi, un certain nombre d’études montrent que les concentrations de CO2 étaient plus élevées qu’aujourd’hui au début du XIXe siècle ; elles ont même été 10 ou fois supérieures pendant le dernier âge glaciaire. En fait, si on suit la thèse « solariste » selon laquelle c’est le soleil le principal « driver » de la température terrestre, on arrive à l’idée que ce n’est pas la hausse du CO2 qui élève la température, mais au contraire la hausse de la température qui augmente la concentration de CO2 (en relâchant le CO2 des océans). Et, de fait, si on compare les courbes de long terme (400 000 ans) de la température et du CO2, on a bien l’impression que c’est le CO2 qui suit la température et non l’inverse...Plusieurs études statistiques ont d’ailleurs confirmé cette hypothèse (par exemple 6 articles dans Science entre 1999 et 2008), que personne a ma connaissance n’a contesté cela, pas même le GIEC (sauf le Prix Nobel de la Paix Al Gore dans son documentaire oscarisé).
-
La pollution au sens strict presque (en fait c’est plutôt au milieu du XXe avec le pic « charbon » en Europe.) Toutefois, de son coté, la production de gaz à effet de serre n’a jamais cessé d’augmenter.
(La pollution au sens strict c’est le smog londonien par exemple.)
-
Comment peut-on écrire article pareil alors que dans l’annonce faite par la Nasa, la date de 1889 est bien indiquée et qu’il est dit que les observations des prochaines années, si elles confirment cette forte amplitude de dégel, ne feront que tirer plus fort la sonnette d’alarme ?
Tout le reste n’est que projections de l’auteur : si les satellites n’existent que depuis 30 ans, les relevés météo ont plus d’un siècle et le carottage des glaces permet de comprendre l’évolution de l’atmosphère sur des centaines d’années.
-
Je crois que vous n’avez pas bien lu l’article. Je sais très bien que l’article de la NASA mentionne la date de 1889, puisque je l’ai écris dans l’article ; ce que je dis, c’est que l’article de l’Express présente les choses d’une manière déformée, ne serait-ce que dans le titre alarmiste « Le Groenland fond à une vitesse record ». Non, le Groenland ne fond pas du tout à une vitesse record, puisque des situations comparables se sont déjà produites périodiquement par le passé. Le titre de l’article aurait donc du être « La fonte importante actuelle du Groenland n’est qu’un phénomène cyclique naturel qui s’est déjà produit par le passé ». Avouez que ça ne communique pas la même impression au lecteur pressé...
Ensuite, bien évidemment, si au cours des 10 ou 20 prochaines années les mesures indiquent que le Groenland ne regèle pas, on devra s’inquiéter ; mais pour l’instant nous n’avons aucune raison de le penser. Terminer l’article sur cet avertissement est donc là aussi un procédé de désinformation grossier : avec ça on peut écrire n’importe quoi, nous faire craindre les pires catastrophes. Par exemple dans les années 70 on aurait pu écrire (et certains ne s’en sont pas privés« ) »si le refroidissement climatique se poursuit, nous allons retourner dans un âge glaciaire catastrophique pour l’humanité« . Mais bien entendu cela ne s’est jamais produit et les températures ont commencé à augmenter de nouveau bien gentiment (de même qu’elles vont vraisemblablement baisser bien gentiment au cours des prochaines années comme elles ont sans doute déjà commencé à le faire).
Concernant les relevés météo et le carottage des glaces, vous semblez ignorer que leur analyse sérieuse (c’est-à-dire sans »trucage "statistique pour obtenir le résultat voulu) confirme l’hypothèse d’une évolution cyclique du climat et de l’atmosphère plus qu’elle ne l’infirme. D’innombrables articles, parus dans de prestigieuses revues à comités de lecture, vont ainsi dans ce sens. Pour une revue la plus complète possible, je vous invite à visiter le site http://www.pensee-unique.fr. Libre à vous de considérer ce site comme celui d’un agent à la solde du lobby pétrolier ; mais ceci ne remet pas en question le sérieux des très nombreuses études et publications qui y sont reportées.
-
TOujours ces mêmes liens vers un site très teinté idéologiquement.
Est-ce que « pensée unique » peut également me démontrer que l’eau qui chauffe dans ma casserole ne chauffe pas à cause du gaz qui brûle, en dessous ?
La théorie du chaos nous a montré que même certains actes isolés pouvaient avoir une conséquence gigantesque sur la météo. Croire donc que l’activité humaine qui brûle les forêts, fait de l’élevage intensif, envoie des milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère n’a aucun impact est de l’aveuglement pur et simple.
Tenez, pour la route, un exposé très clair d’un de nos scientifiques les plus accomplis, Hubert Reeves : http://www.youtube.com/watch?v=UBW2xHIMc38
Mais vous me direz peut-être qu’il est financé par la CIA ?
-
Avec-vois une preuve objective que l’auteur de Pensée Unique, un ancien chercheur du CNRS à la retraire, serait « très teinté idéologiquement » ? Si vous n’en avez pas, ce serait alors bien vous l’idéologue (car seul un idéologue ne peut pas admettre que quelqu’un ose remettre en cause l’une de ses idées pour des raisons purement scientifique et désintéressée).
Personne ne conteste que l’activité humaine a un impact catastrophique sur l’environnement (déforestation, érosion, pollution des nappes phréatiques, pollution chimiques des océans...). Par contre, il n’est pas démontré de façon incontestable que cette activité humaine a un impact autre que marginal sur la température. Et tant qu’une preuve formelle n’a pas été apportée (ce qui est plutôt mal barré en ce moment), c’est de croire le contraire qui est aveuglement.
Quant à Hubert Reeves, que je sache c’est un éminent astrophysicien, pas un spécialiste du climat. Il ne fait donc que parler de cela en béotien, comme vous un moi, quoi. Par ailleurs le « principe d’autorité » (c’est untel qui le dit donc c’est vrai) ne sera jamais un argument sérieux dans une discussion sur la validité ou non d’une thèse scientifique.
-
Evidement on peut faire l’autruche, nier l’évidence, ignorer les avertissements d’un bon millier de savants et chercheurs à travers la planète et, comme la grenouille baignant dans une casserole d’eau chauffée à feux doux, cuire et mourir étouffé dans sa propre bêtise …
-
Le fait que l’activité humaine contribue de façon significative au réchauffement de la planète est aujourd’hui très loin d’être une « évidence ».
Et je vous fais le pari que, dans 30 ans, on rigolera tout autant des projections alarmistes actuelles du GIEC qu’on rigole aujourd’hui volontiers des projections inversement catastrophistes des années 70 qui nous promettait un retour à une période glaciaire.
Je vous laisse donc dans votre propre bétise en vous donnant RV ici même dans une trentaine d’année.
-
être idiot avec un bon millier de chercheur me laisse dubitatif face à vos prétentieuses certitudes. Dans 30 ans dites vous, dans le meilleur des cas on évaluera les dégats ...
-
En quoi mes certitudes seraient plus « prétentieuses » que les vôtres ? Un bon millier de chercheurs soutiennent la thèse de l’effet de serre ? Certes, mais un bon millier aussi la remet en cause aujourd’hui (voir le lien d’Al West :
Donc, vos propos sont faux et participent de ce fait à une propagande « réchauffiste ».
-
« Précisons pour terminer, et afin de désamorcer les probables attaques dont je pourrais faire l’objet (« suppôt du capitalisme », « agent du lobby pétrolier », « salaud », « ordure »…), que ne pas adhérer à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et être plutôt convaincu par la thèse solariste est tout à fait compatible avec le fait de défendre l’idée d’une réduction de notre consommation énergétique, notamment de combustibles fossiles, et de diminution drastique de nos rejets de gaz à effet de serre, qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température. «
Lorsque l’on a dit ça, quel est l’intérêt de cet article ?
-
Vous n’avez pas lu, compris, ou vous faites du mauvais esprit ?
L’article consiste à dire ceci :
(i) oui, il faut diminuer notre consommation énergétique et réduire nos rejets de gaz à effet de serre, qui ont un effet négatif sur notre environnement en matière de pollution atmosphérique, déforestation etc.
(ii) mais non, le soi-disant « réchauffement climatique » n’est pas l’une des conséquences de cette pollution énergétique ;
(iii) donc, défendre la réduction des GES en s’appuyant sur la menace d’un réchauffement climatique catastrophique est mensonger et non scientifique ; et on ne peut même pas invoquer ce grand et beau principe de Machiavel selon laquelle « la fin justifie les moyens », puisque cette manipulation donne in fine du grain à moudre aux « lobbys pétroliers » qui ont beau jeu d’éventer l’escroquerie, et s’avère donc complètement contre-productive. Alors que si on appuyait les politiques environnementales sur des éléments véritablement scientifiques, on aurait une vrai légitimité pour mettre en œuvre des politiques contraignantes.
Comme scientifique, je ne peux pas admettre qu’on essaye de faire passer pour vraie une théorie que beaucoup de faits viennent aujourd’hui remettre en question. Comme citoyen soucieux de mon environnement, je souhaite malgré tout qu’on parvienne à mettre en place des politiques de préservation durable de notre écosystème. Ces 2 positions ne sont pas incompatibles, bien au contraire (même si cela reste a priori difficilement concevable pour les chevaliers blancs de la lutte contre les « lobbys pétroliers ») ; si on comprend cela, il est alors tout à fait naturel d’appeler à une réduction des GES tout en dénonçant vigoureusement la désinformation autour du réchauffement climatique. Je dirai même qu’il est indispensable de dénoncer l’escroquerie du réchauffement climatique précisément pour pouvoir enfin appliquer de véritables politiques de réduction des GES.
Voilà, j’espère que ce n’est pas trop compliqué pour vous. Si ce n’est toujours pas clair, dites-le moi.
-
La thèse solaire ne tient pas : l’inactivité exceptionnellement longue du Soleil en 2008 n’a absolument pas refroidi l’atmosphère : http://www.sciencedaily.com/releases/2008/06/080609124551.htm
-
Le lien ne marche pas ?
Par ailleurs il faudrait être vraiment simpliste pour supposer que l’activité du soleil influe de façon « instantanée » sur la température. Ce ne sont pas des fluctuations météorologiques annuelles qu’il faut comparer, mais des tendances cycliques de quelques décennies. Et à cette échelle, la corrélation est incontestable. Dès lors qu’il serait pour le moins audacieux de supposer que la température terrestre puisse avoir un effet sur les cycles solaires, la conclusion s’impose.
-
@Nicopol,
1. Merci pour cet article. "Comme scientifique, je ne peux pas admettre qu’on essaye de faire passer pour vraie une théorie que beaucoup de faits viennent aujourd’hui remettre en question« ou en tout cas »que beaucoup de faits questionnent« .
»Je dirais même qu’il est indispensable de dénoncer l’escroquerie du réchauffement climatique précisément pour pouvoir enfin appliquer de véritables politiques de réduction des GES." Le pour en gras est de trop, les deux sont indispensables (voir ce que je dis plus bas), mais non liés.2. Merci pour cette explication balancée (Ces 2 positions ne sont pas incompatibles, bien au contraire), qui peut être trop complexe pour beaucoup (et notamment pour les personnes qui suivent aveuglément donc à tort certains arguments du GIEC ; mais aussi pour les idéologues des deux camps, car oui, il y en a aussi du côté des climato-sceptiques, contrairement à ce que vous dites dans une réponse un peu plus bas).
Je suis pour ma part très partagé :
a) je ne suis pas convaincu que le CO2 joue actuellement un rôle important dans le climat (mais je crains que le méthane joue un rôle sous-estimé)b) il est possible que la baisse actuelle et régulière du champ magnétique terrestre joue un rôle important, via la variation de la protection par rapport aux rayons cosmiques et donc l’augmentation de l’effet de serre dû aux nuages (de basse altitude, si je me souviens bien). Voir effectivement les expériences Cloud (CERN), mais qui à ma connaissance ne donnent pas encore des résultats décisifs.
c) si, comme je le crois très probable, l’augmentation du CO2 ne joue pas pour le moment de rôle majeur sur le climat, ce n’est probablement pas la peine de prendre le risque de rajouter des causes de réchauffement (qu’elles soient avérées pour le moment ou non)
d) Last but not least, l’augmentation rapide du CO2 dans l’atmosphère, et donc dans les ocans, représente en revanche des risques considérables au niveau de l’acidification des océans, et des conséquences très graves qui s’ajouteraient au probable dérèglement climatique actuel (et notamment les énormes trombes d’eau qui tombent de plus en plus régulièrement, ce qui à ma connaissance n’existait pas avant),
qu’il soit dû à des causes naturelles (champ magnétique terrestre, activité solaire, cycles divers), ou à des causes humaines (expériences de type Haarp aux Etats Unis ou en Russie, gaz à effets de serre CO2, méthane, etc)3. Je ne suis malheureusement pas persuadé que "si on appuyait les politiques environnementales sur des éléments véritablement scientifiques, on aurait une vraie légitimité pour mettre en œuvre des politiques contraignantes.".
Par exemple, a t on besoin de preuves scientifiques (et de légitimité) :
- pour se convaincre de l’importance de mener des actions contre la faim dans le monde ? NON.
- pour prendre des décisions et mener quelques actions (par exemple réduire dans les pays développés les subventions qui aident à l’exportation de produits agricoles, pour ne pas décourager par des prix bas le développement local de cultures vivrières). Non, et on ne le fait pas.Voilà, mon message n’est pas non plus simpliste, mais il aboutit à une sévère mise en garde contre les conséquences des évolutions extrêmement rapides causées par l’homme sur son milieu. Et non pour « protéger la planète » comme il est souvent dit, mais pour protéger l’humanité contre l’impact à moyen terme de ses excès et dérives, qui pourrait bien être désastreux.
-
Mais non, le réchauffement médiatique, ne peut être du au soleil, alons, un peu de sérieux, de plus prendre 1889 comme référence est stupide, tout le monde sait que l’activité solaire cette année là avec ses éruptions géantes, n’allait pas avoir d’impacte sur le climat, et surtout pas sur la fonte des glaces.
-
Ce n’est pas le CO2 qui est responsable de la fonte des glaciers, ce sont les suies noires dégagées par tous ces super-tankers qui sillonnent de plus en plus nombreux, les mers, et utilisent un fuel lourd incomparablement plus polluant que les véhicules terrestres, puisque soumis en la matière, à aucune espèce de règlementation.
Ces suies noires, en se déposant sur les glaciers, en accélère la fonte aussi efficacement que du sel déposé sur le verglas des routes.
Oui, c’est la pollution qui est responsable du dérèglement climatique ; non ce n’est pas le CO2 qui réchauffe la planète.
-
Le problème du changement climatique est loin d’être aussi simple. Chaque composante de la pollution joue son rôle à sa façon, les suies en modifiant l’albedo des surfaces glaciaires, le CO2 et le méthane en modifiant les caractéristiques radiatives de l’atmosphère.
On trouve même dans le lot des rétroactions qui auraient plutôt tendance à diminuer les températures, même si globalement on va vers un réchauffement.
Si le problème était simple, la solution le serait beaucoup plus. -
« Oui, c’est la pollution qui est responsable du dérèglement climatique ; non ce n’est pas le CO2 qui réchauffe la planète. »
A quand un petite publication pour nous démontrer tout cela ? -
@ JC (Exeter), je n’ai pas dit que c’était simple. Mais je persiste et signe : les suies noires sont de mon point de vue, la principale cause de la fonte des glaciers. Et aucune règlementation internationale n’est en vue pour imposer des moteurs maritime propres. Ni aucun ralentissement de la croissance de cette activité.
@ chria, il n’y a qu’à demander :
C’est quoi un réchauffiste ?
L’énergie atomique et le réchauffement climatiqueDeux articles déjà anciens, mais qui valent pour la qualité des commentaires. Et aussi par le fait qu’ils ont été été moinssés à la fois par les réchauffistes et les anti-réchauffistes !
-
bof appuyer une théorie non prouvée par des points de vue idéologiques c’est pas terrible.
-
Bonjour JL,
Merci de votre intervention.
Avez-vous des liens vers des études scientifiques sérieuses sur cette idée d’une action des suies noires sur la fonte des glaciers ? C’est une thèse intéressante, mais qui resterait purement spéculative si elle ne s’appuyait pas sur des recherches méthodiques.
Cordialement,
-
Nicopol,
des liens j’en ai, mais ce type de lien est systématiquement corrompu, vous devez le savoir.
Par exemple, celui-ci : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11796
-
JL,
Merci pour ce lien. Mais il s’agit d’un article qui se limite à dire que "Les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent autant que l’ensemble du parc automobile mondial". Il n’y est fait mention nulle part d’un effet sur les glaciers !
Donc, lien intéressant et édifiant mais totalement hors sujet.
Un autre ?
-
Nicopol,
vous êtes ingénieur biologiste, je sais, mais tout de même ! Pas besoin d’être physicien pour savoir que si on recouvre de la glace par de la suie, elle va fondre plus vite que si elle reste pure.
Les liens ne me paraissent utiles que lorsqu’ils viennent confirmer un propos qui semble contraire au bon sens, ou à l’inverse, infirmer un propos qui parait aller de soi.
La balle,en l’occurrence, est donc dans votre camp.
-
@Par JL (xxx.xxx.xxx.183) 27 juillet 10:15
Vous dites : "Ces suies noires, en se déposant sur les glaciers, en accélère la fonte aussi efficacement que du sel déposé sur le verglas des routes"
Tout à fait d’accord.
@AUTEUR/Par NICOPOL (xxx.xxx.xxx.222) 27 juillet 18:10
Vous dites à JL : « C’est une thèse intéressante, mais qui resterait purement spéculative si elle ne s’appuyait pas sur des recherches méthodiques »
J’ai vu un reportage qui l’a expliqué [Arte je crois].
D’ailleurs, le noir « garde » la chaleur...
Ceci expliquant donc cela.
Cordialement
Leo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
JL,
La balle sera dans mon camp quand vous m’indiquerez UNE étude scientifique sérieuse qui démontre l’effet dont vous parlez. Tant que ce ne sera pas le cas, tout cela ne sera que l’équivalent scientifique de la conversation de bistrot.
-
Moi je préférais la mode des années 70, où la terre était censé se refroidir. Ca avait donné, au moins en SF a des bouquins intéressant.
Les Phillipulus d’aujourd’hui nous cassent les couilles. Des individus tristes et sans humour.
-
J’approuve !
Je me souviens de « L’hiver éternel » de John Christopher ; peut-être un bouquin de Ballard (je ne suis plus sûr, je lisais ça quand j’étais gamin). Vous avez d’autres titres « symptomatiques », comme on dit ?
-
Bonjour Nicopol
C’est bien de John Christopher qui est décédé cette année.
Je dois l’avoir dans les éditions Opta.
Pour Ballard c’est « Sécheresse »... Il doit être au Giec !
Radix
-
En fait l’auteur nous montre comment on utilise la technique de l’épouvantail dans toute sa splendeur : on met dans les bouches des autres des propos qu’ils n’ont jamais tenu (le mélange scientifiques/journalistes, ou même de prendre un bout de phrase de quelqu’un pour l’attribuer aux autres), et on les démonte en prenant des arguments d’autres scientifiques/journalistes.
Ensuite on a la technique jipebe : en un article on arrive à démontrer que toute cette science est fausse et qu’on vous baratine. De quoi flatter pas mal d’ego qui n’ont jamais pris la peine de lire les sources scientifiques : en deux coups de cuillères à pot v’la que j’ai tout compris, c’est que de la connerie !
De plus la mauvaise foi est présente partout : "Quand tous ces ténors de la science, tous ces intellectuels engagés, tous ces journaux officiels, toutes ces associations, ces ONG, vous le rappellent jour après jour : la température augmente comme jamais dans l’histoire humaine, les glaciers fondent, la mer va monter, le désert va progresser en même temps que la malaria et les tsunamis"
Ou encore quand il prétend que la fonte actuelle ne peut être liée au GES puisque c’est déjà arrivé et que donc il existe des facteurs naturels... Et ensuite il s’avère que la température « stagnant » depuis 10 ans, les GES n’ont donc aucun effet : et les facteurs naturels ?
Et le fait de faire croire que la théorie de swensmark est la « vraie » alors qu’aucun article n’a encore été publié et que de toute façon même en rajoutant toutes les théories qu’on veut (nuage par ex, et pas le soleil, il est déjà intégré dans les modèles...), à première vue les gaz à effet de serre réchauffe et continueront de réchauffer l’atmosphère sur le long terme...
A moins que l’auteur est quelques perles sur ce point sur la physique ? Bah il en trouvera bien on peut toujours tout trouver et tout travestir.Bref pour certains il semble si facile de réécrire l’histoire, alors pourquoi s’emmerder avec la science ? L’idéologie vaincra !
-
Il faut excuser l’auteur, bien que « scientifique », il est aussi « expert financier »... Il s’y connait très bien en lobbies et groupes de pression ! Petit problème, la manipulation fonctionnne dans les deux sens....
Pour le moment, toutes les courbes de température prouvent les prévisions, et sont même au dela... Mais c’est pas grave ! (Même si ce sont nous les responsables, il est plus simple de penser que c’est la nature). Et pourtant ces dernières années, nous avons subit un minimum solaire particulièrement bas et long. Mais ne nous inquiétons pas nos enfants seront fixés, si nous ne le sommes pas nous même ! -
Ne nous dites surtout pas où vous mettez le thermomètre.
-
@ Bibi32
Ah ben je l’attendais celle-là, il fallait bien qu’un petit Troll me le sorte ce grotesque procès d’intention ! La bonne nouvelle c’est que vous êtes le seul (sur mes premiers articles c’était a moitié des commentaires).
Blague à part, sinistre individu, avez-vous la moindre idée de ce que je fais comme boulot ? « Expert financier de l’aide au développement », ça ne veut pas dire trader à wall-street, tonto. Ca veut dire essayer d’utiliser au mieux l’argent du contribuable nanti occidental pour apporter l’eau et l’électricité aux populations défavorisées des pays en voie de développement.
"Pour le moment, toutes les courbes de température prouvent les prévisions, et sont même au dela..."A bon ? Avez-vous un petit lien vers une comparaison des courbes de température actuelle versus les prédictions du GIEC ? Ca m’intéresserait, figurez-vous...
-
@ Chria
Pardonnez-moi, je n’ai pas très bien compris votre intervention.
"on met dans les bouches des autres des propos qu’ils n’ont jamais tenu (le mélange scientifiques/journalistes, ou même de prendre un bout de phrase de quelqu’un pour l’attribuer aux autres),«
Pouvez-vous m’indiquer précisément où, dans mon article, je fais cela ??»De quoi flatter pas mal d’ego qui n’ont jamais pris la peine de lire les sources scientifiques :«
Il se trouve qu’actuellement un nombre de plus en plus important de »sources scientifiques« , comme vous dites, remettent en question la validité des théories et projections du GIEC. Ne serait-ce pas vous qui ne prenez pas la peine de lire toutes ces sources ?
»Ou encore quand il prétend que la fonte actuelle ne peut être liée au GES puisque c’est déjà arrivé et que donc il existe des facteurs naturels... Et ensuite il s’avère que la température « stagnant » depuis 10 ans, les GES n’ont donc aucun effet : et les facteurs naturels ?"
Rien compris. Pouvez-vous préciser le sens de cet alignement de mots ?"Et le fait de faire croire que la théorie de swensmark est la « vraie » alors qu’aucun article n’a encore été publié «
Je ne veux rien faire croire ; j’indique simplement qu’il existe une théorie alternative, qui semble expliquer de façon plus satisfaisante les phénomènes climatiques historiques et actuels que la théorie de l’effet de serre, et que cette théorie est encore en cours de validation
»même en rajoutant toutes les théories qu’on veut (nuage par ex, et pas le soleil, il est déjà intégré dans les modèles...), à première vue les gaz à effet de serre réchauffe et continueront de réchauffer l’atmosphère sur le long terme...«
Voilà, vous l’avez dit, c’est »à première vue« . Mais quand on examine sérieusement les choses, on peut avoir un doute sur la validité de cette thèse.
»Bref pour certains il semble si facile de réécrire l’histoire, alors pourquoi s’emmerder avec la science ? L’idéologie vaincra !«
Alors là vous ne manquez quand même pas de culot ! Car pour l’instant, qui s’est fait prendre la main dans le sac en train de »réécrire l’histoire« , si ce ne sont les partisans du GIEC prêt à »effacer« l’optimum climatique médiéval pour faire croire à un réchauffement »sans précédent" ?
L’idéologie, il me semble, est du côté de ceux qui sont prêt à utiliser des méthodes non-scientifiques pour convaincre d’une thèse, pas ceux qui mettent en avant des éléments scientifiques allant à l’encontre de ladite thèse.
-
"L’idéologie, il me semble, est du côté de ceux qui sont prêt à utiliser des méthodes non-scientifiques pour convaincre d’une thèse, pas ceux qui mettent en avant des éléments scientifiques allant à l’encontre de ladite thèse."
Elle est bien bonne celle là. Il est vrai que les climato-sceptiques sont tous de doux agneaux parfaitement honnêtes.
Ne vous enfoncez pas plus la coupe est pleine, et je réitère, vous utilisez des amalgames et travestissez les études scientifiques, faites passer des théories fantaisistes comme des alternatives crédibles, le tout pour faire passer vos idées politiques. -
« Elle est bien bonne celle là. Il est vrai que les climato-sceptiques sont tous de doux agneaux parfaitement honnêtes. »
Je n’ai jamais dit ça. Il y a sûrement aussi des idéologues chez les climato-sceptiques. Mais je vous ai mis au défi de prouver que j’en faisais partie, ce dont vous êtes bien incapable.
"Ne vous enfoncez pas plus la coupe est pleine, et je réitère, vous utilisez des amalgames et travestissez les études scientifiques, faites passer des théories fantaisistes comme des alternatives crédibles, le tout pour faire passer vos idées politiques.«J’ai eu affaire à pas mal de troll sur AV mais je crois que vous tenez quand même le haut du panier, là !!
Tant que vous n’apportez pas le moindre élément de justification, tout ceci n’est qu’imprécation et procès d’intention. Je vous le demande donc à nouveau : avancez-nous UN SEUL élément de nature à justifier vos affirmations selon lesquelles :
- J’ai utilisé des »amalgames« (citez-en moi un dans mon article ou mes réponses)
- J’ai »travesti« une étude scientifique (mais où voyez-vous ça ? Vous êtes pas bien ou quoi ?)
- La théorie de Svenmark est »fantaisiste« (l’Union Européenne a quand même mobilisé l’un de ses plus gros budgets de recherche pour la vérifier au CERN)
- J’ai un »projet politique« (allez-y, ridiculisez-vous, révéler à toute la communauté agoravoxienne quel est mon »projet politique" )
Dans le cas où vous seriez incapable de justifier vos affirmations (et je ne vois pas comment vous le pourriez vu qu’elles sont grossièrement fausses), je vous demande de les retirer publiquement en vous excusant. Vous semblez ignorer que ne sommes pas en Union Soviétique ni chez les Khmers Rouges mais dans un état de droit dans lequel c’est à l’accusation de fournir la preuve. -
Bonjour,
Vous trouverez à l’adresse http://www.r-p-f.org/wp-content/uploads/2012/01/image006.jpg un graphique qui compare les prévisions climatiques faites en 2000 par le GIEC avec les mesures de températures de divers organismes qui servent de référence à ce même GIEC.
Ne pensez-vous pas que l’évolution des températures mesurées invalide les modèles du GIEC ?
Sinon, si la tendance à la stagnation observée continue, quand pourra-t-on dire que ces modèles sont invalidés ?
Cordialement -
Les recherches du scientifique Danois Henrik Svensmark ayant démontré que le réchauffement est du aux rayons cosmiques et non pas aux activités humaines.En gros ces rayons cosmique ont une implication sur la densité des nuages.-
N’importe quoi, il n’a rien démontré du tout, mensonge !
Décrédibilisation totale sur ce coup, files walker -
@chria
Si les recherches d’Henrik Svensmark étaient bidon, croyez-vous qu’ils auraient monté CLOUD au CERN ? -
Qui a dit bidon ? Elles sont du tonnerre sur certains points, mais pour l’instant inapte à remettre en cause les modèles climatiques.
-
@Chria
Je ne suis pas scientifique, mais il m’avait pourtant semblé en visionnant le documentaire sur Arté que le CO2 était totalement mis hors de cause. Il me semblait donc que la théorie du GIEC était invalidé.Tu m’étonne qu’il a eu du mal à faire déposer ses recherches.En attendant entre le 11/9, le réchauffement climatique et tous les sujets de géopolitique ma confiance dans nos médias officiels et politique est réduite à ZERO, néant, nada, que chi, que dalle. -
@walker : je ne sais pas quel reportage tu as vu mais ce n’est absolument pas cela, et au contraire, les GES sont confortés.
A l’heure actuel et en l’état des recherches, il s’avère qu’en prenant en compte l’ensemble des facteurs naturels connus, il n’y a qu’en rajoutant les facteurs anthropiques, les GES (dont le CO2) pour expliquer la montée des températures que l’on observe depuis le début du siècle dernier et le comportement du système en général. Après il existe encore des zones d’incertitudes, comme avec les nuages, mais les derniers résultats de Cloud n’apporte rien pour l’instant, et les scientifiques estiment qu’au final les nuages jouent à la marge, comparativement à une envolée massive des GES sur le long terme dans l’atmo.
C’est pourquoi à la vue de ce constat et des probabilités, les scientifiques conseillent, par principe de précaution, de limiter les émissions de GES afin d’éviter des montées de température affolantes qui auraient des répercussions incontrôlables pour nos sociétés sclérosées.Après il y a la politique qui vient s’intégrer là dedans et ça devient le bordel...
D’ailleurs les GES ce n’est pas que le CO2 émis par les pétroliers... -
Effectivement, il n’a encore rien « démontré ». Cela dit, il a une thèse très sérieuse et très complète qui, si elle était vérifiée, permettrait de donner une explication scientifique à la corrélation, observée depuis plusieurs siècles, entre les cycles du soleil et un certain nombre de phénomènes climatiques. En effet, on connait aujourd’hui le lien entre activité solaire et rayons cosmiques ; on commence à comprendre l’impact des nuages sur l’albedo et donc la température ; le « chaînon manquant », c’est le lien entre rayons cosmiques et formation des nuages. Svensmark a une théorie là-dessus qu’il est en train de tester ; si les expériences CLOUD valident cette thèse, cela voudra dire qu’on aura une théorie robuste pour comprendre l’évolution du climat en fonction de l’activité solaire.
Après, il suffira de comparer les résultats des 2 théories concurrentes (« effet de serre » vs « soleil ») en matière de reconstitution du climat passé et de capacité de prédiction du climat futur. Tout juste peut-on rappeler à ce stade que la théorie de l’effet de serre n’avait pas prévu le refroidissement actuel et n’est pas en mesure de l’expliquer, alors que la théorie « solariste » l’avait prévue et l’explique tout naturellement... Ne serait-ce que pour cela, je suis personnellement enclin à penser que cette dernière est donc plus proche de la réalité que la première.
-
@Chria
Quel documentaire j’ai vu ?Celui que je mettais plus haut : -
Nestor 27 juillet 2012 11:39Salut ...
"on s’aperçoit que de telles situations se sont déjà produites, au moins une fois en 1889 et sans doute de façon cyclique tous les 150 ans !"
J’adore cette phrase ...Alors vu que ça c’est déjà produit au moins un fois en 1889 on en déduit que c’est un phénomène cyclique ... Génial ... Ça c’est de la statistique ...
Sinon concernant les années 1739 ; 1589 ; 1439 ; 1289 ; 1139 ; 989 ; 839 ; 689 ; 539 ; 389 ; 239 ; 89 ; 61 av JC ; etc ... Vous possédez des photos satellites de l’époque ? Ou peur-être des petits rapports de curtons qui auraient fait des excursions au Groenland pendant ces années là ?
Enfin rassurez-vous les gens ça c’est déjà produit il a 150 ans au moins une fois, voyez-vous c’est cyclique .... C’est cyclique ON VOUS DIT !
-
D’autant plus que rien n’est cyclique dans un système complexe... L’auteur aurait du tiqué puisqu’il a lu Prigo.
-
« D’autant plus que rien n’est cyclique dans un système complexe. » (chria)
? Vous pouvez démontrer que rien n’est cyclique dans notre espace-temps ?
Bon courage !
-
Faut vous renseigner un peu.
La chercheuse qui s ’exprime au sujet du caractère cyclique de ce genre d’évènement a publié, avec ses collègues, plusieurs articles à ce sujet.
Elle a trouvé précisément une moyenne de 153 ans. Les fontes successives sont très facilement observées dans les carottes glaciaires. Ce n’est pas contestable et ce n’est pas contesté.
Ceci dit, on observe fréquemment en montagne que les neiges « éternelles » subissent une ablation superficielle lors de vagues de chaleur et par fort ensoleillement, ce qui a été le cas au Groenland ces derniers temps suite à un régime de hautes pressions qui ont aussi affecté une partie des USA.
Je rappelle que cette « fonte superficielle » n’a duré que 3 ou 4 jours.On aime bien jouer à « Hou, fais moi peur ! » , n’est-ce pas ?
-
Nestor 27 juillet 2012 12:20Salut Pierre ...
« une moyenne de 153 ans. Les fontes successives sont très facilement observées dans les carottes glaciaires. »
Ils ont même pu prouver que certaines espèces comme l’ours s’éteignaient tous les 153 ans et se recréaient dans la foulée ... Pas de quoi s’inquiéter l’ours et d’autres espèces eux aussi ont apparemment leurs cycles ! Ils disparaissent et réapparaissent, ou plutôt sont exterminés et ressuscités ... La nature est génial, trop top !
-
Nestor 27 juillet 2012 13:15Pierre ...
-
Bah pour reprendre Prigo allons y sur la flèche du temps.
C’est pourtant logique. -
Merci à Pierre de s’être donné la peine de répondre à cette intervention pour le moins vaseuse de Nestor, qui manifestement n’a pas bien lu l’article.
-
Ah la la, quand on vient de se faire prendre en flagrant-délit de trollage, il ne reste souvent plus que la fausse dérision...
-
Nestor 27 juillet 2012 19:15Salut Nicopol ...
Oui je sais, je sais ... Mais il y a 150 ans de ça les dommages collatéraux n’étaient pas si important ... De moins en moins de poisons dans l’océan ... etc ... etc ... Tu sais bien de quoi je parle . Donc l’activité humaine de nos jours n’est pas celle d’y a 150 ans et c’est bien possible que même si ce phénomène et cyclique ce coup-ci certaines espèces ne survivront pas à ce cycle auquel elles ont su faire face par le passé . Le cycle à lui même est supportable mais le cycle plus les dommages collatéraux créer pas l’homme le seront peut-être pas.
Puis ... Il y a des migrations de certaines espèces vers le grand nord et ça les Inuits sont formels il n’ont jamais vu ça ... Ces espèces venues du sud portent tort aux espèces locales ... Puis les Inuits parlent de vers qu’ils retrouvent dans leur bouffe, ça aussi c’est tout nouveau pour eux !
Alors faut peut-être faire attention à ne pas trop dédramatiser !
Je tiens à te dire que là pour mon explication je vais dans ton sens mais ne crois pas un seul instant au cycle de 150 ans ... Pour moi c’est faux !
En tout cas félicitation pour les réponses que tu donnes à chacun !
-
Nestor 27 juillet 2012 19:27« Ah la la, quand on vient de se faire prendre en flagrant-délit de trollage, il ne reste souvent plus que la fausse dérision... »
L’avenir dira qui est le trolleur ... La science amène des thèses pas des vérités .
-
-
Bonsoir Nestor,
Merci de ce message courtois.
Vous n’êtes donc pas convaincu par cette théorie de cycles climatiques. C’est votre droit, même si je pense personnellement, en toute objectivité, que nous disposons aujourd’hui de suffisamment d’études et d’observations sérieuses pour aller à l’appui de cette hypothèse (laquelle, d’ailleurs, n’est pas sortie de nulle part mais s’est justement imposée « visuellement » au vu du résultat d’un grand nombre d’observations et de reconstitutions du climat passé.
« En tout cas félicitation pour les réponses que tu donnes à chacun ! »
Merci ! Il me semble que c’est la moindre des choses d’assurer un « service après-vente » de ses articles !Cordialement,
-
Sur votre article... Ben oui, je ne nie pas qu’il y ait eu un réchauffement climatique pendant quelques décennies, ni que ce réchauffement ait eu à certains endroits des conséquences plutôt négatives sur l’environnement ; mais (i) dans d’autres endroits, ce réchauffement a des conséquences plutôt positives, (ii) il n’est pas démontré qu’il soit d’origine humaine et non parfaitement naturel, (iii) rien ne dit qu’il va se poursuivre, et il est même probable que la tendance est en train de s’inverser.
Vouloir s’opposer au « changement climatique », à ces successions multidécennales de réchauffements et de refroidissements et à leurs conséquences, c’est aussi absurde que d’être « contre » la rotation de la terre au motif qu’elle se traduit par un phénomène de saisons... On sait parfaitement se protéger du froid en hiver et de la chaleur en été ; il ne devrait pas être beaucoup plus compliqué, une fois qu’on les aura bien compris, de savoir s’adapter à ces cycles naturels à plus grande échelle !
-
Nestor 27 juillet 2012 20:28"Ben oui, je ne nie pas qu’il y ait eu un réchauffement climatique pendant quelques décennies, ni que ce réchauffement ait eu à certains endroits des conséquences plutôt négatives sur l’environnement ; mais (i) dans d’autres endroits, ce réchauffement a des conséquences plutôt positives.«
Nicopol tu imagines ce que tu es en train de dire, j’ai envie de te dire relis bien ta phrase ... C’est comme si tu disais que ce n’est pas grave que certaines choses soient exterminées puisque se sera profitable pour d’autres ... Comment veux-tu que je sois d’accord avec ça ? Des espèces qui disparaisses, des hommes qui ont leur milieu naturel anéanti n’est pour moi profitable à personne.
Je pense et surtout j’espère que tu a parlé trop vite, sinon de telles paroles venant d’un scientifique me sidèrent !
»Vouloir s’opposer au « changement climatique », à ces successions multidécennales de réchauffements et de refroidissements et à leurs conséquences, c’est aussi absurde que d’être « contre » la rotation de la terre au motif qu’elle se traduit par un phénomène de saisons... On sait parfaitement se protéger du froid en hiver et de la chaleur en été ; il ne devrait pas être beaucoup plus compliqué, une fois qu’on les aura bien compris, de savoir s’adapter à ces cycles naturels à plus grande échelle !«
Là dessus nous sommes d’accord on ne peut éviter ce qui est effectivement inévitable, il faut s’adapter ... Mais espérer qu’il ne soit pas trop tard n’est pas mal non plus, me parait plus humain et surtout moins défaitiste. Pourtant je suis souvent le premier à résumer ça en trois mots »c’est trop tard" mais au font de moi en vérité je garde toujours un espoir, l’espoir que toutes espèces puissent jouir de leur présent comme leur ascendances ont joui du leur .
Pour le cycle de 150 ans je n’y crois pas parce que je pense qu’à l’échelle terrestre ça fait court .
-
Je n’ai pas du tout dit que ce n’était « pas grave », j’ai dit que c’était un phénomène naturel cyclique. Un scientifique ne juge pas du caractère « positif » ou « négatif » en soi de la disparition ou au contraire de la croissance d’une espèce animale ou végétale donnée, il se contente de l’observer, de l’expliquer et de tenter d’en comprendre les conséquences.
Donc, je ne me réjouis bien entendu pas de la disparition de telle ou telle espèce de scarabées, ou de la dégradation des conditions de vie d’êtres humains dans certaines régions du globe ; et, cela vous a peut-être échappé, je suis le premier à espérer que nous trouverons les solutions pour savoir un jour nous protéger de l’impact de ces changements climatiques, à la hausse comme à la baisse.
« Pour le cycle de 150 ans je n’y crois pas parce que je pense qu’à l’échelle terrestre ça fait court . »
Mouais. Il n’est pas question de « croire » ou non à ces cycles, mais seulement du fait qu’on les observe. Et actuellement, de plus en plus d’études confirment l’existence de tels cycles de 60, 150, 1000 ans que sais-je encore. Après, vous pouvez ne pas y croire comme vous êtes libre de croire que la terre est plate. -
Donc en écoutant Nestor, la vie sur terre devrait encore comporter des dinosaures, des mégatérium et autres smilodon, en bref tout un tas de bestioles non addaptées à notre planète aujourd’hui ....
La nature n’a pas le droit selon vous Nestor d’avoir sa petite vie et de faire ses petits génocides, que seul sapiens en a le droit et le devoir ?
Sinon, vous êtes au courant que notre soleil est en train de changer, tant dans ses fréquences que dans sa polarité ?
Et selon vous, ces changements n’ont aucuns impactes sur notre planète et la vie qui se trouve dessus ?
Nos pôles sont en train de dériver et de plus en plus vite (de 11Cm par an en 1976 à plus de 55Km en 2010) et cela ne peut affecter la vie sur terre selon vous ? Cela affecte la géologie, le climat et aussi la psyché, mais non, ça ne peut pas venir de ça, seul sapiens est apte et autorisé à faire dans le dramatique ..... c’est bien ça ?
C’est bien la pensée unique ça évite de trop se poser qde question, vu que les réponses sont déjà données par la caste dominante ! -
Nestor 28 juillet 2012 15:51Wendingo ...
Je vais te résumer la chose vite faite ...
J’ai des potes paysans qui ont tout un tas de vieux produits toxiques style désherbants, fongicides, insecticides et ne savent pas quoi en faire ... J’ai peut-être trouvé la solution à leur problème ... Je vais trouver ton adresse et on ira tout déverser chez toi ...
Tu verras tu auras un magnifique gazon, bon tes mômes risquent de tomber gravement malade et de perdre la vie, mais c’est pas grave tu serras leur expliquer que de toute façon les pôles dérivent, que le soleil crame la terre et qu’une d’une manière ou d’une autre ça les aurait quand même tué ...
Quand on arrivera explique leur que même si ces produits sont hautement toxiques c’est pas grave la terre a déjà prévu leur mort comme tu viens de me l’expliquer !
-
Heuuu excusez moi Nestor, mais si vous lisez avec vos miches alors au moins laissez les répondre, cela évitera certainement un trop gros débit de conneries.
Vous voulez parler de quoi ? réchauffement ou bien pollution ?
Non je vous demande ça, pour la bonne raison que dans le cadre du climat, la pollution n’entre pas en ligne de compte ou a dose infinit decimale.
Donc svp, concentrez vous bien sur le climat, on verra pour vos déchets en temps voulu.
Bon pour faire simple, nous avons un bien plus sérieux et vaste problème que ce réchauffement médiatique et ce PB s’appel « le soleil » !
Ca ne vous parle peut être pas trop, mais dans sa phase actuelle, il peut nous faire n’importe quelle crapulerie, comme nous ramener à l’age de pierre, ou plus simplement nous exterminer et ce en moins de 48 H. Il est prêt là, il ne fait que nous faire patienter.
Il nous détruit notre bouclier magnétique, nous déplace les pôles, nous ruine le climat auquel nous sommes habitués et influance de façon majeur la géologie. Vos potes pâysans en font ils autant ?
Votre pollution qui vous semble chere, n’aura sa réelle importance que lorsque que notre soleil nous aura fait un coup de pute, ce qui selon les instituts concernés devrait arriver entre 2013 et 2015. (même pas question de 2012, c’est con, pour les contre arguments)
Vous savez ce que cela fait d’avoir les pôles magnétiques qui s’inversent ? Vous avez déjà vu le soleil se lever au sud ?
Et des éruptions solaires sans protection magnétique, vous connaissez ? c’est charmant, des aurores boréales au ras du sol la terre cramée sur 20 à 30 cm de profondeur, plus de technologie.
Et tout cela bercé par une géologie en folie et par la suite un climat qui affiche les °C en négatif 10 mois par an.
A chaque fois, c’est 98% de ce qui vit sur terre qui y passe, c’est rêglé comme du papier à musique. Et voila de quoi nous parlons.
Et c’est qu’après cela que nous pouvons parler pollution et c’est là que je vous rejoint, car grace à nos activités industrielles, la petite marge de 2% de survivant au niveau des espèces. ( J’ai bien dis « des espèces » et non des individus) Va réduir comme peau de chagrin, pour tomber dans un taux en décimale.
Mais vu que j’aime bien faire les choses dans l’ordre il est primordiale de commencer par le commencement, et à l’homo sapiens de ne pas s’ocroyer les grandes responsabilité au mépris de ses propres erreures, ses propres horreurs.
Voila pour ce qui est du climat actuel et ce sur quoi cela va déboucher prochainement -
Nestor 28 juillet 2012 21:49"Heuuu excusez moi Nestor, mais si vous lisez avec vos miches alors au moins laissez les répondre, cela évitera certainement un trop gros débit de conneries.
Vous voulez parler de quoi ? réchauffement ou bien pollution ?«Bon, tu parlais de génocide que la terre était capable de faire et moi je parlais du réchauffement de la terre créer par l’homme ... La réchaufement de la terre créer par l’homme n’est-il pas lui aussi une pollution ? Peut-être indirectement, mais on peut je pense le considérer comme tel ... Non ? C’est le fait de polluer qui réchauffe non, industries patati et patata je ne fais pas tout te citer ...
J’ai pris comme argument les produits toxiques pour dire que ce n’est pas parce que la terre, le soleil, l’inversement des pôles ou autres peu nous anéantir du jour au lendemain en un clin d’œil que nous sommes nous aussi obligés de continuer ce mode de vie qui pollue, qui réchauffe, qui détruit. Comme ce n’est pas parce que l’on va être anéantie par tel ou tel chose que je peux permettre de déverser des produits chimiques (mortels) autour de ta maison la où jouent tes enfants ...
Ce que je voulais expliquer, c’est que même si les espèces peuvent être anéanties par autre que l’homme c’est pas une raison pour que l’homme s’en foute totalement de la planéte en se disant de toute façon nous sommes (les espèces) condamnées, alors à quoi bon se faire chier à changer quoi que ce soit !
Ce que je dis plus là en dessus répond aussi à cette phrase → »on verra pour vos déchets en temps voulu. "
Pour le reste de ton commentaire, bien-sûr je trouve que ça fait flipper et que je me sens concerné. Comme toi je m’informe sur tout ce qui pourrait arriver. Bien sûr un mauvais tour de notre soleil qui créerait un inversement des pôles ou autres truc que l’on ne s’imagine même pas, je suis effectivement conscient de ça !
Mais je suis aussi conscient qu’un tel cataclysme je ne peux comme toi ni personne rien y changer, par contre la pollution et le réchauffement ça oui, il y a moyen de l’améliorer, c’est de l’échelle de l’homme ...
« la pollution n’entre pas en ligne de compte ou a dose infinit decimale. »
C’est pas une raison pour continuer à l’augmenter et de s’en foutre, car pour l’instant le soleil ne nous as pas anéantie et les aurores boréales existaient avant l’homme donc on peut oui se dire que le soleil ou autre peuvent nous anéantir, mais rien n’est sûr et de toute façon même si la dose dont tu parles était une réalité ce n’est pas une raison pour continuer à déglinguer la planète ...
De ce coté là la science amène des thèses pas des vérités, on pourra parler de vérité le jour où il sera trop tard pour nous, mais avant ça on est sûr de rien, par contre la pollution et le réchauffement eux sont bels et bien réels ...
En tout cas d’en parler reste intéressant et je dirais reste malheureusement intéressant car ça prouve que nous (les espèces) sommes oui malheureusement à la merci de tout un tas de trucs, mais il a les trucs que l’on peut changer ou modifier et il y a d’autres truc contre lesquels on ne peut malheureusement rien ...
-
@ Nestor ;
Mais il a réchauffé quoi ton babouin à la con que t’appel « homme » ????
Tu crois quoi , que toi et ta troupe de maccaques endiablés vous êtes plus costaud que le soleil ????
Ce merdier tourne depuis 7.5 milliard d’année , fait 1300 fois la taille de notre planète pompe plus de 300 million de tonne d’hydrogène à la seconde, te rebalance toutes les couleurs de rayonnement possible et imaginable dont certains que l’on ne connait même pas et tu veux faire pire que lui ???
Mais dans tes rêve mon gars, la seule polution du à l’homme dans cette histoire c’est la polution cérébrale que certains enflés vous ont fouttue dans le crane !
Ton réchauffement à la con n’aura même pas duré 15 ans et le pire et ça tu devrais quand même le savoir si tu n’est pas pas dans le cadrede la pensée unique, c’est que ton réchauffement de mes deux il s’est fait ressentir jusque sur Mars , Venus, Jupiter, Saturne ....
Putain vous êtes fort les mec, vous avez réussi à poluer des lieux où vous n’etes jamais allé !!
Redescent sur terre et de ton pied d’estale mon gros, sapiens et ses 1500Cm3 de merde cérébrale n’a aucunment les capacité de faire un tel truc, seul une puissance infinimant supérieur le peut.
Toute notre industrie ne rebalance même pas 1% de de ce que rejette les océans en CO² ..... 0,47% pour être éxacte.
Arrète donc de voir ton espèce plus grande quelle n’est et quelle arrète de vouloir péter plus haut que son cul, le jours ou vous pollurez autant qu’un volcan, ou qu’une tempète solaire faites moi signe, parce que là vous aurez fait un miracle, mais pour l’instant cette théorie réchauffiste, est en train de vous masquer l’essentiel et c’est le but recherché .... détourner l’attention.
T’a pas encore capté que ceux qui te bourrent le crane avec cette connerie faramineuse sont les même qui te vende les « guerres propres » « les guerres humanitaires », tu ne les crois plus quand il s’agit de politique mais là tu gobe ?! -
Rechauffement solaire en vidéo si ce coup là elle passe ...
http://www.youtube.com/watch?v=DeLpGSF7SLs -
Au fait Nestor, tu sais comment on refroidit une pièce ? en la remplissant de CO² !
donc explique moi comment un gaz froid peut réchauffer ?
Ton monde se refroidit actuellement (-1°C depuis 2005) pourtant les activités humaines n’ont pas réduit ..... selon toi c’est la taxe carbone qui rafraichit l’atmoshpère ou quelques connards vous auraient bourrés le mou ? -
Nestor 29 juillet 2012 22:32Salut Wendigo ...
Bon je tiens à te dire que ton premier com m’a bien fait marrer, pas dans le sens où je me fous de ta gueule, mais de la façon dont tu l’exposes ...Il m’a bien explosé, bien marrant !
T’as un bon humour et une bonne répartie ... t’as l’air sympa !
Sinon bon ben je l’ai compris ce message ... On va tous crever ... Je peux donc continuer de fumer comme un pompier ...
J’ai vu ta vidéo, d’accord les planètes se réchauffent ... À coté de ça l’univers se refroidit, les galaxie s’éloignent les unes des autres ... Je sais que ça changera pas grand chose (je préfère te le préciser parce que je suis sûr que t’aurais cru que je voulais dire que ça compenserait) ...
Pour la pièce, il me semble que j’ai déjà entendu parler de ça ... J’ai fait beaucoup de biologie, physique et de chimie et plein plein d’expériences en physique et chimie ... Des fois même des trucs de dingues. Avec des potes une fois nous avons même failli faire sauter une baraque, un des mur de la maison a volé en éclat et nous on s’est retrouvé tous les quatre projetés à travers une grande pièce. Un de mes potes a fini à l’hosto dans le comas et un autre c’est cassé un bras et la mâchoire il est retombé sur un table en inox ... Nous les deux autres nous avions quelques égratignures mais bon ça a été, par contre on entendait plus rien ... T’aurais vu cette déflagration un truc de ouf ... Un truc qui pète bien sec ... Hydrogène quoi !
Bon sinon fait quant même attention à ne pas trop déglinguer mère nature en attendant que le soleil nous explique sa façon de voir les choses ... (Ma « tenacitude » ne me lâche que très rarement).
Et si je devais résumé ce que tu dis, je dirai que le soleil et comme la mère poule qui couve (réchauffe) ses œufs (les planètes) pour les faire éclore ( .... ) ...
-
Nestor 29 juillet 2012 22:41À aussi j’ai oublié de te dire que si ça se trouve c’est peut-être à toi qu’on bourre le mou pour que tu continues à consommer comme un cochon sans te faire de bile ...
-
Bonjour,
A ceux qui pensent qu’il n’existe pas de voies dissidentes au sein de la communauté scientifique - la vraie - il y a eu une réunion regroupant plus de 1000 scientifiques fortement climatosceptiques en 2008, 2009 et 2010 - à comparer aux 52 scientifiques de l’IPCC qui dicte l’évolution du climat - que vous pouvez retrouver ici :
Parmi eux, il y a certains membres de l’IPCC, des anciens de la NASA, un prix Nobel, etc. Pas que des guignols donc.
Vous pouvez aussi lire cet article, plus court et qui relie également les problématiques environnementales et financières.
http://globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=32024
Tout est en anglais, je n’ai pas le temps de traduire pour les francophones, désolé. Deux phrases choisies du rapport de 2010 :
« Toute analyse scientifique raisonnable doit conclure que cette théorie est fausse !! » Dr. Leonard Weinstein, a travaillé 35 ans à la NASA et y a fini sa carrière en tant que Senior Research Scientist.
« S’il vous plaît, restez calme : la Terre va se réchauffer toute seule. Le contrôle du climat n’est pas à notre portée... La Terre ne se soucie pas des gouvernements ou de la législation. Vous ne pouvez pas vraiment trouver de réchauffement global dans les observations climatiques actuelles. Le changement climatique est une affaire de temps géologiques, quelque chose que la Terre effectue de façon routinière elle-même sans demander l’autorisation de quiconque ou en s’en expliquant. » Dr. Robert B. Laughlin, prix Nobel de physique.
-
@Par Al West (xxx.xxx.xxx.219) 27 juillet 12:56
Commentaire pertinent...
Il vaut mieux parler de changement climatique.
C’est un événement cyclique...
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
Avis bourrés de termes subjectifs et appuyés sur aucune publication.
Il y a bien des débats au sein de la communauté scientifique mais cela ne veut pas dire que c’est les contre et les pour qui s’affrontent. C’est bien plus complexe que cela. En attendant, la théorie dominante reste que l’envoi massif de GES dans l’atmosphère réchauffe(era) celle-ci, toute chose égale par ailleurs.
Le reste n’est que politique et idéologie. -
Bonjour chria,
Soit vous n’avez pas lu le rapport dont je donne le lien, soit vous mentez éhontément. Il est très clairement prouvé dans ce rapport, liens à l’appui, que d’une part les scientifiques défendant la théorie officielle ne sont pas aussi nombreux que prétendu, que les lobbys exercent une immense pression pour promouvoir la version unique, et que de très nombreux scientifiques de renommée internationale rejettent la version officielle.
Les publications ne prouvent absolument rien, c’est celui qui finance le journal scientifique qui contrôle ce qui y est publié. Vous n’avez qu’à lire les avis des scientifiques donnés dans les lettres ouvertes qu’ils ont écrites entre autres à Barack Obama, Angela Merkel ou Ban Ki Moon.
Je ferai remarquer aux autres lecteurs que vous mettez par ailleurs une hargne évidente à contredire chaque message qui envisage une version différente de celle promue par le GIEC.
J’invite donc tous les lecteurs anglophones à lire ledit rapport pour constater l’absence de débat scientifique qu’il y a à ce propos.
-
a part le soleil, il y a aussi des « petits » brise glace qui font des routes pour les tankers
des camions qui approvionnent des stations de craquage de la glace contenant du gaz
etc-
Sauf que
1) l’écologie politique et la science climatique ne sont pas du tout la même chose... Même si les avis du Giec rejoignent la vision des écolos (et alors ?).
2) il n’y a pas d’exemple de découverte scientifique qui aurait remis en cause le fonctionnement du système climatique tel que compris et le rôle des GES...Tout ça n’est que du bla bla sans fondement.
-
@ Edelweiss
Merci de votre intervention très pertinente.
@ Chria
Vous alignez quand même une série de déclaration péremptoire sur le fait que « aucune découverte, aucun scientifique sérieux etc. ne remet en cause la théorie du GIE ». Malheureusement pour vous, c’est tout simplement FAUX.
Allez, un exemple parmi d’autres pour vous faire plaisir : TOUS les modèles d’effet de serre utilisés par le GIEC prédisent que le réchauffement climatique devrait être plus important au-dessus de l’équateur dans la partie supérieure de la troposphère (10 km d’altitude). C’est le fameux « hot spot », considéré comme la « signature » de l’effet de serre et qui, sil était observé, serait donc une confirmation éclatante de la validité des projections des modèles. Hélas... Que croyez-vous que les mesures de températures par ballon-sonde et satellite ont montré ? Que cette zone de l’atmosphère se réchauffe environ 10 fois moins que prévu par les modèles, et semblent même plus froide que son environnement ! Damned ! Voici une prédiction majeure des théories du GIEC qui est radicalement contredite par l’observation ! Dans n’importe quel débat scientifique, cet énorme écart prévision-réalité remettrait sérieusement en cause les modèles théoriques de l’effet de serre. Croyez-vous que cela ait été le cas en climatologie ? On rigole.
En affirmant que rien ne remet en cause les théories du GIEC, vous ne faites donc que répéter comme un perroquet la désinformation d’Al Gore et du GIEC selon laquelle « the science is settled ». Vous accusez les autres d’ « idéologie », mais vos interventions démontrent que c’est vous qui êtes partisan d’une thèse fausse, ou du moins sérieusement fragilisée, en refusant d’admettre qu’il y a peut-être un problème. C’est très exactement le contraire d’une démarche scientifique telle que définie par Carl Popper, laquelle consiste à défendre un modèle tant que les faits ne le contredisent pas, mais à être le premier à le remettre en question ou à l’abandonner si des éléments viennent l’invalider.
-
Concernant la fonte des glaciers, elle peut être due à trois facteurs : la température, les précipitations et la luminosité. Les deux derniers facteurs sont reliés par une corrélation inverse. Or, précipitations et surtout luminosité sont, de loin, les facteurs dominants, la température n’agissant qu’à la marge des grands glaciers.
Exemple : les « neiges » du Kilimandjaro disparaissent à une altitude où la température demeure négative toute l’année. Leur disparition est imputable à une baisse des précipitations et à une augmentation de la luminosité. La glace y disparaît par sublimation.
Ainsi, l’évolution des glaciers ne nous dit rien sur l’évolution des températures. Au contraire même, une élévation des températures augmente le contenu d’eau vapeur dans l’air et baisse sa luminosité. Des études ont montré que l’élévation des températures engendre une augmentation des précipitations. Bien sûr, tout ceci n’est valable qu’en régime « normal », pas en période glaciaire (baisse d’au moins 5°C des températures).
PS : le raisonnement sur la glace de mer (les banquises) est complètement différent.
-
Bonjour M. Lasson,
Merci pour votre intervention qui contribue à ramener sur le terrain scientifique cette discussion autour de l’évolution des glaciers.
Effectivement, il n’est pas certain qu’il y ait un lien direct entre température et fonte des glaciers ; c’est bien les partisans de l’« effet de serre » qui font appel à cette loi de cause-à-effet simpliste pour nous faire croire que le « réchauffement climatique » va faire fondre les glaciers et monter le niveau de la mer.
E,n revanche, il semble bien y avoir un lien entre l’évolution des glaciers et l’AMO, qui laisse à penser qu’un 4ième facteur pourrait intervenir, celui de la circulation thermohaline ; mais à ma connaissance, il n’existe pas à ce jour de théorie scientifique pour expliquer ce lien (mais je peux me tromper). Toujours est-il qu’on commence à percevoir aujourd’hui toute une série de phénomènes climatiques obéissant à des cycles d’environ 60 ans ; la température et la fonte des glaciers n’auraient donc sans doute pas de lien de causalité direct entre eux, mais un même facteur explicatif lié aux AMO (dont on se doute de plus en plus qu’elles soient elles-mêmes reliées aux cycles du soleil).
-
Bonjour Nicopol,
Je suis très dubitatif sur un lien entre AMO et évolution des glaciers (auriez-vous une référence dans ce sens ?). Par contre, le lien entre AMO et banquise (glace de mer) est lui très évident... Peut-être avez-vous confondu les deux ?
PS : sauf erreur de ma part, les équipes de CLOUD ont publié un premier article l’an dernier. Bien que très prudent, l’article confirme l’hypothèse de Svensmark.
-
Bonjour M. Lasson,
Sur le lien AMO / glaciers : comme je l’ai précisé, il n’existe pas à ma connaissance d’hypothèse précise aujourd’hui concernant un mécanisme qui lierait AMO et glaciers (je parle bien des glaciers continentaux). Par contre, on a mis en évidence d’une part une corrélation entre température et fonte des glaciers (je cite quelques publications récentes dans mon article), d’autre part une corrélation entre AMO et température (j’ai mis le lien dans mon article : http://www.lanl.gov/source/orgs/ees/ees14/pdfs/09Chlylek.pdf). Ceci indique donc mécaniquement qu’il y a aussi une corrélation entre AMO et fontes des glaciers.
Maintenant, effectivement à ma connaissance il n’y a pas eu de publication scientifique proposant un mécanisme précis expliquant cette corrélation. Mais une possibilité toute simple serait que l’AMO influe sur la température qui à son tour influe sur la fonte des glaciers...
Concernant le premier article publié sur l’expérience CLOUD : là aussi, je le cite dans mon article avec même le lien :
http://press.web.cern.ch/press/PressReleases/Releases2011/PR15.11E.html
SI je puis me permettre, il me semble donc que vous n’avez pas lu très en détail l’article, ou du moins que vous n’avez pas eu la curiosité d’ouvrir les liens !
Cordialement,
-
Cet article se résume à 2 points :
1) L’auteur découvre en lisant l’article relatant le dégel presque total de la surface de la calotte du Groenland que cela s’est déjà produit dans le passé.
2) Il nous expose (rapidement) la théorie de Svensmark selon laquelle le rayonnement solaire serait la principale cause du réchauffement climatique observé.Notre auteur se sert de ces 2 points, qui n’ont pas grand chose à voir, pour démontrer par un raisonnement très spécieux que l’ensemble des travaux du GIEC est à jeter.
Bof, on dirait du Claude Allègre...
-
Vous n’avez pas bien saisi le raisonnement, me semble-t-il.
1) L’auteur découvre en lisant l’article relatant le dégel presque total de la surface de la calotte du Groenland que cela s’est déjà produit dans le passé.
Je ne l’ai pas « découvert » en lisant cet article, puisque j’indique justement que, pour ceux qui suivent d’un peu près l’état de la science climatique, c’est tout sauf une surprise car déjà démontré par plusieurs études antérieures.
Or, il est bien clair que ces observations suffisent à remettre en question la théorie du GIEC, dont les modèles à effet de serre ne peuvent tout simplement pas reconstituer et expliquer ces variations cycliques (et pour cause, ils ne prennent pas en compte de tels phénomènes naturels cycliques, mais seulement le CO2 anthropique et les rétroactions positives qui vont bien). Ceci montre que, au mieux la théorie du GIEC est incomplète, au pire elle est fausse.
2) Il nous expose (rapidement) la théorie de Svensmark selon laquelle le rayonnement solaire serait la principale cause du réchauffement climatique observé.
Je me contente d’y faire mention, effectivement rapidement, pour mentionner le fait qu’il existe une théorie alternative à celle du GIEC qui semble incapable d« expliquer correctement ces phénomènes cycliques.»Notre auteur se sert de ces 2 points, qui n’ont pas grand chose à voir, pour démontrer par un raisonnement très spécieux que l’ensemble des travaux du GIEC est à jeter.«
Pas du tout. Je n’ai besoin que du premier point pour démontrer par un raisonnement qui n’a rien de spécieux (ou alors il vous faut le prouver) que la théorie fondamentale du GIEC est déficiente. Le 2ième point n’est là que pour rappeler l’existence de cette théorie alternative a priori plus prometteuse.Vous me reprochez donc un »raisonnement spécieux", mais ce raisonnement sort de votre imagination et ne correspond en rien à la logique de l’article. Tout ça pour dire que votre intervention est un peu à côté de la plaque...
-
Moi, je suis nul en scientisme.
Que l’on m’explique, si les calottes fondent, à quelle température l’eau de fonte se mêle-telle à l’eau de l’océan ? Et quelle serait l’action sur le Gulf Stream ? Parce que s’il s’arrête, il va falloir prévoir du chauffage pour presque toute l’année.-
Ce n’est pas la température de l’eau de fonte qui est à prendre en compte, mais juste la salinité de l’eau océanique, l’eau douce plus légère fait plongé l’eau plus fortement chargé en sel, une fois arrivé vers 1m de profondeur, le courant thermohalin qu’est le Gulfstream s’arrète entrainant dans sa chute le jetstream et apportant sur l’europe une glaciation.
Et c’est ce qui vient de se passé ce printemps, d’où la météo de merde que nous avons depuis deux mois, normal les courants aériens nous viennent actuellement du pole nord.
Mais shutt je ne t’ai rien dit, les autorité sont avertient par la NASA le SSRC et bien d’autres instituts depuis 1998.
La théorie du réchauffement c’est pour faire diversion, vu qu’il ne reste pas assez de carburant pour chauffer tout le monde nos élites ont tranchés. -
L’auteur va un peu trop loin compte tenu des éléments qu’il avance,
le dégel du Groenland est bien sur un exemple typique de ’l’inculture scientifique des journalistes, quand on lit la revue de presse c’est plutôt 87 du Groenland a fondu !Tout ce débat repose sur la foi, certains pensent qu’on comprend les paramètres qui influent sur le climat, d’autres non...Mais paradoxalement , c’est le fait que es modèles climatique puisse prédire ce qui va se passer et simule correctement le climat qui donnerait des éléments en faveur de la théorie du giec !DONC on verra !Un point me chiffonne, c’est les corrélations intrigantes entre activité solaire et climat, on pense ce qu’on veut mais c’est une épine dans le pied des théories du giec.Pour le reste le giec et surtout ceux parmi les verts qui soutiennent ces théories de façon idéologique font très bien eux m^me leur propre contre publicité.PS je ne suis pas regardant sur l’orthographe et la grammaire mais septique à la place de sceptique au débutt je me demandais si c’etait de l’humour.-
En fait les corrélations entre l’activité solaire et la température ne sont pas évidentes. Il y a un débat scientifique là dessus qui n’est pas clos.
En gros les climatologues reconnaissent que le rayonnement solaire a joué un rôle dans les changements climatiques du passé (via le formation des nuages, pour faire simple). Pour ce qui concerne le réchauffement actuel, il est très bien corrélé à l’activité industrielle (le rejet de CO2) mais de façon beaucoup moins évidente au rayonnement solaire. -
Bonjour,
Merci pour votre message plein de bon sens.
"Mais paradoxalement , c’est le fait que es modèles climatique puisse prédire ce qui va se passer et simule correctement le climat qui donnerait des éléments en faveur de la théorie du giec !«
C’est bien le coeur du débat ! Nous avons d’un côté des modèles à effet de serre qui ne permettent pas de reconstituer l’évolution passée de certains phénomènes climatiques et n’avaient pas prévu la période de refroidissement actuelle ; de l’autre, des théories solaristes qui expliquent beaucoup mieux l’évolution historique du climat et avaient prédit, ou du moins expliquent de façon satisfaisante, le refroidissement actuel. Entre ces 2 modèles, mon choix est donc vite fait.
»Pour le reste le giec et surtout ceux parmi les verts qui soutiennent ces théories de façon idéologique font très bien eux m^me leur propre contre publicité.«
C’est exactement cela ! L’acharnement des partisans de la théorie du GIEC à défendre envers et contre tout leur position est non seulement non-scientifique, mais encore contre-productive au vu de leurs objectifs louables en soi de meilleure protection de l’environnement.
»PS je ne suis pas regardant sur l’orthographe et la grammaire mais septique à la place de sceptique au débutt je me demandais si c’etait de l’humour."
Malencontreuse coquille qui avait échappé à ma relecture... Mais je ne dois pas être le premier à la faire !
-
@ Corbeau
Ce que vous dites est inexact. Sur une courte période (en gros fin 70 - début 2000), la théorie de l’effet de serre permet effectivement de retrouver la hausse de température constatée ; mais encore faut-il rappeler que c’est en injectant dans les modèles un certain nombre de « rétroactions positives » sans lesquelles le seul effet de serre ne permettrait de retrouver qu’une faible proportion de la hausse constatée. Or, ces rétroactions positives restent des hypothèses non démontrées scientifiquement ; au contraire, certaines études basées sur l’observation montrent que pour certaines d’entre elles, ce que l’on intègre comme rétroaction positive dans les modèles climatiques fonctionne dans la réalité comme une rétroaction... négative.
C’est en particulier le cas de la rétroaction positive fondamentale hausse du CO2 -> hausse de la température -> hausse de l’évaporation des océans -> hausse de la vapeur d’eau -> hausse de l’effet de serre -> hausse de la température etc. La capacité des modèles du GIEC à retrouver la hausse de température des années 80 et 90 dépend de façon essentielle de cette rétroaction. Mais, fatalitas ! Les observations scientifiques montrent que au contraire cette rétroaction est négative : la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère a diminué, et non augmenté, sur la même période ! Voilà qui contredit radicalement une hypothèse clef des modèles du GIEC ; et bien évidemment, si vous enlevez cette rétroaction ou la prenez en compte négativement, vos modèles seront tout à fait incapables de retrouver la hausse de température de ces décennies !
Donc, contrairement à ce que vous dites, le réchauffement de la fin du XXième siècle n’est pas du tout bien corrélé avec l’activité humaine, bien au contraire. Par ailleurs, actuellement, il n’y a pas de réchauffement : il y a stagnation, voire refroidissement. Et ça, les modèles climatiques à effet de serre sont totalement incapables de l’expliquer. Même les spécialistes de ces modèles utilisés par le GIEC le reconnaissent et s’interrogent aujourd’hui sur ce point (voir le lien dans mon article).
Au contraire, et là encore contrairement à ce que vous dites, la baisse de température actuelle est tout à fait cohérente avec l’évolution des cycles solaires, qui montrent une intensification depuis en gros le milieu des années 70. Au contraire, on pense aujourd’hui que le soleil est en train d’entrer dans un cycle « bas » qui est tout à fait cohérent avec la baisse constatée ces dernières années ; la crainte serait même que l’on entre dans un « Grand Minimum Solaire » et que donc le refroidissement s’intensifie. On ne devrait donc pas tarder à voir resurgir des prévisions alarmistes comme celles des années 70 sur un « nouvel âge glaciaire » !
Pour une revue de l’état de la recherche scientifique actuelle sur les corrélations soleil - climat, voir http://www.pensee-unique.fr/theses.html#opposant (encore une fois, vous pouvez penser ce que vous voulez de la partialité de l’auteur du site, cela ne remet pas en question le sérieux et la validité des études et articles scientifiques auxquels il fait référence).
Pour ce qui est du SOLEIL, l’explosion permanente et continue qui nous réchauffe n’est pas parfaitement constante. Elle subit des variations cycliques (tous les onze ans environ) au cours desquelles le soleil semble « pulser », c’est à dire que le soleil rentre périodiquement en éruption puis se calme peu à peu jusqu’aux éruptions suivantes. L’amplitude de ces suites d’éruptions n’est pas constante d’un cycle à l’autre, pas plus que leur durée (autour de 11 ans) et, justement, notre soleil est l’objet, depuis quelques dizaines d’années, d’une série de pulsations particulièrement énergiques...assez rares dans l’histoire récente de notre système solaire .
-
En effet, il y a beaucoup de corrélation climat/activité solaire mais surtout au point de vue local, le climat est avant tout une machine avec des circulations de fluides, il n’y a guère que le CO2 ou la l’intensité du rayonnement solaire qui puissent avoir des effets « globaux ».
-
Pour les gaz à effet de serre (car il n’y a pas que le CO2), le lien avec la température n’est pas encore démontré avec certitude aujourd’hui (la thèse qui semble plutôt prometteuse est celle, inverse, qui consiste à dire que c’est la température qui fait évoluer le CO2 - pas celui d’origine humaine, bien sûr, mais le CO2 global - par rejet du CO2 contenu dans les océans).
Pour le soleil, ce n’est pas à proprement parler l’intensité qui influe sur le climat : les calculs montrent qu’une variation d’intensité de la lumière solaire arrivant sur notre planète n’a qu’un impact marginal (et c’est d’ailleurs bien cela qui conduit les adversaires de la thèse solaristes à écarter ou minimiser l’effet du soleil dans leurs modèles). Le mécanisme qui est envisagé actuellement, notamment par Svenmark, n’a rien à voir avec l’intensité : c’est celui d’un lien activité solaire -> rayons cosmiques -> formation des nuages -> climat. L’expérience CLOUD en cours est en train de vérifier le lien rayons cosmiques -> formation des nuages.
-
Le réchauffement climatique provient de la surconsommation actuelle, dont la déforestation est aussi une des composantes, comme les glaces du groenland (pays vert du nom d’origine pour vous faire plaisir). Les 3ème et 4ème pays les plus producteurs de Co2 sont le Brésil et l’Indonésie, qui par la culture intensive détruise les espaces de vie végétales et animales, et la participation des forêts à l’oxygène.
En quittant le monde des glaces (vertes ?), on apprends que l’acidification des océans, c’est à dire les zones mortes (taper et voir sur wikipédia) asphyxie, diminue la vie marine et ne permets plus les transferts d’oxygène vers l’atmosphère (ce qui était plus courant en 1889). En poursuivant, on constate une desertification des sols, un appauvrissement des sols qui sont des lieux de stockage de Co2, et dont la culture intensive qui se développe depuis la seconde révolution agricole, réduits les capacités terrestres de participer au cycle (très méconnnu visiblement) du carbone.
Si on poursuit sa recherche, on constate que les rejets de gazs à effets de serre ont augmentés depuis la seconde révolution, industrielle, c’est à dire bien après 1889. Le développement du charbon, et du pétrole après cette date, a permis de commercialiser des produits à l’échelle mondiale. Le seuil scientifique de Co2 dans l’atmosphère est scientifiquement calculé à 350 ppm, et a été dépassé à environ 390 ppm.
On peut se contenter de la (très contestée) bourse du carbone, et ses apports monétaires, qui n’empêche pas le Canada de s’y retirer avec une dette de 30 milliards de dollars canadiens, afin de l’effacer. De parler des bénéficiaires d’une capitalisation boursière, qui se veut être le plus « proche » d’une bio-compatibilité.
L’acidification des océans, la progression des rejets de carbone et de méthane, l’épuisement des sols, la déforestation ou la diminution de la biodiversité expliquent apparemment les bénéfices de la bourse de carbone (?).
-
Les réchaufistes = JO chauds et ensoleillés
Les antis = gros riques d’orage et de déluges en continuité de ce que nous avons vécu ces derniers mois
http://twitpic.com/aa6k36/full
http://www.weatheraction.com/docs/WANews12No31.pdfLa cause ? tout simplement le déplacement du gulfstream sous l’influence autre que le co2 ou bien son incensibilité au média....
-
Vous mettez un lien pour votre deuxième affirmation, mais aucune pour la première. Voilà de nouveau un bel exemple de caricature.
Le climat est un phénomène global et la température est établie en faisant cette moyenne globale. S’il y a un déluge sur les JO de Londre et que la Russie, les Etats Unis et l’Amérique du Sud sont sous une chaleur intense, l’effet de ce déluge sera ridicule sur le calcul de cette moyenne.
Quant au Gulf Stream, s’il se ralentit c’est, a priori, du fait du réchauffement des masses d’eau au nord, ce qui a pour effet d’atténuer la différence de température Nord/Sud et donc l’effet de tapis roulant de ce courant.
-
à l’auteur
"Voilà qui est très gênant pour les modèles climatiques du GIEC : en ne faisant intervenir quasiment aucun mécanisme d’origine naturel dans leur modèle, mais seulement un « forçage anthropique » lié aux gaz à effet de serre".
Ça c’est complètement faux.
D’abord il n’y a pas de « modèle du GIEC » ; il y a plusieurs modèles indépendants développés par des équipes de chercheurs, indépendamment les unes des autres, de nationalités différentes, qui tiennent compte bien évidemment de tous les paramètres naturels (astronomiques, géologiques, paramètres liés à l’atmosphère, aux océans, à la biosphère, à la cryosphère) qui interviennent et déterminent le régime climatique des différentes régions du globe.
Il se trouve que lorsqu’il n’est tenu compte que des seules émissions de CO2 d’origine naturelle, les modèles reflètent à peu près correctement les observations faites sur l’évolution du climat jusqu’aux alentours de 1950 et s’en écartent assez nettement ensuite, alors que si l’on intègre le surplus d’émission de CO2 lié aux activités humaines depuis le début de l’ère industrielle, le résultat qui ressort de ces modèles (indépendants, encore une fois) devient cohérent avec les variations climatiques observées.
C’est tout ce que rapporte le GIEC qui en conclut logiquement que les émissions d’origine humaine participent très probablement (avec degré de fiabilité proche de 99%, je crois) aux variations du climat. Rien de plus.
En quoi ce constat est-il choquant ? L’inverse serait plutôt surprenant.
Qu’est-ce qui vous chagrine tant, là-dedans ?
-
J’ai répondu plus ou moins à vos arguments dans d’autres réponses auxquelles je vous renvoie.
Pour résumer, il est tout simplement faux de dire que les modèles d’effet de serre permettent de reconstituer de façon satisfaisante les variations climatiques observées. En effet
(i) les modèles d’effet de serre ne reconstituent la hausse de température des années 80 et 90 qu’en rajoutant des « rétroactions positives », et en premier lieu l’effet de la vapeur d’eau ; or, les observations montrent qu’il s’agit au contraire probablement d’une rétroaction négative (c’est-à-dire que la concentration en vapeur d’eau n’augmente pas dans l’atmosphère lorsque la température augmente, mais diminue). Et, sans cette rétroaction positive, les modèles d’effet de serre n’expliquent plus du tout cette hausse de température par le seul effet CO2
(ii) les modèles d’effet de serre ne permettent pas d’expliquer le refroidissement actuel, ni celui des années 50-60 du reste.
Ces 2 constatations factuelles et relativement banales suffisent, me semble-t-il, à avoir des doutes sérieux sur le fait que "les émissions d’origine humaine participent très probablement (avec degré de fiabilité proche de 99%, je crois) aux variations du climat« . Rien de plus.Ce qui me choque et me chagrine, comme vous dites, c’est donc de voir présentée comme »certaine à 99%" une théorie validée par des modèles complètement faux (car prenant en compte des rétroactions positives inexistantes, et minimisant au contraire l’effet de l’activité solaire), et de plus en plus remise en question par l’observation.
-
lulupipistrelle 27 juillet 2012 21:21@L’auteur : juste en écoutant la radio, j’avais bien compris la manip...
Merci quand même pour votre belle démonstration.
Le sujet est difficile : il n’ y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... et comprendre.
-
@AUTEUR/Par NICOPOL (xxx.xxx.xxx.12) 27 juillet 19:42
Vous dites : « la théorie de l’effet de serre permet effectivement de retrouver la hausse de température constatée »
Maintenant que vous le dites...
Si c’est le seul modèle que l’on envisage alors effectivement c’est totalement faux. C’est évident.
Je me souviens aussi que la hausse de la température sera dû en grande partie à la pollution humaine, notamment grâce à des preuves de dépôts de suie [un truc noir] sur les glaces de pôle nord.
Ce que je veux dire c’est que si le changement climatique devrait avoir lieu, c’est cette pollution qui va l’accélerer ce qui ne veut pas dire que la pollution en est à l’origine.
Une nuance de taille à mon avis.
Deuxième remarque :
On constate que les variations de températures sont importantes.
Il fait très froid et très chaud. Rien avoir avec le réchauffement climatique.
Prédire l’état de la météorologie sur le long terme est à mon avis plus qu’hasardeux.
On sait pertinemment que les paramètres et les modèles sont ultracomplexes.
Rien que les mathématiques qui traitent de l’écoulement d’un simple fluide est déjà fastidieux...
Juste pour rappel :
« En effet, même si l’écoulement d’un fluide (newtonien) est régi par des équations connues, les Équations de Navier-Stokes, dans l’approximation des milieux continus, ces équations n’ont pas de solution analytique, sauf cas très particuliers, et leur résolution numérique (simulation directe) est à l’heure actuelle limitée à certaines configurations académiques, la puissance des ordinateurs étant très insuffisante, et le restera pour encore de nombreuses décennies »(source : Modélisation des turbulences - Wikipédia)
"En mécanique des fluides, les équations de Navier-Stokes sont des équations aux dérivées partielles non linéaires qui sont censées décrire le mouvement des fluides « newtoniens » (liquide et gaz visqueux ordinaires) dans l’approximation des milieux continus. La résolution de ces équations modélisant un fluide comme un milieu continu à une seule phase incompressible, si elle est possible, est ardue. La cohérence mathématique de ces équations non linéaires n’est pas démontrée. Mais elles permettent souvent par une résolution approchée de proposer une modélisation des courants océaniques et des mouvements des masses d’air de l’atmosphère pour les météorologistes, la simulation numérique du comportement des gratte-ciel ou des ponts sous l’action du vent pour les architectes et ingénieurs, des avions, trains ou voitures à grandes vitesse pour leurs bureaux d’études concepteurs, mais aussi le trivial écoulement de l’eau dans un tuyau et de nombreux autres phénomènes d’écoulement de divers fluides"(source : Équations de Navier-Stokes - Wikipédia)
A moins d’être hyppocrite ou malhonnête, il est évident que l’on ne peut que faire des estimations de courtes durées et par approximation, mais pas des certitudes comme le laisserait supposer certains.
J’avais lu un papier sur Euler et NavierStokes il n’y a pas longtemps... Donc...
Bref, avant d’aborder un tel sujet, on demandera à tout un chacun de prendre un minimum de recul...
[sinon nous allons nous disputer comme des chiffoniers ; très peu pour moi]
Celui qui veut vraiment contester devra apporter un minimum de preuves, mais pas nous balader avec son blabla.
Merci d’avance.
Ici, c’est un lieu de débat, d’échanges d’idées. Ce n’est ni un ring, ni un lieu de combat de rues.
La violence çà suffit !
Au plaisir.
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)-
T’as vraiment de la merde dans les yeux NICOPOL !
« Pas une évidence » ce qui est carrément visible ?
-
Dites donc, restez poli le corbeau !
Et qu’est-ce qui est « carrément visible » ? Vous « voyez », vous, la température moyenne du globe ? Tout ce que vous pouvez voir, c’est des courbes de température calculées à partir de mesures par satellite ou ballons-sondes ; et ces courbes, actuellement, stagnent ou descendent. Vous le contestez ou quoi ?
-
Bon, pour résumer le débat : GIEC = pensée unique = manipulation des masses.
Et tout cela dans quel but ? Pour nous vendre des voitures ou des ampoules « vertes » ? Cela fait d’énormes dépenses pour payer des scientifiques, publier des rapports, faire de la publicité, avec pour seule fin de nous vendre de la camelote.
Autant les remises en question sont intéressantes lorsqu’elles sont argumentées et ne participent pas de l’idéologie (c’est rare, ici), autant les prises de position idéologiques, lorsqu’elles touchent à notre vie, notre environnement, notre société, sont extrêmement dangereuses. Au mieux elles nous font perdre du temps sur la résolution du problème, au pire elles nous amènent droit dans le mur.
-
Ecoutez, Amipb, il y a suffisamment de faits qui prouvent l’existence de conflits d’intérêts flagrants de plusieurs membres ou sympathisant du GIEC (dont Al Gore et le président Pachaury) autour du green business (énergies renouvelables, l’énorme marché du crédit carbone dont vous semblez ignorer jusqu’à l’existence...). Jai mis des liens dans l’article, alors informez-vous un peu.
Par ailleurs, vous semblez aussi ignorer que le GIEC fut mis en place à l’initiative de Margaret Tatcher qui voulait ainsi justifier sa politique de développement du nucléaire. Le GIEC est donc à l’origine un cercle de lobbying pro-nucléaire (mince alors....).
Enfin, rappelez-vous que la mission du GIEC n’est pas « étudier s’il y a un réchauffement climatique, s’il est éventuellement d’origine humaine et s’il pourrait avoir des impacts » : non, c’est « étudier l’impact du réchauffement climatique d’origine humaine ». Ce simple énoncé de ses statuts suffit en lui-même à montrer que ce n’est pas un organisme scientifique mais politique. Il est ainsi « programmé » dès l’origine pour produire des rapports sur les impacts catastrophiques d’un soi-disant réchauffement soi-disant d’origine humaine (ce qu’il fait d’ailleurs à merveille). S’il y a idéologie, elle est bien du côté du GIEC, il me semble...
Inversement, pouvez-vous m’avancer un seul élément de nature à valider votre affirmation selon laquelle mon article et mes interventions participeraient à une « prise de position idéologique » ? Pouvez-vous ne serait-ce que nous indiquer quelle serait mon « idéologie » ? Allez-y, lancez-vous, qu’on rigole un coup.
-
@Nicopol : des conflits d’intérêt, il y en a partout. Je n’ai jamais dit que le GIEC était parfait, et je pense qu’aucune structure humaine, mêlant intérêt privé et intérêt commun, ne le sera jamais.
Encore une fois, je n’ai rien contre les remises en question de leurs théories, mais je trouve qu’ici encore on tombe dans l’idéologie alors même que toutes les observations vont dans le sens du réchauffement anthropique. Il y a un consensus scientifique, fait d’avis parfois divergents, mais allant vers la même prédiction : une augmentation de la température qui n’a jamais été aussi rapide dans l’histoire de la Terre.
L’activité humaine n’a jamais été aussi importante, nous n’avons jamais été aussi nombreux et n’avons jamais autant pollué notre environnement. Et tous ces paramètres n’auraient aucun impact sur l’atmosphère que nous respirons ?
-
Quant à votre idéologie, pourquoi voulez-vous que je lui donne un nom ? Si vous pensez que le sujet est digne d’une bonne tranche de rigolade, je vous laisse à votre puérilité.
-
Amipb,
Le gros problème, c’est que ce que vous dites est tout simplement faux !!
Il est faux de dire que "toutes les observations vont dans le sens du réchauffement anthropique« ! Puisque depuis maintenant une bonne dizaine d’année, la température stagne, voire baisse ! Et qu’il y a déjà eu des périodes aussi chaudes qu’aujourd’hui sans qu’on puisse l’imputer à l’activité humaine !
Il est faux de dire qu’ »Il y a un consensus scientifique« sur le fait qu’on observe actuellement »une augmentation de la température qui n’a jamais été aussi rapide dans l’histoire de la Terre.« !
De très nombreuses études démontrent le contraire : il y a déjà eu des réchauffements comparables, et même supérieurs à ceux qu’on observe aujourd’hui : sans doute l’optimum climatique médiévale, certainement l’époque Minoéenne (environ 2 fois plus rapide que le réchauffement entre 1980 et 2000 !!). Renseignez-vous.
»L’activité humaine n’a jamais été aussi importante, nous n’avons jamais été aussi nombreux et n’avons jamais autant pollué notre environnement.«
Ca, c’est tout à fait vrai
»Et tous ces paramètres n’auraient aucun impact sur l’atmosphère que nous respirons ?"
Si, bien sûr qu’il y a un impact sur l’atmosphère ; mais probablement pas d’impact significatif sur la température ; en tout cas ce n’est pas démontré de façon incontestables, et les faits semblent au contraire s’accumuler pour montrer que ce n’est pas le cas..
-
Voilà bien l’esquisse pathétique d’un troll pris sur le fait. Vous avez prétendu péremptoirement que ce que je mettais en avant était dicté par une soit-disant « idéologie ». Je vous mets au défi d’avancer un seul élément à l’appui de votre accusation et d’indiquer quelle serait l’idéologie que vous devinez, tapie derrière mes articles ; et vous vous débinez en m’accusant en retour de « puérilité » ? Vous êtes tout simplement grotesque. Vous accusez stupidement tout ceux qui ne pensent pas comme vous d’être « idéologistes » parce que ça vous évite de vous remettre en question, mais dès qu’on vous tient tête vous vous défilez par l’insulte.
Triste sire.
-
Excellent article. Bien sûr qu’ ILS ont tout fait pour nous manipuler. Les profiteurs d’annonces de fin du monde. Les lobbies de la taxe carbonne et de ses trafics, la presse qui saute sur les sujets vendeurs.
L’homme est présomptueux et constamment considère que ce qu’il fait agit sur l’univers. Bien sûr il en fait partie, mais son action n’a rien de déterminant, y compris sur notre planète...qui du reste se passera un jour des hommes !
Voir dans la table des news :
« Manip et impôt nouveau. Réchauffement:H2O, pas CO2 »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=130
Et aussi
« Sens de la vie, sens de l’univers »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59
-
2 petites infos sur le climat :
-
L’expérience CLOUD permet de corriger ou d’améliorer les modèles actuels.
En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle.
-
-
En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle.
vous avez des explications plausibles sur les variations du climat d’un passé assez récent que pour être maintenant documenté,et qui est parfaitement dans les limites du réchauffement actuel,pour autant que l’on puisse affirmer des valeurs avec certitude ?
et ne venez pas ici parler de kockeystick et autres idioties du genre.
-
@joe : je vous remets à la documentation sur le sujet : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/rechauffement-climatique.shtml
-
bah oui, toujours le même blabla, mais dès que l’on creuse un peu, on se rend compte que tout cela ne repose sur rien de tangible.
Vous ne faites rien d’autre que de radoter votre bréviaire.
Moi je constate que la petite plage où enfant, j’avais pris la main de la petite voisine est toujours exactement au même endroit et que la seule chose qui a changé, c’est que je suis vieux et la petite fille est dans mes rêves.
-
@ Joe le Taxi,
"En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle."
De très nombreuses études et observations ont mis en évidence une corrélation très nette entre le flux de rayons cosmiques et un certains nombres de phénomènes météorologiques. Quelques exemples parmi d’autres : sur la pluviométrie au Brésil, la température de surface des océans (2003,Jan Veizer et Nir Shaviv), la température (article de 2005 dans le Congrès de l’American Geophysical Union), le champs géomagnétique terrestre (Vincent Courtillot), la pluviométrie tropicale (2009,Internationale Geology), cernes des arbres (2009, New Phytologist), température et glaciers andins (article publié en 2010 par le responsable du projet CLOUD) etc. Sans compter les études encore plus nombreuses qui montrent une corrélation entre cycles solaires et climat.
Comme il est absurde de penser que le climat terrestre puisse avoir un impact sur le soleil ou les rayons cosmiques, il faut bien admettre que c’est le soleil, via les rayons cosmiques selon la théorie de Svenmark en cours de vérification, qui ont une influence sur le climat.
Or, on a observé par le passé plusieurs périodes de réchauffement aussi intenses (optimum médiéval), voire plus rapides (minoéen et bien entendu la sortie du dernier âge glaciaire il y a 10 000 ans). Donc, il est tout simplement FAUX de dire que le réchauffement de la fin du XXe siècle est sans précédent ! C’est tout simplement un grossier MENSONGE, qui va à l’encontre des données scientifiques actuelles. Mais comme cette possibilité contredit la thèse du GIEC, ce mensonge est soigneusement répété dans les rapports du GIEC et par les médias, politiques et people qui s’y alignent.
Il découle de ceci que si par le passé des réchauffements plus importants ont déjà eu lieu, sans que bien sûr on puisse leur attribuer une cause humaine, alors il n’y a aucune raison pour qu’on ne puisse pas expliquer le réchauffement récent par des facteurs également naturels. Il faut vraiment être de mauvaise foi ou malhonnête pour ne pas admettre cette évidence.
-
@ l’auteur
je ne vous ferai pas l’insulte de vous expliquer que constater une corrélation, même solide, entre des phénomènes, sans que vous ne puissiez établir une théorie explicative, cela ne vaut pas un clou.
C’est d’ailleurs tout autant vrai pour le CO2.La machine climatique est très complexe,et chaotique.
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour constater que des variations passées, en l’absence de CO2 anthropique sont de nature à démolir les conclusions du GIEC.
En plus, la corrélation CO2 /T° est disons, très « fragile »Mais de là à entériner une autre théorie, qui paraît très séduisante, il y a de la marge.
Et en conclusion,je suis effaré et scandalisé par la prétention de certains scientifiques qui a conduit à mobiliser des moyens délirants pour lutter contre une très hypothétique menace, alors que ces mêmes moyens auraient été bien mieux utilisés dans le cadre de projets d’adaptations à des changements possibles et très éloignés dans le temps.
Je conseille aux adeptes de consulter la théorie de la route d’Abylène, cela explique certains comportements au delà de tout hypothèse de complot ou autres fumisteries.
Mais dans quelques heures, on en saura peut-être un peu plus, Mr. A Watt aurait un scoop ?
-
ce n’était pas un scoop, mais une confirmation de ce que bon nombre suspectait,les t° aux USA ont été « ajustées » de façon a montrer un réchauffement qui est en fait dérisoire et quasi inexistant.
Bien sur cela ne concerne que les USA, mais il paraît que ce pays dispose du système de relevés le plus complet et le plus sophistiqué sur une très longue période,ce qui laisse augurer de manipulations encore bien plus graves dans le reste du monde(cela avait déjà été établi en Australie et en Nouvelle Zélande)
Bref, on aura été « baisé » de la plus belle façon, et on a pas fini de casquer.
-
Bonsoir Joeletaxi,
Je suis bien d’accord, une corrélation ne signifie rien tant qu’on n’a pas démontré le mécanisme qui lie l’un des indicateurs à l’autre, ou la présence d’un 3ième indicateur qui serait la cause commune des 2 premiers.
Néanmoins, vous reconnaitrez que lorsqu’on constate une corrélation très forte entre des cycles solaires, rayons cosmiques et un certain nombre de marqueurs climatiques, totalement inexplicable par une seule coïncidence probabiliste, on peut soupçonner qu’il y a un lien quelque part.
Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, il se trouve que dans le cas présent IL Y A une théorie explicative de cette corrélation, celle de Svenmark, qui est en cours de vérification et donc les premiers résultats (voir lien dans l’article) semblent prometteur.
Il n’est pas question pour l’instant d’ « entériner », comme vous dites, la théorie de Svenmark : sans doute devra-t-elle être encore précisée, ajustée, avant d’être validée par la communauté scientifique. Tout ce que je dis, c’est qu’entre cette théorie et celle de l’effet de serre, il n’y a aujourd’hui pas photos quant au fait de savoir laquelle va dans la bonne direction.
Cordialement,
"Et en conclusion,je suis effaré et scandalisé par la prétention de certains scientifiques qui a conduit à mobiliser des moyens délirants pour lutter contre une très hypothétique menace«
Je vous approuve entièrement. Travaillant dans l’aide au développement, quand je vois les milliards ou dizaines de millards de dollars qui sont investis dans la »lutte contre le changement climatique", je me désespère. Combien d’écoles, d’hôpitaux, de km de réseau d’eau et d’assainissement, aurions-nous pu réaliser avec ces sommes astronomiques ? C’est un absurde, abominable gâchis. Bon, bien entendu, cet argent n’est pas perdu pour tout le monde...
-
Monsieur NICOPOL Nous en avons tellement mare de se lever le matin et de supporter la dure réalité il fait généralement plus froid que nos souhaits osent l’ espérer,je déclare donc « vive le réchauffement climatique » au moins notre génération en profitera. En Algérie plus tard après la guerre on a appelé cette action la politique de la terre brulée. les générations futurs « RAB » Homo sapiens le maître du monde. Tout individu qui aurait ne serai-ce qu’ un brin d’ intelligence appliquerai le principe de précaution, visiblement ; Malgré vos titres de noblesse en matière de diplôme vous n’ avez même pas ce petit brin ( et je ne cite pas cette fleure blanche qui pousse en Mai.)
-
Bonjour Nicopol,
Après vous avoir lu je crois avoir compris que vous ne réfutiez pas la production en constante augmentation des « GES » comme vous dites...
Dans Gazs à Effet de Serre qu’est-ce qui vous manque pour faire le lien avec une plus que probable augmentation de la température de la Terre ? (même si vos chiffres vous disent qu’à très court terme les températures seraient en train de baisser sur le long terme je ne vois pas comment vous pouvez défendre votre position) Vous voyez une serre et son utilité ?
De plus quel intérêt des lobbys ou des gouvernements pourraient avoir à reconnaitre ou inventer le réchauffement si aucune mesure n’est prise par rapport à lui ?
-
Bonsoir Devo,
Ce n’est pas parce que des gaz ont été nommés GES qu’ils produisent un effet de serre autant qu’il est publié partout (le plus efficace GES est la vapeur d’eau, d’ailleurs).
D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’on parle d’effet de serre, que l’effet de serre est celui qui est publié partout : il y a 37 ans, je construisais un petit four solaire, pour faire cuire dans une cocotte des carottes (par exemple), et c’était très efficace. Mais j’ai eu l’occasion de constater que ce n’était pas le piégeage des rayons infra rouges (publié partout) par le verre qui en était la cause, puisqu’en remplaçant par n’importe quel plastique cela marchait aussi bien ...
L’effet constaté dans les serres (avec du plastique aussi) est simplement lié à l’absence d’advection.
Je reproduisais sans le savoir ainsi l’expérience menée dès 1909... par exemple « Note sur la théorie de la serre, par R.W. Wood (1909) »...Donc on s’aperçoit que les médias peuvent continuer longtemps à affirmer des théories ou des allégations fausses. De même que pour la supposée exceptionnelle teneur en fer des épinards : « Malgré les démentis scientifiques, certaines affabulations ont la vie dure ». (La faute à un chimiste allemand, au XIXe siècle....)
Voir aussi ce que je réponds plus haut :
Par Laurent Simon (xxx.xxx.xxx.116) 29 juillet 13:36 -
Bonjour Devo,
L’ « effet de serre » est du en grande majorité à la vapeur d’eau, qui représente (selon les auteurs) de 70 à plus de 90% des GES. Le CO2 ne représente ainsi qu’une faible partie des GES.
Je ne vais pas me répéter, mais la prise en compte du seul « effet de serre » lié à l’augmentation du COE anthropique tel qu’il est modélisé dans les projections du GIEC ne SUFFIT ainsi pas à expliquer la hausse des températures des années 80 et 90. Pour coller à cette courbe de températures, les modèles sont obligés de rajouter une rétroaction positive faisant intervenir la vapeur d’eau afin de démultiplier l’impact du CO2 sur l’effet de serre. La rétroaction est la suivante : hausse du CO2 anthropique -> hausse assez faible de l’effet de serre -> hausse de température assez faible -> augmentation de l’évaporation des océans -> augmentation de la vapeur d’eau -> augmentation de l’effet de serre -> augmentation de la température etc. Ce n’est qu’avec cette rétroaction que les modèles à effet de serre peuvent retrouver la hausse de la fin du XXe siècle.
Le GROOOOOS problème, c’est que les observations montrent que la rétroaction positive... est en fait négative ! Lorsque la température augmente, la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère diminue au lieu d’augmenter ! Ceci ruine totalement le fonctionnement des modèles à effet de serre, qui, si on enlève cette rétroaction forte de la vapeur d’eau, sont tout à fait incapables de retrouver la hausse des années 80 et 90 !
Voilà, tout simplement, ce qui me manque pour faire le lien entre GES et température : aucun des modèles à effet de serre servant aux projections du GIEC n’est capable, à partir de ce seul effet de serre, d’expliquer la hausse de température des années 80 et 90 ! Cet « effet de serre » N’EXPLIQUE PAS l’évolution de la température de la fin du XXe siècle. Les experts climatiques sont bien entendu les premiers à s’interroger sur ce « mystère », un peu comme on s’interroge sur la « matière noire » qu’il manque dans l’univers pour en comprendre la vitesse d’expansion. C’est donc qu’il y a autre chose que l’effet de serre du au CO2 d’origine humaine qui agit sur la température. Que cela pourrait-il être donc ?
Par ailleurs, l’effet de serre NE PEUT PAS expliquer la stagnation voire la baisse des températures depuis maintenant plus de 10 ans (et ne venez pas nous dire que c’est du « très court terme » : le « réchauffement » qui nous alarme tant n’existe que depuis le milieu des années 70, avant on était en période de « refroidissement » ; si 30 ans de réchauffement sont suffisants pour angoisser tout le monde, je ne vois pas pourquoi 10 ans de refroidissement ne constitueraient qu’une « fluctuation météorologique ». Au contraire, tout cela va tout à fait dans le sens d’une évolution cyclique du climat avec des oscillations de 60 ans environs (30 ans de baisse, 30 ans de hausse...) qui correspondraient tout à fait aux cycles solaires.Il se trouve que la seule théorie alternative crédible à celle de l’effet de serre est celle de l’action du soleil. Je suis personnellement convaincu que c’est la plus prometteuse, étant donné qu’elle permet d’expliquer cette alternance de hausse et de baisse que la théorie de l’effet de serre, il faut le répéter, NE PEUT PAS EXPLIQUER.
Il me semble que ces éléments suffisent à « défendre ma position », comme vous dites. D’ailleurs, de plus en plus, ce sont les « réchauffistes » qui vont devoir « défendre leur position » devant l’accumulation d’observations allant à l’encontre de leur théorie.
Quant à l’ « intérêt » de cette théorie du réchauffement, vous semblez ignorer les enjeux financiers gigantesques qu’il y a autour des énergies vertes et du mécanisme des crédits carbones, qu’on présente parfois comme la prochaine « bulle financière » (d’ailleurs, quel est le principal organisme financier qui s’est lancé dans la gestion des fonds carbones ? Je vous le donne en 1000 : Goldman Sachs. Et vous n’allez pas me prétendre que cette banque investi à fonds perdu pour sauver notre environnement Et qui trouve-t-on parmi les personnalités éminentes qui ont investi dans ces mécanismes : Al Gore et Pachaury, le président du GIEC !) .
Au demeurant, cette théorie avait un grand intérêt à l’origine pour Margaret Tatcher, instigatrice du GIEC, puisqu’elle permettait de défendre sa politique très contestée de développement du nucléaire.
Tous ces faits sont connus et archi-connus, vous trouverez d’innombrables sources sur le net qui en parlent (j’ai moi-même cités quelques liens dans mon article).
Cordialement,
-
Mouai,
« hausse du CO2 anthropique -> hausse assez faible de l’effet de serre -> hausse de température assez faible » -> jusque là vous ètes d’accord, donc une élévation même légère des températures ne vous interpelle pas, quant on sait qu’une rivière peut disparaitre avec un degré de plus dans l’année ?
Ensuite tout cela conduit selon le GIEC à une augmentation de la vapeur d’eau dans l’air et pour vous à une diminution, l’idéal ne serait-il pas d’essayer de laisser cette pauvre vapeur d’eau à son niveau d’origine ? Du genre en évitant des déforestation massive, la production de merdes innombrables pour remplir le vide du mode de vie occidental ?
J’ai l’impression qu’on ne cherche pas à savoir pourquoi les écosystèmes vont disparaitre les uns après les autres en se traitant les uns les autres de complotistes ou de moutons manipulés, ce que je ressent après la lecture de votre article... Genre « Réveillez vous toutes les affirmations scientifiques de ses 100 dernières années sont remises en cause par UNE personne qui analyse des carottes des glaces dans l’Arctique et qui n’a elle AUCUN conflit d’intérêt avec personne... » j’ai comme un doute
Et selon vous on fait quoi en attendant de se faire cramer la tronche par le Soleil ? On continue de voir si on peut finir par être la seule espèce sur Terre ?
Ne suffit pas pour expliquer
-
Encore une fois, ne vous méprenez pas : je suis le premier à être très inquiet quant aux impacts environnementaux de l’activité humaine : déforestation, érosion, pollution de la mer, des rivières, des sols... Simplement je pense qu’en concentrant le combat médiatique sur le réchauffement on fait un faux combat, puisque c’est l’impact qui est le plus sujet à caution. Ceux que la vrai protection de l’environnement gène ont donc trop eau jeu de pointer les incertitudes de cette théorie pour justifier de continuer à faire comme avant.
Le vrai combat écologiste, me semble-t-il, ce serait celui des forêts, des océans, des nappes phréatiques, des ordures ménagères, peut-être des ondes électromagnétiques...
-
Nous sommes donc d’accord sur l’essentiel ;) ce qui ne m’avais pas sauté aux yeux à la lecture du débat, et c’est la le danger principal de votre thèse, donner une excuse pour ne pas se soucier d’écologie à de nombreuses personnes qui se diront « de toute façon on me ment sur ce type de pollution donc le reste doit être du même acabit » si vous voyez ce que je veux dire.
Enfin je comprends que votre message doit être difficile à faire entendre et trop éloigné de ce que les gens entendent habituellement pour pouvoir le proclamer avec délicatesse, d’où le caractère un peu péremptoire (dsl) de votre article, je vous conseillerais peut-être un peu plus de tact dans votre approche pour éviter de ressembler à de la désinformation grossière.
Cependant votre réponse systématique aux messages, nuance mon dernier propos en donnant un réel espace de débat et de précisions.
Je ne suis donc pas d’accord avec vous sur tout mais merci
-
Merci de ce dernier message qui me paraît être une bonne façon de clore le débat, en attendant de nouveaux éléments scientifiques.
Je reconnais de bonne grâce ne pas m’avoir pu m’empêcher par endroit dans mon article ou dans certaines de mes réponses de m’être écarté du style purement factuel que ces débats méritent. Certes. Il n’en reste pas moins que mes contradicteurs se sont quant à eux un peu trop vite engouffrés sur le registre « idéologie / propagande / lobby » sans faire attention au contenu réel de l’article et à ce qu’il disait réellement. Je perçois là une certaine forme de « réaction automatique » de bons nombres de participants d’AV, déjà rencontrée du reste sur mes précédents articles, qui consistent à voir systématiquement un « adversaire idéologique » chez une personne qui présente de faits allant à l’encontre de leurs certitudes.
Ce « réflexe idéologique » me semble être une véritable plaie de ce genre de sites « citoyens » sur lesquels la majorité des gens ne sont pas là pour débattre objectivement mais pour mener un combat militant. C’est vraiment très dommage, et l’une des principales raisons pour laquelle, me semble-t-il, le site a perdu une bonne partie de ses contributeurs objectifs et neutres (en tout cas l’une des raisons pour lesquelles je l’ai personnellement nettement délaissé depuis déjà quelques temps).
Je suis heureux que vous ayez apprécié le temps et l’attention que j’ai pris, comme sous tous mes articles, pour répondre au mieux à mes contradicteurs. Il me semble que c’est le meilleur moyen de démonter que je ne me place pas sur le registre du débat d’idée, mais du débat scientifique.
Cordialement,
-
« Cette fonte ne serait finalement pas du tout « record » ou « sans précédent », mais se serait déjà produite régulièrement dans le passé, et ne serait en fait qu’un banal phénomène cyclique, parfaitement naturel et sans aucun lien avec l’activité humaine ? »Que la nature ait su le faire par le passé ne prouve pas que le réchauffement d’origine humaine ne soit pas capable de le faire aujourd’hui.-
"Que la nature ait su le faire par le passé ne prouve pas que le réchauffement d’origine humaine ne soit pas capable de le faire aujourd’hui."Je n’ai jamais dit ça. Mais inversement cela ne prouve pas que ce soit forcément (principalement) d’origine humaine, ce qui est la théorie mainstream du GIEC.
-
Pour ma part j’ai pas du lire le même article que vous car il soulignait que ce qui était exceptionnel c’était le fait que l’on soit passé de 40% à 97% de surface de dégel du groenland en 4 jours. C’est ça qui à impréssionné Mr. Nghiem. Après il expliquait effectivement que le dégel de la totalité de la surface du groenland était déjà arrivé mais il ne faisait pas non plus d’extrapolation avec le réchauffement climatique. Allez donc lire l’aricle de la Nasa et vous verrez qu’ils sont pas dans l’évènementielle comme le sont les médias généralistes qui de plus, pour certain, ont repris l’info n’importe comment.
-
Mes critiques ne s’adressaient en aucun cas à l’article de la NASA, qui est a priori objectif et factuel, mais à la façon dont il était repris dans l’Express.
-
Depuis dix ans on a GES + soleil en berne + phase nina = stagnation (pas refroidissement, et même certains statisticiens parlent de pente légèrement ascendante, de plus sur le plus haut plateau).
Si on enlève les GES on aurait du tomber des valeurs de températures dignes des années 60...
Donc si suivant votre théorie solariste on a du chaud et du froid tous les 30 ans alors ça va chauffer sec dans quelques dizaines d’années (+augmentation des GES).
Les modélisateurs ne nient d’ailleurs pas le rôle du soleil, pourquoi niez-vous celui des GES ?
Tout cela est finalement très complémentaire et on ne peut pas « juger » sur quelques dizaines d’années. Attendons.-
Dans tous les cas, le fait important est que les modèles à effet de serre ne sont pas capables d’expliquer et de reconstituer cette stagnation (d’autres statisticiens parlent bien de refroidissement) actuelle. Ceci prouve donc qu’ils sont en partie faux, ou incomplets.
Quant au soleil, certes, les modèles tiennent compte de l’effet du soleil, mais seulement de son irradiance, dont personne ne conteste qu’elle a un effet marginal. Mais l’effet solaire qui est proposé dans les théories solaristes comme celle de Svenmark ne repose pas sur l’irradiance, mais sur un effet sur la formation des nuages via les rayons cosmiques. Il ne s’agit pour l’instant que d’une théorie, en cours de validation. Mais si elle devait se confirmer, nous aurions alors la preuve que les modèles à effet de serre, n’intégrant pas ce phénomène, sont fortement déficients.
Quoi qu’il en soit, la seule conclusion que l’on peut titrer de tout ceci, c’est que THE SCIENCE IS NOT SETTLED, contrairement aux affirmations péremptoires des partisans du GIEC. Dire qu’il n’y a pas de débat dans la communauté scientifique mais seulement quelques dissidents à la solde du lobby pétrolier est donc un mensonge de propagande éhontée à laquelle participent tout ceux qui propagent ces balivernes. Tel était bien, en substance, le message de mon article.
-
A priori, les premiers résultats n’indiquent pas de découvertes majeurs qui changeraient les connaissances sur la modélisation climatique. Pourquoi préjuger ? A part pour tromper ?
Et éviter de reprendre des phrases à la con dites par un ou deux individus et de les mettre dans la bouche de tous les scientifiques qui pensent que l’influence des GES est plus que probable. C’est ce qu’on appelle la technique de l’épouvantail. -
Les modèles ne reproduisent pas ou peu les variations décennales liées aux facteurs naturels comme El nina.
Lisez cet article on voit bien que ce n’est pas sorcier et que les modèles sont loin d’être à la masse.
Evidemment qu’il reste encore des choses à comprendre mais en gros le principal est compris, à moins d’une intervention divine rien ne devrait changer sur le long terme à cette compréhension de base. Faut arrêter de prendre les scientifiques pour des idiots.http://www.climat-evolution.com/article-anomalies-de-temperature-en-2012-2013-2014-108281706.html
-
Bon, écoutez, Chria, vous êtes vraiment de mauvaise foi.
Il existe une corrélation très forte entre cycles du soleil, rayons cosmiques et climat terrestre.
Ce mécanisme, s’il se confirmait, pourrait expliquer en grande partie les variations de températures observées sur des échelles de temps courtes (quelques décennies) à très longue (milliers voire millions d’années). Nous serions alors dans un régime oscillant avec des cycles d’environ 30 ans, sous lequel il serait possible d’observer une pente relativement faible, qui pourrait alors être due à l’activité humaine, ou bien, comme d’autres scientifiques le proposent, à la sortie du dernier âge glaciaire (ce point, effectivement, peut faire débat).
Or ce mécanisme N’EST PAS PRIS EN COMPTE dans les modèles à effet de serre, qui sont obligés d’utiliser des rétroactions positives a priori fantaisistes pour retrouver la variation de température de la fin du XXe siècle, et sont incapables de retrouver celle des 10 dernières années.
Donc ce mécanisme (la théorie de Svenmark), s’il se confirmait, remettrait très sérieusement en cause la validité des modèles à effet de serre, et donc la validité de leurs projections.
Je ne vois pas pourquoi vous faites un blocage mental sur cette simple possibilité, qui n’est que finalement très banale en science (mais peut-être êtes-vous aveuglé par votre idéologie arf arf arf). Mais attendons tranquillement la suite des évènements, qui donnera raison à l’un et tort à l’autre ; en tout cas, je serai le premier à reconnaître mes torts si les projections du GIEC se confirment ou si la thèse solariste est contredite sérieusement, et j’espère que vous ferez de même dans le cas contraire. Dans l’intervalle, je ne vois pas très bien en quoi je n’aurais pas le droit de défendre celle des 2 thèses qui me paraît la plus crédible (et je ne vois donc pas très bien pourquoi je devrais m’en justifier vis-à-vis de grossiers individus comme vous).
-
J’en ferais de même, bien évidemment.
-
Ce qu’on voit à la lecture de cet article c’est que :
(i) L’auteur utilise un modèle qu’il qualifie lui-même de « simple » et qui fonctionne manifestement de façon principalement tendancielle (en gros, un « effet de serre » est forcé dans le modèle, et ensuite on greffe dessus divers phénomènes naturels ponctuels pour retrouver les oscillations de ces dernières années). Le climat étant précisément quelque chose d’extrêmement complexe, comment voulez-vous accorder le moindre crédit à cet exercice ?
(ii) Le soleil n’est pris en compte qu’en fonction de son irradiance, dont on sait qu’elle a un effet négligeable. Mais le véritable effet du soleil pourrait être tout autre (cf thèse de Svenmark en cours de vérification au CERN)
(iii) L’auteur ne prend pas en compte les AMO et PDO dont il nous dit qu’elles ne l’ « intéressent pas ». Alors que de très nombreuses études montrent une forte corrélation entre ces oscillations et plusieurs marqueurs climatiques, notamment la fonte des glaciers et la température terrestre. Il semble ainsi aujourd’hui que ces oscillations océaniques aient un rôle très important dans le climat terrestre. Voir les travaux de Roy Spencer, Roger Pielke Sr, Bill Gray.,JIe d’Aleo de la NASA, Mojib Latif (pourtant un éminent contributeur du GIEC !)... Donc, un modèle qui écarte ces oscillations en les qualifiant de « non-intéressantes » ne peut être pris au sérieux !
(iv) Enfin, présenter une courbe de température qui commence en 1976 est trompeur, car avant cette période la température était en fort refroidissement. En ne montrant qu’à partir des années où ça a commencé à se réchauffer, on peut ainsi faire figurer une pente beaucoup plus importante ; alors que si on remontait plus loin dans le temps, on verrait des cycles de réchauffements et refroidissements avec effectivement une pente sous-jacente, mais beaucoup plus faible ! C’est là aussi une manipulation graphique très prisée du GIEC : nous faire une pente réduite à la seule période de cycle ascendant des années 80-90 et la prolonger tendanciellement ! Alors que si vous prenez une pente à plus long terme, vous n’obtenez pas du tout la même prolongation tendancielle ! voir le graph en page 6 du lien ci-dessous pour bien comprendre le « truc » (il s’agit d’un article de Syun-Ichi Akasofu, directeur de l’International Arctic Research Center et figurant parmi les « ISI highly cited researcher », peut-être le plus grand spécialiste de l’arctique, bref, a priori pas un guignol qui bricole des modèles « simple » dans son coin) ...
http://people.iarc.uaf.edu/ sakasofu/pdf/global_temperature_change.pdf
En conclusion, l’article auquel vous renvoyez me paraît présenter de trop graves lacunes pour être recevable en l’état comme élément de contradiction.
-
« J’en ferais de même, bien évidemment. »
Parfait. Dans ce cas, je ne peux que vous remercier pour cet échange qui se sera finalement terminé de façon plus courtoise qu’il n’avait commencé, en vous donnant RV dans une dizaine d’année.
Cordialement,
-
Sur l’article de météor, je suis d’accord avec vous sur l’aspect simpliste, mais reconnaissez que c’est intéressant de voir comment on peut avec quelques paramètres reproduire le signal. En aucun cas je ne voulais vous convaincre avec ça, mais cela montre effectivement qu’on est en pleine découverte des processus et qu’il vaut mieux être prudent, ce qui n’empêche pas bien sûr d’avoir un avis, encore faut-il lorsqu’on écrit un article à destination du public être raisonnable sur ses conclusions.
-
Je vous rejoins tout à fait sur votre dernier message.
Ce que je reproche à des exercices comme ceux de la page vers laquelle vous m’avez renvoyé, c’est qu’ils donnent l’impression de « forcer » le résultat en introduisant des facteurs « anthropiques » et « naturels » un peu artificiels pour coller, sur une période assez courte au demeurant (quelques décennies), à une observation. C’est un biais de modélisation bien connu (y compris en modélisation financière et économique) mais auquel succombent hélas bien des modélisateurs qui sont plus préoccupés d’obtenir ou de vérifier un résultat a priori que de voir objectivement ce que donnent des modèles axiologiquement neutres. Ce genre de méthode ne peut dans tous les cas être aussi satisfaisante que la prise en compte de phénomènes naturels « collant » d’eux-mêmes aux variations cycliques observées.
"cela montre effectivement qu’on est en pleine découverte des processus et qu’il vaut mieux être prudent, ce qui n’empêche pas bien sûr d’avoir un avis, encore faut-il lorsqu’on écrit un article à destination du public être raisonnable sur ses conclusions.«
Je ne peux que vous approuver là-dessus. On ne peut que constater aujourd’hui l’accumulation de preuves allant dans le sens d’une remise en question nécessaire des modèles actuels reposant principalement sur un effet de serre ; je pense que là-dessus un consensus est en train de naître dans la communauté scientifique (même s’il ne »perce« pas encore tout à fait dans les médias, en tout cas francophones) ; mais il faut rester prudent vis-à-vis de nouvelles théories certes séduisantes mais qui demandent encore à être validées. Il me semble que j’ai fait preuve d’une telle prudence dans mon article en ne faisant que mentionner la théorie de Svenmark comme étant »en cours de validation« , ce qui veut dire qu’il est tout à fait possible qu’elle soit invalidée. Ceci ne m’empêche pas de penser et de dire en toute franchise que, en fonction des éléments en ma possession, je suis intimement persuadé qu’elle est théoriquement beaucoup plus satisfaisante et prometteuse.Il n’en reste pas moins que, de façon plus philosophique, il me paraît un peu prétentieux de prétendre que l’homme est capable de modifier le climat terrestre de façon significative tout en niant que le soleil puisse le faire tout aussi bien. Je quitte là un peu le domaine scientifique pour exprimer une sensibilité personnelle (je reconnais donc être à partir de ce point - mais seulement de ce point - dans le domaine de la philosophie, et même de l’idéologie) ; mais il me paraît plus modeste et sage de mesurer à quel point nous sommes dépendants de phénomènes naturels qui nous dépassent, plutôt que de nous imaginer que nous en sommes les seuls responsables. En effet, derrière cela, il y a toujours l’idée que nous sommes en mesure de contrôler notre environnement. Dire que c’est notre activité qui perturbe involontairement le climat revient à dire que nous pourrions le contrôler volontairement (et telle est bien l’ultime conclusion des partisans du GIEC : la »géo-ingénierie...« ). Dans cette perspective, défendre la théorie des GES participe selon moi à la même idéologie cartésienne (et même avant cela biblique) que celle qui veut justifier les OGM, le clonage humain, l’eugénisme etc., à savoir celle de la possibilité, et même du »droit", de l’homme à modifier à sa guise son environnement. Je digresse un peu, mais tout ceci renforce ma conviction que la lutte contre le réchauffement climatique est un faux combat, non seulement scientifiquement, mais aussi environnementalement et, plus largement, philosophiquement.
-
Je ne crois avoir lu que seul l’homme est responsable, il y participe, c’est tout.
La philosophie doit rester en dehors de ça. -
-
Et s’il arrivait la même chose à CLOUD ?
http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2012/07/30/sceptiques-re-confondus-
Bonjour Chria,
Merci de ce lien. Cette étude est effectivement une épine dans le pied des climato-sceptiques. Cependant, ceux-ci ne se laissent pas faire et ont émis plusieurs critiques de ces travaux et surtout de la présentation de leurs conclusions.
Voir par ex. Richard Lindzen, Roger Pielke Sr....
Ce qui ressort en gros de ces critiques, c’est :
(i) sur le plan méthodologique et statistique, la courbe obtenue semble tracée à 90% avec des données déjà utilisées dans les courbes précédentes exhibées par le GIEC (c’est-à-dire des points de mesure situés près des centres urbains) ; il est donc assez logique d’obtenir le même résultat
(ii) les climato-sceptiques ne nient pas qu’il y ait eu un réchauffement climatique, mais discutent de son intensité réelle « moyenne » (après correction des fluctuations périodiques) et contestent que celui-ci soit principalement d’origine humaine. Le résultat de l’étude selon lequel il y a effectivement un réchauffement observable sur les 200 dernières années ne fait donc pas avancer le débat. En revanche l’indication de l’article selon laquelle ce réchauffement serait dû à l’activité humaine tombe un peu comme un cheveux sur la soupe et n’est appuyé par aucun élément probant ; ce n’était d’ailleurs pas l’objet de l’étude.
Voilà, wait and see !
-
Hello
(i) il est vrai, mais quand on connait le nombre de stations utilisées et la faible influence de l’urbanisation (des stations rurales et urbaines donnent souvent les mêmes tendances, pourquoi ?), on peut se dire que statistiquement il y a du vrai.(ii) le réchauffement depuis les années 70 ne peut être expliqué que par les GES (en parallèle à une diminution des aérosols refroidissant), et non par les facteurs naturels (dont le soleil).
Quant à lindzen et pielke, on aimerait avoir de temps en temps d’autres avis de scientifiques climatologues sceptiques, ils finissent par prendre racine.
Et sur le dernier papier de Watts sur les stations américaines, qui arrivent comme par hasard lors des rendus de Best, ils sont hautement critiquables et amateurs, et d’ailleurs à charge contre la noaa sans preuve...
Wait and see yes
-
qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température. !!!!!!!!!
L’année citée à fait le jeux des pro (non réchauffement) grâce a une superposition d’événements climatiques.
Le scientifique que vous êtes est tombé dans le panneau
2015 à été l’année la plus chaude depuis le début des enregistrements humainscordialement
-
@vandeta
C’est sympathique de faire remonter ce vieux sujet (4 ans)...
2015 a été effectivement très chaud. Mais si vous relativisez l’année 2012, supposée anormale en raison d’une « superposition d’évènements climatiques », l’honnêteté aurait dû également vous faire préciser que l’année 2015 a été également anormalement chaude en raison d’un El Nino particulièrement vigoureux.
Voilà donc une bien belle illustration de la malhonnête intellectuelle des réchauffistes : quand ça se réchauffe, ce n’est pas naturel, c’est l’homme ! Mais quand ça se refroidit, là, c’est forcément naturel...
Et de toute façon, les climato-sceptiques (dont je fais partie) ne nient pas que le climat se réchauffe, ils doutent qu’il se réchauffe uniformément, exclusivement en raison de l’activité humaine, et dans des proportions catastrophiques. Donc, qu’il y ait une nouvelle année très chaude après une période de refroidissement ne contredit en rien notre perception du climat. Il confirme juste qu’on est dans un phénomène d’oscillations naturelles, dans lequel on peut effectivement distinguer une pente sous-jacente, qui pourrait être due tout ou partie à l’homme (mais ce n’est pas certain).
Simplement, on n’obtient pas du tout la même prévision pour le futur si on extrapole une phase ascendante de l’oscillation (ce qu’a fait le GIEC en extrapolant la période de hausse des années 80-90) ou la pente sous-jacente. Je vous renvoie à ce petit schéma qui vaut toutes les explications.
Bien à vous,
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON