à l’auteur
"Voilà qui est très gênant pour les modèles
climatiques du GIEC : en ne faisant intervenir quasiment aucun mécanisme
d’origine naturel dans leur modèle, mais seulement un
« forçage anthropique » lié aux gaz à effet de serre".
Ça c’est complètement faux.
D’abord il n’y a pas de « modèle du GIEC » ; il y a
plusieurs modèles indépendants développés par des équipes de chercheurs,
indépendamment les unes des autres, de nationalités différentes, qui tiennent
compte bien évidemment de tous les paramètres naturels (astronomiques,
géologiques, paramètres liés à l’atmosphère, aux océans, à la biosphère, à la
cryosphère) qui interviennent et déterminent le régime climatique des
différentes régions du globe.
Il se trouve que lorsqu’il n’est tenu compte que
des seules émissions de CO2 d’origine naturelle, les modèles reflètent à peu
près correctement les observations faites sur l’évolution du climat jusqu’aux
alentours de 1950 et s’en écartent assez nettement ensuite, alors que si l’on
intègre le surplus d’émission de CO2 lié aux activités humaines depuis le début
de l’ère industrielle, le résultat qui ressort de ces modèles (indépendants,
encore une fois) devient cohérent avec les variations climatiques observées.
C’est tout ce que rapporte le GIEC qui en conclut
logiquement que les émissions d’origine humaine participent très probablement
(avec degré de fiabilité proche de 99%, je crois) aux variations du climat.
Rien de plus.
En quoi ce constat est-il choquant ? L’inverse serait plutôt
surprenant.
Qu’est-ce qui vous chagrine tant, là-dedans ?