Bonjour Devo,
L’ « effet de serre » est du en grande majorité à la vapeur d’eau, qui représente (selon les auteurs) de 70 à plus de 90% des GES. Le CO2 ne représente ainsi qu’une faible partie des GES.
Je ne vais pas me répéter, mais la prise en compte du seul « effet de serre » lié à l’augmentation du COE anthropique tel qu’il est modélisé dans les projections du GIEC ne SUFFIT ainsi pas à expliquer la hausse des températures des années 80 et 90. Pour coller à cette courbe de températures, les modèles sont obligés de rajouter une rétroaction positive faisant intervenir la vapeur d’eau afin de démultiplier l’impact du CO2 sur l’effet de serre. La rétroaction est la suivante : hausse du CO2 anthropique -> hausse assez faible de l’effet de serre -> hausse de température assez faible -> augmentation de l’évaporation des océans -> augmentation de la vapeur d’eau -> augmentation de l’effet de serre -> augmentation de la température etc. Ce n’est qu’avec cette rétroaction que les modèles à effet de serre peuvent retrouver la hausse de la fin du XXe siècle.
Le GROOOOOS problème, c’est que les observations montrent que la rétroaction positive... est en fait négative ! Lorsque la température augmente, la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère diminue au lieu d’augmenter ! Ceci ruine totalement le fonctionnement des modèles à effet de serre, qui, si on enlève cette rétroaction forte de la vapeur d’eau, sont tout à fait incapables de retrouver la hausse des années 80 et 90 !
Voilà, tout simplement, ce qui me manque pour faire le lien entre GES et température : aucun des modèles à effet de serre servant aux projections du GIEC n’est capable, à partir de ce seul effet de serre, d’expliquer la hausse de température des années 80 et 90 ! Cet « effet de serre » N’EXPLIQUE PAS l’évolution de la température de la fin du XXe siècle. Les experts climatiques sont bien entendu les premiers à s’interroger sur ce « mystère », un peu comme on s’interroge sur la « matière noire » qu’il manque dans l’univers pour en comprendre la vitesse d’expansion. C’est donc qu’il y a autre chose que l’effet de serre du au CO2
d’origine humaine qui agit sur la température. Que cela pourrait-il être
donc ?
Par ailleurs, l’effet de serre NE PEUT PAS expliquer la stagnation voire la baisse des températures depuis maintenant plus de 10 ans (et ne venez pas nous dire que c’est du « très court terme » : le « réchauffement » qui nous alarme tant n’existe que depuis le milieu des années 70, avant on était en période de « refroidissement » ; si 30 ans de réchauffement sont suffisants pour angoisser tout le monde, je ne vois pas pourquoi 10 ans de refroidissement ne constitueraient qu’une « fluctuation météorologique ». Au contraire, tout cela va tout à fait dans le sens d’une évolution cyclique du climat avec des oscillations de 60 ans environs (30 ans de baisse, 30 ans de hausse...) qui correspondraient tout à fait aux cycles solaires.
Il se trouve que la seule théorie alternative crédible à celle de l’effet de serre est celle de l’action du soleil. Je suis personnellement convaincu que c’est la plus prometteuse, étant donné qu’elle permet d’expliquer cette alternance de hausse et de baisse que la théorie de l’effet de serre, il faut le répéter, NE PEUT PAS EXPLIQUER.
Il me semble que ces éléments suffisent à « défendre ma position », comme vous dites. D’ailleurs, de plus en plus, ce sont les « réchauffistes » qui vont devoir « défendre leur position » devant l’accumulation d’observations allant à l’encontre de leur théorie.
Quant à l’ « intérêt » de cette théorie du réchauffement, vous semblez ignorer les enjeux financiers gigantesques qu’il y a autour des énergies vertes et du mécanisme des crédits carbones, qu’on présente parfois comme la prochaine « bulle financière » (d’ailleurs, quel est le principal organisme financier qui s’est lancé dans la gestion des fonds carbones ? Je vous le donne en 1000 : Goldman Sachs. Et vous n’allez pas me prétendre que cette banque investi à fonds perdu pour sauver notre environnement Et qui trouve-t-on parmi les personnalités éminentes qui ont investi dans ces mécanismes : Al Gore et Pachaury, le président du GIEC !) .
Au demeurant, cette théorie avait un grand intérêt à l’origine pour Margaret Tatcher, instigatrice du GIEC, puisqu’elle permettait de défendre sa politique très contestée de développement du nucléaire.
Tous ces faits sont connus et archi-connus, vous trouverez d’innombrables sources sur le net qui en parlent (j’ai moi-même cités quelques liens dans mon article).
Cordialement,
11/08 16:17 - NICOPOL
@vandeta C’est sympathique de faire remonter ce vieux sujet (4 ans)... 2015 a été (...)
16/07 15:07 - vandeta
qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé (...)
20/02 21:22 - Alex
Bonjour, Vous trouverez à l’adresse http://www.r-p-f.org/wp-content/uploads/2012/01/image006.
31/07 21:29 - chria
Hello (i) il est vrai, mais quand on connait le nombre de stations utilisées et la faible (...)
31/07 15:39 - NICOPOL
Bonjour Chria, Merci de ce lien. Cette étude est effectivement une épine dans le pied des (...)
31/07 14:02 - chria
Je ne crois avoir lu que seul l’homme est responsable, il y participe, c’est tout. (...)
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