@ Patricia & épicure :
Le meilleur moyen de proteger les troupeaux des loups consiste à laisser avec eux des ânes en liberté. Vous êtes en plein rêve. Demandez aux Canadiens ce qu’ils pensent des loups.
Ce n’est pas parce que les Italiens et les espagnols n’arrivent pas à contrôler la population de loup chez eux que l’on doit se sentir obligé de faire pareil chez nous.
L’implantation récente des Loups dans les Alpes françaises, s’est faite de manière incontrôlée et naturelle : Ils proviennent d’Italie. C’est d’abord un signe d’une perte de contrôle de ces zones du fait de l’émigration rurale vers les villes, en particulier en Montagne. Ces régions sont en grande partie abandonnée par les cultivateurs et ne sont plus occupées l’été et en période de ski que dans les zones facilement accessible. Ce que vous présentez comme un progrès est en réalité un recul.
Cette louploupmania estivale récurrente (le sujet revient sur le tapis chaque année à la même date). Rêverie de bobo Parisiens qui ont trop regardé Mooglie sur leur télé.
Les promenades en montagne en France sont un régal, voir des troupeaux évoluer sans crainte dans les alpages fait parti aussi de ce bonheur. Les bergers vivent de ce travail. Pourquoi ce retour en arrière vous semble-t-il être un progrés ?
Expliquez-moi bien tout ça, cela m’échappe.
Les loups sont des prédateurs, ils vivent en groupes, se multiplient et attaquent quand ils ont faim. La rage vulpine, appelée rage des forêts en opposition à « la rage des rue », portée par les chiens au 19ème siècle, à posé des problèmes difficile à résoudre à la fin du XXème. On s’en est débarrassé péniblement par des distributions d’appâts vaccinaux, deux fois dans l’année pour atteindre les renardeaux, c’est assez compliqué et coûteux. Il faudra maintenant penser à faire de même pour les loups...
Ce qui est présenté ici comme un progrès par les soi disant écolos est en fait un recul : C’est une perte de contrôle. En quoi le loup est-il indispensable ? Comprends pas.
Cela n’empêche pas ceux qui les adorent d’en élever chez eux mais à condition qu’ils ne divaguent pas qu’ils soient tatoués ou porteur d’une puce électronique pour que l’on sache bien à qui ils appartiennent et si possible qu’ils soient aussi vaccinés contre la rage. Pour rappel : la divagation des canidés sur la voie publique ou ailleurs est interdite en France. Pourquoi tout d’un coup faudrait-il changer cette règle du jeu importante ?
Le loup sauvage est-il devenu sacré ?
Hors de ces considérations sanitaires et règlementaires nos bobos babacool, tout-le-monde-il-est-gentil-surtout-les-loups, louploupphiles-la-liberté-totale-c’est-si-bô, devraient commencer par demander l’avis des bergers et des randonneurs en montagne, surtout les mordus (excusez-moi...) qui pratiquent ce sport en toute saison, avant de partir sur leurs rêves idiots. C’est la moindre des choses, ce sont eux les premiers concernés.