• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Environnement > Fin de Bové : l’ange vert est démasqué !

Fin de Bové : l’ange vert est démasqué !

José Bové, agro-écolo infiltré et allié d'EELV, demande aux éleveurs de tuer le loup de n'en rien dire...

20 ans que lui et sa Conf' roulent les vrais écologistes dans le Roquefort... On s'en doutait un peu selon les dire de ceux qui s'y sont frottés innocemment, Bové n'est qu'un fourbe stratège politique, comme les autres.

Écoutez-le cracher le morceau, superbement piégé dans ses dernières recommandations à ses disciples :



Depuis 1999 que José Bové et sa Confédération paysanne procédèrent au spectaculaire « démontage » du McDo de Rodez, bénéficiant d’un relai médiatique d’une ampleur exceptionnelle, nous étions déjà un certain nombre à relativiser les glorieuses actions de Bové par ses agapes charcutières et l’apologie du Roquefort capitaliste dont l’exportation engendre un pastoralisme ovin exacerbé qui pèse très lourd dans la déconstruction des écosystèmes régionaux et dans la désertification induite.

Retour sur l'image de l'Astérix des temps modernes

Revenons à nos moutons, ou plutôt à ceux de José Bové qui cautionne tout de même le régime carnivore dans tous ses excès, le fromage de Roquefort qui est un lobby laitier franchouillard, la filière ovine qui participe trop souvent au recul de la flore. Bové l’Astérix des temps postmodernes, bon vivant qui en fait des caisses, se folklorise à l’extrême, cultive l’image bonhomme d’une paysannerie que certains estiment surannée, etc., on pourrait en dire et trouver à redire. Mais Bové et ses faucheurs volontaires s’interposent face à l’immonde horizon des cultures transgéniques qui, de toute évidence, représentent un danger d’un niveau encore jamais inventé à l’encontre du Vivant, des pollinisateurs, de toute la biodiversité, des libertés de semer et en cela l’acte est éthique, voire même bioéthique. Bové figure donc dans la noble galerie des sentinelles de la Terre-patrie, des guetteurs apparemment animés d’une conscience universelle dont la plupart des Terriens sont amnésiés.

Mais le temps est venu de faire le ménage déontologique et de déboulonner ceux qui ont participé à la mort fatale de l'écologisme.

Par souci de la doctrine biocentriste, on se doit donc d'éliminer Bové coupable de bergerie, comme de huer Hulot pour être l’homme-sandwich de L’Oréal, pour se déplacer en hulocoptère polluant, pour avoir écrit les paroles des crédos verts d'un Chirac éco-tartuffe, comme de disqualifier Artus-Bertrand pour avoir couvert une dizaine d’anti-écologiques Paris-Dakar et photographié le salon de l’agriculture, temple de l’anthropocentrisme spéciste, comme de discréditer le WWF à cause de ses fondateurs et de ses partenaires discutables, comme de ridiculiser l’Institut océanographique Paul Ricard pour ses relents budgétaires éthyliques, et que dire alors des culpabilités sur lesquelles sont assises les fondations Total pour l’environnement et la biodiversité, Aga Khan pour le développement, Prince Albert II de Monaco pour l’environnement ?! L’OPA des affairistes débraillés ou cravatés sur l’écologie, certaines appartenances laconiques et la reconversion « environnementesque » pour s’emmitoufler dans une semi-bonne conscience ne sont pas des révélations. Et Bové, dans tout cela, n'est qu'un filou comme les autres.

Bové restera dans le générique méritoire des martyrs du combat, même s’il a su en tirer parti haut la main au lieu de se désespérer d’être pris comme bouc émissaire par les institutions. Mais il était ainsi forgé. L’homme contestataire commence très jeune à s’afficher en rebelle de la bienpensance, se faisant virer d'un lycée parisien en 1968 pour apologie des drogues dans une dissertation. Subversif par essence et par conscience, le paysan du Larzac (en fait de naissance girondine) affiche son indigénat avec noblesse, comme il se doit être quand on est enraciné de quelque part et non allogène, angle traditionnel qui n’implique nullement une quelconque xénophobie mais qui se veut de mettre les choses en place. Les gens sont fonctions des lieux et il existe un certain ordre des choses. L’anti-américanisme n’est pas un racisme mais une contre-culture, une résistance à un envahisseur trop souvent grossier. Bové devint vite une icône de la désobéissance civile, s'opposant contre vents et marées aux lois jugées iniques, et s'arrogeant le droit légitime à ne pas les respecter. C’est un peu un disciple d’Antigone qui, dans la mythologie grecque, défendait les lois non écrites du devoir moral contre la fausse justice de la raison d’État. Le précepte d’Antigone « Ne dévaste pas la terre avec la violence de tes mains » aurait pu lui aller comme un gant si nous ne l'avions pas pris la main dans le sac.

En 1973, il refuse tout autant l’incorporation militaire que l'objection de conscience, puis milite contre l'extension du programme militaire sur le plateau du Larzac où il assied sa notoriété de tribun des causes louables. Il s’investit alors dans un éventail de combats de terroirs, notamment dans la négociation des producteurs de lait avec la société Roquefort. En 1987, il créé dans la foulée la Confédération paysanne qui lui servira de plateforme pour sa tenace contestation de la mondialisation ultralibérale. On le retrouve en Polynésie en 1995 où il rejoint l’opposition à la reprise des essais nucléaires décidée par Chirac. En 1999, l’Europe refusant l’importation du bœuf américain aux hormones, les États-Unis surtaxent par l’entremise de l’OMC certains produits français comme le Roquefort. En représailles et aussi pour accuser la malbouffe et défendre la tradition des produits du terroir, la Confédération paysanne « démonte » un réfectoire Mac Donald en construction à Millau. Bové est arrêté, brandit ses menottes devant les caméras des télévisions et se voit condamné à trois mois de prison. Le héros, tout aussi héraut dans ses proclamations, est né de la répression, bonne guerre spontanée. Membre fondateur d’ATTAC, l’homme du cru, Maurin des Maures aux moustaches viriles et à la pipe bucolique, apparaîtra dès lors dans tous les rassemblements altermondialistes, clamant en chœur lors des grands sommets internationaux son opposition au type de mondialisation turbo-libérale imposée : Seattle, Davos, Gênes, Porto-Alegre… Il est à l’origine, avec Jean-Baptiste Libouban (membre des Communautés de l’Arche, fondées par le philosophe de la paix Lanza del Vasto) du sympathique mouvement des faucheurs volontaires, fondé en 2005, soutenu par les Verts et dont il est un leader emblématique. L’objectif est la destruction des plants d'OGM, réalisée par arrachage manuel et non par fauchage, lors de manifestations se voulant non-violentes mais le plus souvent exacerbées par une présence disproportionnée des forces de l’ordre. C’est ainsi que le 25 septembre 2004, lors d’une action citoyenne à Valdivienne, dans la Vienne, trois cents militaires lancèrent, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur le demi-millier de faucheurs présents et qu’il y eut dix-sept blessés.

Le 5 août 2007, un éleveur de porcs de Girac (Lot) du nom de Claude Lagorse se pend à un arbre parce qu’il craignait d’être désigné à la vindicte pour cultiver plus ou moins secrètement du maïs transgénique pour nourrir ses cochons. Au pied de l’arbre, les gendarmes ont retrouvé un plant de maïs et un tract de la Confédération paysanne appelant à un pique-nique débat anti-OGM dans la commune de l’éleveur. « C’est le drame de trop » dénonçaient la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs. « Jusqu’à quand, quel autre drame doit-on encore attendre pour que la situation soit définitivement clarifiée et que justice et forces de l’ordre fassent le travail que l’on est en droit d’attendre d’eux ? » ont-ils ajouté, questionnant sur l’immunité dont bénéficient les militants anti-OGM. « La désobéissance civile continue », déclarait José Bové au lendemain du suicide de Claude Lagorse. La nuit suivante 17.000 pieds de maïs génétiquement modifiés étaient détruits en Ardèche. Interrogé par Libération, lui demandant s’il avait mauvaise conscience de ce suicide, Bové rétorqua à juste titre que « C’est surtout l’occasion d’une instrumentalisation pour diaboliser les arracheurs et mieux faire avancer la cause des pro-OGM ». Depuis, le malaise des paysans vire à la colère. Les langues se délient, les témoignages affluent : « Les cultures de maïs OGM ont beau être légales, nous sommes obligés de vivre cachés, expliquent les agriculteurs. Sinon, nous risquons gros. Les faucheurs volontaires saccagent nos récoltes. Nous subissons la pression permanente de ces militants écolos. Coups de téléphones anonymes, lettres d’injures, insultes… »

Sous la plume de Josée Pochat, Valeurs Actuelles du 17 août 2007 publiait un papier évidemment partial, il ne faut pas remettre en question les « valeurs actuelles » : « Les agriculteurs ne sont pas les seuls à subir ce type d’intimidation ou ces actes de vandalisme de la part d’organisations écologiques ou encore de défense de la cause animale. Des pans entiers de l’économie sont visés. (…) Le FBI, qui considère les mouvements écologistes radicaux défendant une cause animale ou environnementale comme la deuxième menace terroriste, après le fondamentalisme islamique. (…) La déclaration de Chris Derose, l’un des membres d’ALF, permet de mieux comprendre l’état d’esprit des militants… et d’imaginer les méthodes qu’ils sont prêts à employer : « Un seul rat mort pour trouver un remède à toutes les maladies serait déjà inadmissible. » (…) Certains mouvements intégristes, au nom de la défense de la planète cette fois, développent des thèses sidérantes. Comme le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’espèce humaine, qui explique que la Terre se porterait bien mieux sans les êtres humains. Ses membres conseillent aux hommes d’arrêter de se reproduire. (…) Autre mouvement bien connu des Américains : l’ELF (Earth Liberation Front). En 1998, l’ELF avait incendié un restaurant et détruit des remonte-pentes d’une petite station du Colorado. Les auteurs de l’attentat expliquaient que les constructions de la station détruisaient l’habitat des lynx canadiens, espèce en voie de disparition. Six ans plus tard, le FBI estimait que le Front de libération de la Terre était responsable de 600 actes criminels qui auraient causé 43 millions de dollars de dégâts. ».

JPEG - 17.9 ko

José Bové s’est donc battu avec conviction pour d’innombrables grandes causes : contre la direction prééminente du monde par les nations du G8, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ; en soutien au droit des paysans à disposer d’une terre (La terre est à celui qui la cultive…), notamment en solidarité au mouvement brésilien des sans terre, à la lutte des paysans palestiniens et à beaucoup d’autres ; en solidarité pour les mouvements de libération des Tahitiens et des Kanaks ; pour l’inscription de la souveraineté alimentaire comme droit de l'homme ; pour l'annulation de la dette des pays pauvres ; pour l'accès libre et le respect des ressources naturelles vitales (Le monde n’est pas une marchandise…) ; contre le brevetage et l’appropriation capitaliste du Vivant et bien évidemment l’irruption dans l’agriculture des organismes génétiquement modifiés ; contre le racisme, pour l'égalité des sexes, le droit au logement et contre la pratique barbare des rafles policières des sans-papiers ; en faveur d’un contrôle citoyen sur la rénovation des quartiers, pour une taxation des transactions financières et en faveur des transports collectifs non polluants ; pour le développement des énergies renouvelables et pour l'arrêt total du projet nucléaire du réacteur pressurisé européen (EPR)…

Tel est le palmarès des causes auxquelles il associa ses salutaires happenings et qui lui valurent toutes sortes de persécutions juridiques et policières. Rien que ses actions de désobéissance relatives à l’arrachage des champs d'essais d'organismes génétiquement modifiés lui ont valu un total de condamnations à dix mois de prison ferme, dont il ne fera qu’à peine deux mois. Vingt-deux mois ont en tout été prononcés contre lui, partiellement graciés. Malgré la sympathie qu'il suscite, victime de l'effet du vote utile et de la dispersion de la gauche antilibérale, n’a réunit que 1,3 % des voix aux présidentielles.

Le faux-pas scélérat

Aujourd'hui, tandis que tout écocitoyen tente d'investir ses efforts dans une reconstruction de la biodiversité, José Bové suggère à ses ouailles de tuer le loup, et donc aussi l'ours, sans hésiter, en catimini. C'est absolument dégueulasse. Aujourd'hui, José Bové rejoint le clan des paysans voyous. Est-ce une révélation ? Pas vraiment. Voyous à l'encontre du Vivant, tous les paysans le sont. Y compris ceux masqués de bio.

Avec force de leurs arguments, nos agriculteurs montagnards s’opposent farouchement aux réintroductions de l’ours et du loup, pourtant anciens commensaux de l’homme et de son pastoralisme. La biodiversité n’est qu’une empêcheuse d’élever et de cultiver en rond. Quand le paysan parle de diversité animale, c’est avec des œillères et il ne pense qu’animaux productifs. Un animal non domestiqué n’a pas à exister. « Nous, paysans d'une vingtaine de pays européens et d'autres continents, appelons les éleveurs à continuer à protéger et à garantir la diversité animale créée depuis des siècles, par les savoir-faire de générations de paysans : diversité des races ou des populations, diversité au sein des troupeaux », déclare une Confédération paysanne qui ne voit l’animal que sous forme d’abats.


Moyenne des avis sur cet article :  2.73/5   (67 votes)




Réagissez à l'article

86 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 juillet 2012 12:38

    Bové aime bien se poser en victime, mais quand les choses deviennent sérieuses, il protège ses arrières et rentre sa queue bien au chaud. Après une de ses condamnations à de la prison ferme, au lieu de purger sa peine et de devenir ainsi un « martyr » de sa cause, il n’hésite pas à demander en catimini sa grâce auprès de Chirac.

    Il dit se battre pour les autres, mais ce qu’il aime faire, c’est les amener à penser comme lui avant tout. La critique, il n’aime pas. Il a toujours raison, vous avez toujours tort. Une pensée typiquement binaire, à la Mélenchon.

    Ils devraient bien s’entendre à mon avis...



      • alinea Alinea 28 juillet 2012 16:42

        Merci Frieda pour ces petits rappels. Quand je pense que cet abruti s’est vanté d’avoir voté Mélenchon, ça me donne pour le coup envie de démissionner !


      • epicure 28 juillet 2012 22:45

        Oui bové et DCB étaient faits pour s’entendre, entre gauchistes professionnels, ils ne pouvaient que s’entendre.

        Bové s’est donné une image d’homme de gauche contestataire, mais au final, ses amitiés affichées le renvoient plus dans la case gauchiste, tout comme DCB, qui est un pur libéral qui n’a rien à voir avec la gauche ( il déteste juste la droite réactionnaire ).
        Si bové avait été fidèle à ses combats qui l’ont rendu populaire parmi la gauche, il n’aurait pas rejoint et fraternisé avec DCB dans EELV, après avoir combattu le capitalisme libéral, combattu pour le non au traité européen, il affiche une unité avec quelqu’un qui est à l’opposé de ces positions là , ouiouiste célèbre, européiste à la botte de Bruxelles, partisan de la main mise des services publics par les entreprises privées etc....

        Au final donc bové apparait pour ce qu’il est un gauchiste, qui conteste pour contester, accumule les causes à défendre,, mais qui n’a en fait pas de véritables idées à défendre, prêt à tout renier. malheureusmenet c’est ce genre de personage qui accède facilement à la tête des associations et mouvements, et arrivent à discréditer les causes qu’ils prétendent défendre.
        En quelque sorte son coming out gauchiste il l’avait fait lors de son accueil fraternel de ramadan au FSE.

        Que le gauchiste qui s’affirme écolo, ne soit pas vraiment écologiste, ce n’est donc pas une surprise.


      • Martha 28 juillet 2012 14:36

        Votre commentaire est désobligeant pour J.Bové, vos exemples mal choisis.
         Il a réussi à faire bouger les lignes, et vous n’avez rien fait pour cela.
         Il a maintenu la France hors OGM « en plein air » ou en « plein champ », (choisissez le terme qu’il vous conviendra le mieux), rien que cela, c’est un exploit. Limagrain peut le remercier pour sa tenacité, c’est grâce à lui qui Montsanto à été tenu à l’écart, et pour la bonne cause en plus : la qualité et zéro OGMepa.
         Vous ne trouvez pas qu’il y a un silence étrange au sujet de ces OGMepa en ce moment ? Que nous mijote-t-on, en catimini, au plus haut niveau au « Conseil Européen » ?
         Cette polémique au sujet des loups est lamentable : qui à vu un troupeau de moutons poursuivi par des chiens ? => le désastre : brebis mutilées, morceau de cuisses arrachées, d’autres égorgées, une bonne partie noyées dans une mare. Ou sur le Vercors le troupeau en entier jeté dans un précipice. Qui n’a pas conscience de cela n’a pas le droit de s’exprimer sur ce sujet. Les chiens en liberté, tout autant que les loups attaquent et poursuivent, excité par la fuite de leurs proies et le goût du sang : demandez aux compagnies d’assurances ce qu’ils en pensent, les procès au sujet de ces attaques ne manquent pas. Informez-vous. La position de J.Bové sur ce sujet est très clair : faut-il protéger le loup ou le berger ? Il choisit le berger et je l’approuve totalement : imaginez-vous les « alpages » du plateau du Vercors sans ses troupeaux de moutons ?
         SVP L’homme au centre quand même. Il ne faut pas marcher sur la tête.
         Si vous préférez des parcs naturels immenses entièrement remis à l’état sauvage, et que vous appelez cela de l’écologie, je pense que nous ne voyons pas ce mot sous le même angle.


      • Martha 28 juillet 2012 14:48

        Dans le Vercors, je veux voir des troupeaux de moutons, pas des loups. Qu’ils restent là où il sont, ils y sont très bien, chez nous on n’en a pas besoin !


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 juillet 2012 15:52

        C’est toute la question : qu’est ce que l’écologie ? Qu’est-ce qu’un site naturel ?

        Doit-on réduire la montagne à une parodie d’elle-même, avec escalators dissimulés sous les broussailles en plastique, des monts rabotés pour le plaisir des yeux des riverains ?

        On entend beaucoup de monde se plaindre de la pollution et qui réclament plus de naturel ! Chiche !

        Commençons par raser les stations de montagne, et détruisons les routes goudronnées. Remettons les chemins de terre ou de pierre.

        C’est pas pratique l’hiver ? Mais l’hiver, mon bon monsieur, personne ne va dans la montagne ! C’est froid, enneigé, il n’y a rien à manger, pas d’abri !

        Une nature suppose un système équilibré. Avec herbivores et carnivores pour réguler. Les loups et les ours ont toute leur place dans les forêts alpines. Ils empêchent la prolifération des ovins et des lapins qui ravagent les lieux s’ils sont trop nombreux. Ils y ont régné en paix et en maître des millénaires avant que l’on se pointe.

        Les élevages ? Ils ont existé et cohabité avec eux pendant des siècles. Les espagnols et les italiens continuent d’exploiter le pastoralisme, mais en l’adaptant aux lieux. Ils n’ adaptent pas Paris à l’auto, mais l’auto à Paris !

        Alors oui, les bergers restent sur place. ils ont des chiens qui, dressés correctement, protègent les troupeaux. Ils ne descendent pas dans les vallées ou il y a du wifi et ils ne demandent pas une FNAC à chaque col au prétexte qu’ils ont ça, à Paris !

        Autre avantage : ils protègent leurs bêtes des vrais perturbateurs. Les ovins des montagnes sont plus victimes des chiens errants que des loups. Les éleveurs n’en disent mots car les chiens errants ne donnent pas droit à des indemnisations.

        Le danger ? Ah, ça,chaque profession possède ses risques. Je ne suis pas de ceux qui s’indignent quand on apprend la mort d’un soldat dans une guerre lointaine. C’est le risque qu’ils courent. Cela fait partie de leur métier. Tout comme les taxis risquent l’accident. Ou le pasteur la crevasse traitresse. Mais bon. Les risques sont très limités. A ce que l’on sait, les espagnols et les italiens ne servent pas quotidiennement de déjeuner aux canidés sauvages.

        Sans doute le dopage...

        La seule montagne qui importe, qui vit, est une montagne pour qui on a du respect, de la crainte.

        Pas une parodie, un espace comme le Jardin du Luxembourg.

        Vous voulez de la Nature ?

        Vous devrez la mériter !


      • alinea Alinea 28 juillet 2012 16:29

        mmavinbear : absolument d’accord avec vous.
        Rares sont ceux qui la méritent ; et ce n’est même pas de la nature, sauvage s’entend, il s’agit de cohabiter !
        Avec les bagnoles, oui ; avec les guerres sordides et inutiles, oui....
        Mais avec ceux qui sur cette planète ont autant le droit que nous d’y être parce que venus là, comme nous, sans le vouloir et par pur hasard : non !


      • Muriel74 Muriel74 28 juillet 2012 16:38

        @ Martha : bien d’accord avec vous
        mes réactions en vrac :
        Au total, ce sont 1414 attaques et 4913 victimes indemnisées au titre du loup pour l’année 2011, en France.( site officiel du loup)

        Nombre de loups : 180 à 200 minimums

        Montant des indemnisations : plus d’1 million d’euros... la gestion du dossier loup je sais pas
        s’il n’y a plus d’ovins en alpage ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaitront en 10ans ( centre d’études et de réalisations pastorales Alpes Mediteranée)
        La cohabitation loup/troupeau impose que Le Berger doit surveiller son troupeau toutes les nuits avec l’aide de plusieurs chiens, euh... il dort quand ?
        C’est « tendance » de victimiser les prédateurs et d’accuser les victimes, surtout quand elles n’ont pas le même idéal végétarien que l’auteur
        Le Lynx aussi a été réintroduit, il préfère chevreuils et chamois
        Quel est vraiment l’intérêt de réintroduire des prédateurs dans l’agriculture pastorale ?


      • Patricia 28 juillet 2012 19:43
         @ Par Martha (xxx.xxx.xxx.121) 28 juillet 14:48

        "Dans le Vercors, je veux voir...............................


        OUI, vous avez raison restez entre vous, sans les autres et éliminez tout ce qui vous dérange.

        Normal vous inadaptés alors pour la gouverne de ceux et celles qui sont plus évolués que vous, restés bien dans votre carré et n’en sortez surtout pas.


      • Martha 28 juillet 2012 20:38

        @ Patricia :
         Mes attaches sont à Die. Vous connaissez ?


      • epicure 28 juillet 2012 22:50

        @Par Muriel74 (xxx.xxx.xxx.90) 28 juillet 16:38

        et dans les pays où les loups n’ont pas été exterminés, ils font comment ?

        A quoi ça sert les chiens bergers comme les Pyrénées ou les khagals, si ce n’est à protéger le troupeau des prédateurs ?


      • Martha 29 juillet 2012 05:42

        @ Patricia & épicure :
        Le meilleur moyen de proteger les troupeaux des loups consiste à laisser avec eux des ânes en liberté. Vous êtes en plein rêve. Demandez aux Canadiens ce qu’ils pensent des loups.
         Ce n’est pas parce que les Italiens et les espagnols n’arrivent pas à contrôler la population de loup chez eux que l’on doit se sentir obligé de faire pareil chez nous.
         L’implantation récente des Loups dans les Alpes françaises, s’est faite de manière incontrôlée et naturelle : Ils proviennent d’Italie. C’est d’abord un signe d’une perte de contrôle de ces zones du fait de l’émigration rurale vers les villes, en particulier en Montagne. Ces régions sont en grande partie abandonnée par les cultivateurs et ne sont plus occupées l’été et en période de ski que dans les zones facilement accessible. Ce que vous présentez comme un progrès est en réalité un recul.
         Cette louploupmania estivale récurrente (le sujet revient sur le tapis chaque année à la même date). Rêverie de bobo Parisiens qui ont trop regardé Mooglie sur leur télé.
         
        Les promenades en montagne en France sont un régal, voir des troupeaux évoluer sans crainte dans les alpages fait parti aussi de ce bonheur. Les bergers vivent de ce travail. Pourquoi ce retour en arrière vous semble-t-il être un progrés ?
         Expliquez-moi bien tout ça, cela m’échappe.

         Les loups sont des prédateurs, ils vivent en groupes, se multiplient et attaquent quand ils ont faim. La rage vulpine, appelée rage des forêts en opposition à « la rage des rue », portée par les chiens au 19ème siècle, à posé des problèmes difficile à résoudre à la fin du XXème. On s’en est débarrassé péniblement par des distributions d’appâts vaccinaux, deux fois dans l’année pour atteindre les renardeaux, c’est assez compliqué et coûteux. Il faudra maintenant penser à faire de même pour les loups...

         Ce qui est présenté ici comme un progrès par les soi disant écolos est en fait un recul : C’est une perte de contrôle. En quoi le loup est-il indispensable ? Comprends pas.
         Cela n’empêche pas ceux qui les adorent d’en élever chez eux mais à condition qu’ils ne divaguent pas qu’ils soient tatoués ou porteur d’une puce électronique pour que l’on sache bien à qui ils appartiennent et si possible qu’ils soient aussi vaccinés contre la rage. Pour rappel : la divagation des canidés sur la voie publique ou ailleurs est interdite en France. Pourquoi tout d’un coup faudrait-il changer cette règle du jeu importante ?
         Le loup sauvage est-il devenu sacré ?

        Hors de ces considérations sanitaires et règlementaires nos bobos babacool, tout-le-monde-il-est-gentil-surtout-les-loups, louploupphiles-la-liberté-totale-c’est-si-bô, devraient commencer par demander l’avis des bergers et des randonneurs en montagne, surtout les mordus (excusez-moi...) qui pratiquent ce sport en toute saison, avant de partir sur leurs rêves idiots. C’est la moindre des choses, ce sont eux les premiers concernés.


      • Muriel74 Muriel74 29 juillet 2012 15:10

        @epicure : « les patous... »
         "2009, date à laquelle une nouvelle hausse de la prédation a été remarquée avec l’augmentation du nombre de meutes. Parallèlement, son service la DDT a aussi pu noter une modification dans le comportement et les stratégies de prédation des loups. , ’hui, ils attaquent en groupe, de jour, des troupeaux gardés, au nez et à la barbe des bergers et des patous ! De plus, les attaques ne se limitent plus à la période d’estive, dans les pâturages de montagne. Plus de la moitié d’entre elles interviennent à l’automne et au printemps dans les départements alpins. Ailleurs, elles frappent les troupeaux toute l’année. Sur 96 troupeaux touchés, 80% l’ont été une à deux fois et 20%, plus de cinq fois avec un pic de douze attaques."
        Un mouton contre une poignée d’euros... c’est tout le respect du travail du berger, l’écologie n’a rien à voir là ( la laine peut-être ?) , c’est ce système de tout achetable, tout négociable,


      • epicure 29 juillet 2012 21:10

        @Par Martha (xxx.xxx.xxx.121) 29 juillet 05:42

        voilà une bobo qui ne connait pas grand chose hors de paris intramuros.
        Si tu demandes à quoi serve les loups, arrêtes d’essayer de discuter de nature, d’écologie, parce que apparemment tu ne connait même pas le B A BA des écosystèmes.

        Les loups sont des prédateurs, ils régulent les populations d’herbivores, qui sans ça peuvent rencontrer des problèmes de surpopulation ou de maladies.
        Il me semble qu’on apprend ça à l’école primaire.


      • Martha 30 juillet 2012 14:47

        @ épicure
         ouilleouillouillouille....
        Gros bobo !
        Vous rendez-vous compte de ce que vous dites ?
        Les chèvres et les moutons sont des herbivores et ils n’ont pas besoin de ce genre de remède. Ils appartiennent à des éleveurs qui depuis vraiment très longtemps les amènent pâturer dans les alpages magnifiques du Vercors où ils y trouvent la paix et la tranquillité, pourquoi faudrait-il changer cela. C’est un bonheur de voir cela.
         Vous êtes-vous déjà promené dans ces forêts et ces prés ? C’est divin : La Paix, l’espace, la lumière, l’altitude, la vue et le bonheur de rencontrer de temps en temps un berger avec son troupeau. Je connaît très bien cette région magnifique et je voudrais surtout pas qu’elle soit envahie par les loups.
         Je vous conseille un petit bivouac à côté de la Fontaine du Pas des Bachassons, inoubliable, vous ne le regretterez pas. A noter, vous êtes là dans la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors : les chien y sont interdits...
         Cette paix j’y tiens, que viendrait faire cette histoire de loup dans un site pareil ? C’est indéfendable, tout simplement.


      • epicure 30 juillet 2012 21:17

        @Par Martha (xxx.xxx.xxx.121) 30 juillet 14:47

        grosse bobo des villes

        parce que les herbivores cela se limite aux chèvres et aux moutons parqués ?
        Tu confirmes bien que tu ne connais rien hors de la ville, que tu as une vision étroite des choses.

        Le loup serait la solution naturelle à la surpopulation de nombreux herbivores en france dont le surnombre impacte négativement l’environnement.


      • Txotxock Txotxock 28 juillet 2012 13:22

        Pour une fois depuis longtemps je suis bien d’accord avec José.

        « Aujourd’hui, José Bové rejoint le clan des paysans voyous. Est-ce une révélation ? Pas vraiment. Voyous à l’encontre du Vivant, tous les paysans le sont. Y compris ceux masqués de bio ».

        C’est vrai ça, alors qu’il serait si simple de se débarrasser d’un seul coup de ces voyous paysans ou non, qui gênent là où les bons penseurs ont placé leur (bonne) conscience


        • nemotyrannus nemotyrannus 28 juillet 2012 13:49

          Le problème c’est aussi cette propension à assimiler agriculteurs et écolos et vice versa.


          L’Agriculture,j’ai envie de dire,n’en a rien a carer de l’écologie. Son souci premier c’est plutôt le rendement.
          Je parle pas du petit père qui fait son jardin mais des grandes productions.
          Quand on est écolo on évite de de brûler des animaux vivants devant la préfecture parce qu’on peut pas les vendre au prix voulu et on voit du mauvais oeil tout pareil le fait de gaspiller des tonnes de fruits et légumes en les renversant sur les routes ou de les souiller à l’aide de divers produit chimiques pour des raisons similaires.

          En principe,en tout cas...
          l’ecologie nécéssite des principes qui ne mettent pas forcément en avant la notion d’argent. Et c’est très mal vu par ceux qui veulent,justement,du rendement.

          • Talion Talion 28 juillet 2012 13:51

            Solution alternative au massacre des loups : https://www.youtube.com/watch?v=sg0bUOuZ6gQ


            • Martha 28 juillet 2012 14:44

              Lamentable ce texte.
               1° Beaucoup trop long. Quand c’est clair, pas besoin de faire un baratin qui se dévisse.
               2° défendre la multiplication des loups dans « nos parcs naturels », c’est une ineptie. Pas défendable un instant.
               3° S’appuyer sur « l’écologie » pour défendre cette idée est une tromperie. Que ce soit bien clair.

              * C’est quoi au juste « un parc naturel » ?


              • foufouille foufouille 28 juillet 2012 14:56

                tres exagere, comme d’habitude
                en plus, le gars vit pas en france, mais en espagne
                faut qu’il aille vivre avec des loups, pour voir


                • foufouille foufouille 28 juillet 2012 15:41

                  sait pas
                  mais il parle de la france
                  tu as ton permis de procreer apres enquete socio-economique ?
                  (c’est pas de l’eco terrorisme, mais l’avis de dieu)


                • alinea Alinea 28 juillet 2012 16:17

                  Non seulement il y a des loups en Espagne, mais ils sont plus nombreux ; il y a des loups en Italie, et ils sont aussi plus nombreux que chez nous : or, les italiens ni les espagnols n’ont de problèmes avec leurs loups ! Cherchez l’erreur !


                • vegspirit vegspirit 28 juillet 2012 15:09

                  A quand Bové avec les gueux de la FNSEA car c’est exactement le discour de cette caste d’agrobusinessman !

                  EELV et son lot de pseudos personnalités toutes aussi incohérentes les unes que les autres !!
                  Ce bonhome me dégoute maintenant il ne vaut pas mieux que tous ces politicards de merde !


                  • lebreton 28 juillet 2012 18:16

                    eh calmos 


                    on se calme tes insultes on s’en bas les couilles ,ta finesse d’esprit montre tes origines ,je te précise que je ne suis pas ecolo ,mais tes propos eux sont tellement cons qu’ils te ressemblent

                  • foufouille foufouille 28 juillet 2012 15:43

                    il y a des des loups, en bas de son appart ?


                    • gaijin gaijin 28 juillet 2012 15:45

                      Michel Tarrier
                       il est pas frais ton poisson ...
                      l’ énergie que mettent les écolos a se foutre sur la gueule entre eux serait’ elle la cause du peu d’avancée de l’écologie politique en France ?
                      José Bové n’est certes pas astérix ni la fine fleur des petits pois de l’écologie mais franchement .....
                      http://www.google.fr/imgres?start=64&num=10&hl=fr&addh=36&tbm=isch&tbnid=mhfuAEcTZYJXhM :&imgrefurl=http://tigresse004.centerblog.net/rub-Fonds-d-ecran-Asterix.html&docid=GVRUs8nVqBstKM&imgurl=http://tigresse004.t.i.pic.centerblog.net/yx9zwyhl.jpg&w=1024&h=768&ei=iOwTUISCPe210QXzxIBA&zoom=1&iact=hc&vpx=241&vpy=229&dur=1713&hovh=194&hovw=259&tx=123&ty=139&sig=118380967957762437816&page=5&tbnh=157&tbnw=209&ndsp=19&ved=1t:429,r:7,s:64,i:196&biw=1227&bih=567


                      • joletaxi 28 juillet 2012 15:54

                        Pour l’avoir rencontré de façon impromptue sur une panne(le brave homme fait de la plaisance, et a un joli voilier),je suis persuadé qu’il est comme tous les écolos, sincère,et absolument convaincu qu’il est le porteur de la vérité,de sa vérité.

                        Et comme tous les écolos, il n’a pas la moindre idée des réalités de terrain,n’y connaît strictement rien, mais est toujours prêt à enfourcher l’ennemi désigné. ?

                        notre discussion sur les éoliennes a rapidement tourné court, car visiblement il ne savait pas de quoi il parlait, de là à conclure qu’il en est de même sur les autres sujets, il n’y a qu’un pas
                        .
                        D’ailleurs, citez-moi donc une seule mesure d’envergure(genre le trou de la couche d’ozone, les pluies acides etc,)où des actions coûteuses ont été décidées suite aux « raouts » écolos, et qui ne s’est pas révélée inutile, voire catastrophique


                        • gaijin gaijin 28 juillet 2012 15:59

                          salut jo
                          de retour  ? j’avais peur que vous ayez été licencié par areva


                        • foufouille foufouille 28 juillet 2012 16:32

                          « Pour l’avoir rencontré de façon impromptue sur une panne(le brave homme fait de la plaisance, et a un joli voilier) »
                          en plus des voyages en avion ?
                          quel pollueur


                        • joletaxi 28 juillet 2012 18:24

                          le brave homme fait de la plaisance, et a un joli voilier)"
                          en plus des voyages en avion ?
                          quel pollueur

                          pour l’avion, je sais pas, mais pour la voile, question pollution c’est écololissime.
                          c’est d’ailleurs,mais pas forcément, alcoololissime....


                        • foufouille foufouille 28 juillet 2012 18:34

                          un eco tartuffe, T ou B, voyages beaucoup

                          si le boilier est en bois, style moyen age, c’est ecolo
                          si electrique meme un peu = empreinte carbone


                        • BOBW BOBW 28 juillet 2012 19:01

                          De temps en temps, il semble « pédaler dans la choucroute...un peu trop verte » ! smiley


                        • alinea Alinea 28 juillet 2012 22:23

                          foufouille : le voilier ne pollue pas !


                        • foufouille foufouille 29 juillet 2012 11:16

                          @ alinea
                          si, sa construction pollue enormement
                          loisir de bourgeois, en plus


                        • verseau 28 juillet 2012 15:56

                          L’écologie = OUI, les écologistes = NON.
                          Tout agriculteur digne de ce nom se devrait d’être un défenseur de « l’écologie » : une terre bien labourée, sans engrais chimique mais engrais naturels, des plants non transgéniques mais des semences produites par lui-même d’une année sur l’autre, etc.
                          Oui la FNSEA et les pseudo écologistes sont bien loin du producteur-terrien honnête comme du temps de nos grands-parents !
                          A présent au nom du sacro-saint rendement, les fermes sont de plus en plus grandes, de plus en plus mécanisées, les animaux destinés à l’abattoir sont de plus en plus parqués, piqués aux hormones et aux antibiotiques avec la bénediction de nos « dirigeants » politiques ou non.
                          Et après on ira se plaindre du « trou » de la Sécu, que chaque Français creuse un peu plus en consommant de plus en plus de médicaments à cause de la « bouffe » qu’il ingère et qui le rend de plus en plus malade : c’est donc SANS fin !

                          Bové n’est pas un saint soit, mais cet article est sans fondement, juste des critiques orientées, de plus il est écrit par un écologiste et voilà qui suffit à se méfier !! 


                          • Martha 28 juillet 2012 17:27

                             SVP ne dites pas « écrit par un écologiste ». En quoi défendre la présence des loups dans les parcs nationaux est « écologiste » ?
                             Tant qu’il n’y a pas de loup, pas de problèmes. Quand ils vont se multiplier, on en reparlera. Comment fait-on pour qu’ils restent dans ces parcs ? Pour les visiteurs pédestres on imagine les rencontres sympathiques à prévoir, surtout l’hiver.
                             Cette histoire de loup ressort chaque année à la même date : elle est d’une débilité totale.
                             Est-ce que la présence d’éleveurs de moutons dans ces parcs est encore à l’ordre du jour ? J’y reviens, sur le plateau du vercors, ils y étaient très bien, pourquoi vient-on les enkikiner avec les loups ?

                             Cela n’a rien à voir avec l’écologie.


                          • alinea Alinea 28 juillet 2012 16:12

                            Personne ne dit, à ma connaissance, qu’il n’y a plus de berger ; les moutons sont tout seuls en haut de leur montagne. Et s’il y a un berger et des patous, personne ne sait comment faire pour éloigner le loup sinon lui tirer dessus.
                            Ce n’est pourtant pas compliqué ! Mais l’homme contemporain, même paysan n’a pas envie de se colleter avec la nature ; si une autoroute montait aux alpages, il en serait sûrement content.
                            L’ennui, c’est que le seul qui trinque, c’est l"innocent : le loup. Qui, comme chacun sait ne fait pas de carnage mais ne mange qu’à sa faim.
                            Les chiens débiles des citadins, ceux qui sont redevenus sauvages, on les évoque à peine ! et pourtant ils sont responsables de dix ou cent fois plus de dégâts.
                            Je connais une petite bergère dans la Drôme, qui pose une petite clôture électrique, qui laisse ses patous et voit souvent ses moutons. Mais on ne parle pas d’elle, parce qu’elle n’a pas de dégâts dus au loup !


                            • Bilou32 Bibi32 31 juillet 2012 12:21

                              Et oui ! Moi contrairment à d’autre je ne me décharge pas de mes animaux en montagne pendant 4 mois... Ils restent chez moi. Mais çà n’empêche pas les attaques de loups apprivoisés (27 brebis morte sur 200 il y a 2 ans) . Les attaques de chiens font bien plus de dégats en France que le loup (et je ne parle pas des personnes bléssées ou tuées !) et ne sont pas indemnisées à moins de souscrire un contrat chez ces voleurs d’ assureurs.
                              Chez beaucoup de personnes, relativiser, faire la part des choses, éviter de préjuger, semble totalement absent. Chez ce M. Tarrier (militant sectaire et autoritaire) comme chez d’autres internautes... Rien n’est blanc ou noir, tout est dégradé de gris... smiley


                            • Serpico Serpico 28 juillet 2012 17:39

                              Quand je lis quelqu’un parler de « Gaia », j’ai de l’urticaire.

                              Alors venir nous recruter contre Bové parce qu’il pense qu’il faut se défendre contre le loup....

                              Les « écolo » sont bizarres : il pratiquent une religion encore plus intolérante que toutes les religions réunies. D’après l’auteur, si on se prétend écolo, on doit appliquer un ensemble de règles strictes et ne jamais se laisser aller à exprimer sa nature. Mais ces règles sont édictées par qui et où ?

                              Et « Ecologiste », ça veut dire quoi ?


                              • foufouille foufouille 28 juillet 2012 17:44

                                « Mais ces règles sont édictées par qui et où ? »

                                par lui, dieu
                                faut tout faire comme dis dieu
                                viande 2X/semaine
                                manger bio meme si tu as pas sous
                                2 momes comme lui, maxi
                                avec un permis de procreer

                                sauf, que nous, pas de voyages en avion, ni 4X4, etc


                              • Martha 29 juillet 2012 12:37

                                @ Serpico :
                                 Cet article est manifestement fait pour plomber les écolos, les vrais.
                                 Vers le 10 août on va apprendre que les OGM Monsanto sont autorisés en France. Cela aussi fait parti de la stratégie des affairistes soutenus par le conseil Européen, noyauté, lui, par les affidés de cette boite qui ne recule devant aucun coup tordu.
                                 Pourquoi vouloir estourbir les écolos, les vrais, ceux qui ont fait, honnêtement et avec conviction, avancer les choses ?
                                 Ils ont participé à l’élection de F.Hollande, il ne s’agirait pas qu’ils soient trahis à leur tour.


                              • Croa Croa 30 juillet 2012 22:25

                                à Martha : « Ils ont participé à l’élection de F.Hollande »

                                Non
                                tu ne parles pas là des vrais écolos mais de EELV, nuance !

                                Les vrais (devrait-on dire « vrais de vrais » ?) savent bien que tous ces candidats prés-qualifiés sont tous des nuisibles.


                              • NeverMore 28 juillet 2012 18:04

                                La terre est à celui qui la cultive.

                                En voilà une idée qu’elle est bonne, à répandre dans dans toutes les cités ; car je trouve que le milieu agricole est décidémment très souchien, on se demande bien pouquoi ...

                                 


                                • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 28 juillet 2012 19:02

                                  Jose Bove a un nombre d’actions admirables a son compte, qui ont contribue a la cause ecologique bien plus efficacement que vos articles pueriles.

                                  Quant a l’apitoyement sur l’agriculteur qui mets le nez dans la culture OGM, soyons clair, ce type se met lui meme la corde au cou - sans l’aide de la confed paysanne -, en plus de nous mettre tous dans la merde.
                                  Et vu l’ampleur du débat, c’est pas faute d’avoir été prévenu.

                                  Ce pov’ petit agriculteur qui bosse comme un malade 80 heures par semaines, et ses états d’ames parce qu’on l’aime pas car il couche avec Monsanto ou Bayer, je m’en tape le citron, il peut crever.


                                  • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 28 juillet 2012 19:03

                                    José Bové a un nombre d’actions admirables a son compte, qui ont contribuée a la cause écologique bien plus efficacement que vos articles pueriles.

                                    Quant a l’apitoyement sur l’agriculteur qui mets le nez dans la culture OGM, soyons clair, ce type se met lui meme la corde au cou - sans l’aide de la confed paysanne -, en plus de nous mettre tous dans la merde.
                                    Et vu l’ampleur du débat, c’est pas faute d’avoir été prévenu.

                                    Ce pov’ petit agriculteur qui bosse comme un malade 80 heures par semaines, et ses états d’ames parce qu’on l’aime pas car il couche avec Monsanto ou Bayer, je m’en tape le citron, il peut crever.


                                    • epicure 29 juillet 2012 21:20

                                      Bové s’engage peut être dans d’admirables causes, amis si on regarde le personnage en détail, il est moins admirable, et se retrouve bien aux côté du « soudain écologiste après avoir ignoré l’écologie pendant des dizaines d’années contrairement aux strapontins politiques » cohn bendit. Deux gauchistes post soixante-huitards ensembles qui aiment faire parler d’eux.


                                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 28 juillet 2012 19:15

                                      Démolir la réputation ou le bilan d’un pilier régional national et européen pour un seul loup, c’est un comble...


                                      • Patricia 28 juillet 2012 19:49

                                        C’est l’extase BOVE pour vous !!!


                                        Et en quoi BOVE a plus de valeur qu’un loup ? 

                                        En quoi l’Homme serait-il plus important que l’animal ?

                                      • Serpico Serpico 28 juillet 2012 23:09

                                        Si je devais choisir entre tuer un animal ou un être humain, c’est vite réfléchi : je zigouille l’animal.

                                        Bien sûr que l’homme est plus important que l’animal. Votre « écologisme » lui-même n’a que ça en tête : respecter la nature POUR QUE L’HOMME EN PROFITE PLUS LONGTEMPS.

                                        Vous oubliez toujours ça dans votre délire « peace and love ».

                                        Même chose pour ceux qui ont pitié des animaux égorgés MAIS QUI LES MANGENT.

                                        NB : il y a des humains qui méritent des claques avant l’animal.


                                      • Croa Croa 30 juillet 2012 22:38

                                        Tu n’as rien compris Serpico, le choix n’est pas entre l’homme et l’animal, mais entre le bon sujet et le diable. Souvent l’animal est désigné nuisible, voire diabolisé et c’est le cas du loup. On peut tout aussi bien désigner au bon sujet travailleur d’autres diables qui peuvent être humains et cela s’est vu et se voit encore !

                                        Et comme c’est pour ton bien tu choisira ton homme je présume ?


                                      • foufouille foufouille 30 juillet 2012 23:03

                                        « le choix n’est pas entre l’homme et l’animal »
                                        sissi
                                        car le loup te bouffera
                                        la chevre mangera ton jardin et l’ecorce de tes arbres


                                      • Bilou32 Bibi32 31 juillet 2012 12:26

                                        C’est ce que je viens de comprendre au bout de ce énième article... Mon cerveau est un peu lent... 


                                      • foufouille foufouille 31 juillet 2012 12:30

                                        non, il y croit vraiment
                                        faut faire 2 momes comme lui, mais avec un permis, etc
                                        lui a le droit de voyager au perou
                                        nous on pollue
                                        le genre hulot


                                      • Patricia 28 juillet 2012 19:36

                                        Ailleurs il y a des loups mais les bergers restent avec leurs moutons, en France et pour l’avoir constaté sur place de nombreuses fois, les troupeaux sont seuls et les bergers cuvent leur vin dans les villages.


                                        Ca, c’est encore la FRANCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le seul peuple irréprochable de toute l’humanité qui veut tout parfait comme lui quitte à ELIMINER tout ce qui le dérange !!!!!!!!!!!

                                        Nos responsables politiques disent « nous allons faire une nouvelle FRANCE » . 

                                        Ah OUI, et avec qui ????

                                        Quant à BOVE difficile de nier ses paroles. Mais, ceux ou celles qui croient en tous ces gens qu’ils soient de droite, gauche, super gauche, ps, fn, c’est ou des fabuleux abrutis (ies) qui recherchent leur Dieu à servir ou ils, elles sont du même acabit.....Affabulateur !

                                        • chantecler chantecler 28 juillet 2012 20:06

                                          Il est difficile de reprocher à un éleveur de mouton d’aimer les loups .
                                          Je vais dire comme le FN : vous aimez les loups ?
                                          Adoptez en un !
                                          Les loups ?
                                          En Sibérie .
                                          Au goulag .
                                          Pour les ours c’est pareil .


                                          • chantecler chantecler 28 juillet 2012 20:08

                                            Flute ! Erreur de logique :
                                            De ne pas aimer les loups .
                                            Ca ne me réussit pas de ne boire que de l’eau .


                                          • foufouille foufouille 28 juillet 2012 20:55

                                            « vous aimez les loups ?
                                            Adoptez en un ! »

                                            la, rien contre
                                            on imagines le voleur face a 2 loups ............


                                          • Patricia 28 juillet 2012 21:19
                                            @ Par foufouille (xxx.xxx.xxx.149) 28 juillet 20:55

                                            « vous aimez les loups ?
                                            Adoptez en un ! » la, rien contre ; on imagines le voleur face a 2 loups ....."

                                            Les loups n’attaquent pas l’Homme, c’est l’Homme qui attaque les loups.



                                          • alinea Alinea 28 juillet 2012 22:28

                                            Laissez tomber Patricia : le petit homme ne supporte pas l’existence d’un prédateur plus beau que lui !


                                          • Serpico Serpico 28 juillet 2012 23:11

                                            Patricia

                                            Vos maximes à deux balles n’impressionnent personne. Du moment qu’il s’attaque à mes moutons, je m’en occupe.

                                            C’était mon jeu de mots à deux balles...


                                          • Patricia 28 juillet 2012 23:36
                                            Par Serpico (xxx.xxx.xxx.206) 28 juillet 23:11Patricia

                                            Vos maximes à deux balles n’impressionnent personne. Du moment qu’il s’attaque à mes moutons, je m’en....

                                            @ Serpico

                                            Je vous ai parlé à vous,HONK HONK ?


                                          • foufouille foufouille 29 juillet 2012 11:18

                                            si le loup a faim et que tu as pas l’air dangereux, il te mangera
                                            comme un chien


                                          • Serpico Serpico 29 juillet 2012 14:30

                                            Patricia

                                            Vous êtes sur un forum. Quand vous parlez, c’est à tout le monde.

                                            Sinon, envoyez des messages privés.

                                            Internet, c’est un truc bizarre mais il faut percuter.


                                          • CARAMELOS CARAMELOS 28 juillet 2012 20:24

                                            Monsieur José BOVE n’était-il pas trader chez GOLDMANN SACHS ?
                                            Je dois confondre certainement ...


                                            • alinea Alinea 28 juillet 2012 22:31

                                              antikon : il n’est pas si vieux que ça !
                                              moi, je crois qu’il est plus en empathie que moi avec les moutonniers ; et peut-être est-il en demande d’électorat : on le voit, ne serait-ce qu’ici : les anti-loups sont plus nombreux que les pro-loups !


                                            • Muriel74 Muriel74 29 juillet 2012 17:20

                                              ll ne s’agit pas d’être anti ou po loup mais de protéger et de veiller au mieux à l’équilibre de la biodiversité, tout en s’assurant la sécurité qui nous est due en tant qu’espèce humaine.
                                              Etes-vous anti ou pro rat ou cafard dans les villes et les campagnes ? rôle écologique : gros consommateurs de déchets organiques, eux aussi font partie de la chaine alimentaire


                                            • Romain Desbois 28 juillet 2012 23:01

                                              Ca me fait penser à la fable de la chèvre de Monsieur Seguin.

                                              Ce que ne dit pas la fable , c’est que si Monsieur Seguin veut protéger la chèvre, ce n’est parcequ’il l’aime, c’est pour pouvoir bouffer son petit, faire des fromage avec son lait et puis la bouffer aussi.

                                              L’élevage n’est qu’une version du capitalisme.


                                              • Bilou32 Bibi32 31 juillet 2012 12:31

                                                Tien donc ! L’élevage n’existe pas en économie communiste ? Régime végétal pour tout le monde ?


                                              • moebius 28 juillet 2012 23:08

                                                j’aime le loup qui aime le mouton qui aime l’herbe qui est verte mais qui n’est pas bien amoureuse de qui que ce soit a moins qu’elle ne ne soit veneneuse


                                                • CARAMELOS CARAMELOS 28 juillet 2012 23:13

                                                  BOVE est allergique à la viande de loup, raison pour laquelle il a « démonté » un fast food qui servait du loup congelé. L’histoire ne dit pas qu’au cours de ce démontage , le « démonteur » demonté avait reçu une poutre sur la tronche. J’ai lu celà dans dans « new écolo feuille de chou » organe de presse de l’information négative qui a fait faillite il y a peu de temps. Vous me croyez pas, et ben vous avez bien tort.


                                                  • moebius 28 juillet 2012 23:14

                                                     le pere Sequin a horreur du fromage. Cest un ancien legionnaire qui vote Lepen


                                                    • Michel Tarrier Michel Tarrier 29 juillet 2012 16:40

                                                      Bové, faucheur volontaire de nos amis les loups
                                                      Les insultes pleuvent sur sa page...
                                                      http://www.facebook.com/pages/Jos%C3%A9-Bov%C3%A9/117329398312147

                                                      Bové, faucheur volontaire de nos amis les loups
                                                      Les insultes pleuvent sur sa page...
                                                      http://www.facebook.com/pages/Jos%C3%A9-Bov%C3%A9/117329398312147


                                                      • Martha 29 juillet 2012 18:09

                                                        J Bové a raison de défendre les bergers plutôt que les loups.
                                                         A propos des OGMepa, il a fait avancer les choses. Si il y a un député Européen à sa place, a ce niveau là, c’est bien lui. Il n’a défendu que des causes fortes et honnêtes. Il a dénoncé les conflis d’intérêt au sein de la « Commission Européenne » ; c’est sans doute cela que certains ne lui pardonne pas : il y a des loups là aussi, faut-il les laisser évoluer et se multiplier ?
                                                         L’attaquer sur cette cause indéfendable de l’invasion de notre pays par les loups, qui semble vous plaire, et cela, soit disant pour des raisons écologiques est lamentable.
                                                         Vous cherchez par ce biais à discréditer ce mouvement, êtes-vous soutenu financièrement par Monsanto ?


                                                      • Martha 30 juillet 2012 06:10

                                                        @ Feisthamelll :
                                                         Les avez-vous comptés pour avancer ces chiffres ? De toutes les façons même s’ils ne sont que 200, comme vous le prétendez, c’est autant de trop.
                                                         On n’a pas le droit de laisser des chiens errer, pourquoi cela deviendrait-il normal pour des loup ? Ce concept pseudo-écolo est indéfendable.
                                                         Les loups, surtout en meutes sont des prédateurs dangereux.

                                                        * A propos, ne croyez-vous pas que de nouveau : « Les loups sont entrés dans Paris »... ?


                                                      • Martha 30 juillet 2012 09:59

                                                        @ F.
                                                         Cela vous fait rire, il n’y a pas de quoi. Pourquoi les loups échapperaient à la législation prévue pour les chiens :
                                                         Dans les parcs nationaux ils en sont exclus excepté si cette autorisation est spécifiée : Ils ne peuvent s’y promener qu’en laisse et il va de soit que leurs papiers doivent être en règle : ils doivent être identifiés et avoir un certificat de vaccination contre la rage certifié conforme (dates correctes).
                                                         Donc les loups n’ont pas à errer de cette façon : ils ne peuvent être présents dans ces sîtes qu’en laisse, le propriètaire de l’animal muni d’une muselière pour que la rencontre avec les randonneurs ou les autres canidés se face sans problème.
                                                         Derrière cette histoire de loups se cachent deux problèmes :
                                                         1° Le premier : C’est celui de l’interface espace agricole et parcs nationaux. Le Vercor jusqu’ici était une région d’alpages. Pourquoi deviendrait-il une zone de non droit où les bergers seraient mis en demeure de se défendre contre les loups que par des moyens gentils ? D’autre part c’est l’escallade : les patous c’est bien gentils, mais en liberté eux aussi ils peuvent poser des problèmes aux promeneurs...Les zones d’alpages sont à la disposition des éleveur - et j’Y TIENS- cela fait partie de notre patrimoine pourquoi faudrait-il modifier cela ? Vouloir imposer la présence de loups en liberté c’est en fin de compte leur demander de partir de là. Place à la nature sauvage ! Mais pour qui ? Pourquoi ? Cela ne tient pas debout. Pour des rêves fous de faux écolos ?
                                                         2° Le deuxième : C’est l’attaque en règle de J.Bové et de son équipe qui est manifeste ici. Regardez la photo choisie... Je pense qu’il y a là des raisons cachées suspectes. C’est pourquoi j’y voit l’ombre de Monsanto. Je ne serais pas étonné d’être dans le vrai !
                                                         
                                                         Les loups seraient-ils rentrés dans Paris ?


                                                      • Soi même Soi même 30 juillet 2012 14:42

                                                        Ce que vous dénoncer, et un jolie travers de l’homme, celui qui fait l’Ange fait la bête !
                                                        Il faut pas perdre de vue les hommes sont paradoxaux, même le plus mauvais des hommes agira pour un plus grand bien !


                                                        • greg13 30 juillet 2012 14:59

                                                          c’est tellement pratique : pauvre loup et sales culs terreux !!! mais tout n’est pas si simple chers amis, certaines attaques de loup sont de véritables carnages avec plusieurs dizaines de têtes au tapis, les chiens errants sont légion ! certains pro ne le sont pas du tout et ne gardent pas bien voir pas du tout. mais le radicalisme que je lis dans certains propos écrits ici m’inquiètent ! surtout quand je lis qu’en Espagne et en Italie il n’y a pas de soucis avec les loups...que de mensonges éhontés !!! dans ces pays aucune indemnisation, mais des chiens et un fusil pour défendre son troupeau...et les loups comprennent vite..ou meurent...sélection naturelle... 


                                                          • le poulpe entartré 31 juillet 2012 07:25

                                                            « le paysan du Larzac (en fait de naissance girondine) » quelle importance de préciser son lieu de naissance ? L’intention de l’auteur est de présenter JB comme étant un « usupateur », sous entendez : il n’est pas du Larzac ? Il n’est donc pas légitime pour parler de cette région. On ne doit pas considérer ses propos comme recevables, ni même à examiner.

                                                            "affiche son indigénat avec noblesse, comme il se doit être quand on est enraciné de quelque part et non allogène « et l’auteur remet le couvert au cas où l’internaute n’aurait pas compris.
                                                            Il radote tout en essayant de se dédouaner : »angle traditionnel qui n’implique nullement une quelconque xénophobie« . Mmeuuuuuhh (bovin) non, l’auteur n’est pas xénophobe, meuh non, il est très très crédible lorsqu’il le souligne avec la légèreté d’un pachyderme.

                                                             » mais qui se veut de mettre les choses en place« l’auteur justifie sa xénophobie »utilitaire« . La bouffonnerie en pleine phase de croissance.

                                                            Cet articulet est une bouse que nous a pondu l’auteur qui n’est pas avare en auto-congratulation de sa personne, boursouflé de prétention :  »Essayiste, polémiste, écologue, écologiste, naturaliste, entomologiste, et bla, bla, bla , bla , bla, bla, bla, bla."

                                                            Et sa grand mère ?


                                                            • mortelune mortelune 31 juillet 2012 12:37

                                                              En voulant tuer le loup, Bove rejoint le clan des loups. Oui mes ces loups là sont des tueurs de tout ce qui barre la route à la rentabilité. Ils sont plus féroces que la gente animale sauvage et procède à toute chose en pesant en premier leur porte monnaie. Le pire dans tout ça c’est qu’ils s’en prennent aussi aux cibles faciles.

                                                              Dans les campagnes les chiens errants font davantage de dégâts aux moutons que l’animal vivant dans les montagnes ; 3000 moutons tués par les loups contre 150 000 tués par les chiens errants.
                                                              Bove et les paysans chasseurs veulent-ils aussi faire des battus aux chiens perdus ?
                                                              Je n’ai rien contre Bove et la paysannerie qui nous donne de quoi manger des produits de qualité mais sur ce coup il y a errance intellectuelle de leur part et il est dommage que les loups trinques pour leurs sottises.


                                                              • Martha 31 juillet 2012 13:23

                                                                Votre renvoie rouge me fait rire. D’abord les chiffres : Les moutons foudroyés, là, déjà on peut en discuter : pour ceux qui connaissent de prêt ce sujet. Le nombre de moutons tués par les chiens, je ne discute pas, c’est effectivement une grosse affaire que personne ne veut voir et que les bergers ont du mal à faire reconnaître, ces affaires là peuvent durer des années en justice. Pour prouver leur bonne foi et faire la démonstration de qui est coupable les bergers en sont réduits à tuer le ou les chiens d’un coup de feu : comment faire autrement ? et certains iraient même jusqu’à le leur reprocher (on marche sur la tête  ! ).
                                                                 Si il y a moins de 200 loups en France comme certains l’affirment sur ce forum et que ceux-ci ne sont qu’en altitude et dans des réserves, vu le nombre de troupeaux qui y vivent par rapport à ceux qui vivent en plaine, la disproportion des chiffres que vous présentez est normale et s’explique. Je ne vois pas en quoi cela fait avancer d’un poil la réflexion.
                                                                 Les moutons tués par des chiens en liberté (liberté généralement non volontaire de la part du maître, mais liée souvent à un laxisme coupable quand même) sont la preuve de ce risque : cette « errance » est une infraction à la loi, le propriétaire en est responsable, c’est pour cela que les chiens doivent être identifiés : C’est une obligation réglementaire.
                                                                 Pourquoi les loups échapperaient à ces deux règlements ? 1° Un canidé, un maître,pas d’errance. 2° une identification lisible, incontestable.
                                                                 Les bergers doivent être respectés, l’intégrité de leur cheptel doit être protégé par la loi. Leur demander d’avoir des « patous » est débile : c’est une démission du législateur. Les alpages, qu’ils soient en zone de « réserves cynégétiques » ou pas, doivent rester, en premier, leur territoire privilégié et bien sûr l’Etat doit être garant de leur protection. Il n’y a pas à discuter là dessus.
                                                                 Défendre la présence des loups sur le territoire français c’est vraiment à courte vue quand on sait ce que cela veut dire. C’est indéfendable. Allez vous promener dans les montagnes Espagnoles ou Italiennes, bivouaquez et donnez-nous votre avis ensuite...


                                                              • narvic narvic 6 août 2012 12:10

                                                                L’auteur de ce billet s’écoute beaucoup écrire, mais sa rhétorique est spécieuse et il étale surtout son ignorance du sujet dont il parle.

                                                                Alors, oui, le loup est revenu en France, et c’est un véritable problème. C’est un problème économique, social et culturel, mais c’est aussi un problème... écologique ! Et c’est ça que tente de dire José Bové à ceux qui veulent bien l’écouter, et l’entendre.

                                                                Ce problème est plus aigu en France qu’il ne l’est en Italie ou en Espagne, et pourtant il y a beaucoup plus de loups dans ces deux pays (peut-être 1000 loups en Italie et 2500 en Espagne) qu’il y en a France (peut-être 200 loups). Un paradoxe ? Non. C’est que le fond du problème n’est pas le loup lui-même. Le loup n’est que le révélateur. Le problème apparait donc bien plus nettement dans un pays où le loup revient, après avoir disparu pendant près d’un siècle, que dans des pays où il n’avait jamais disparu.

                                                                En Italie et en Espagne, le loup n’a jamais « perdu sa place » dans l’écosystème et dans l’économie montagnarde, alors qu’en France l’agriculture de montagne avait « appris à vivre » sans lui. Il lui faut donc « ré-apprendre » le loup aujourd’hui, et c’est beaucoup plus difficile, parce qu’on avait oublié...

                                                                Or il faut bien admettre que l’agriculture de montagne va mal, en France... comme en Italie et en Espagne. Elle va même très mal. En ce qui concerne l’élevage ovin, qui est le plus menacé par le loup, cet élevage est même carrément en voie de disparition (il faut dire que vous mangez de moins en moins d’agneau, et quand vous en mangez, vous achetez de l’agneau qui vient de Nouvelle-Zélande. C’est du congelé, il n’a pas de goût, mais il est moins cher, donc vous préférez ça !). En Italie et en Espagne, l’élevage ovin va donc mal « avec » le loup, alors qu’en France il allait mal « sans » le loup. Il ne peut donc qu’aller plus mal désormais, « avec » le retour du loup « en plus ».

                                                                Alors certes, le loup dans cette affaire est surtout un bouc émissaire, car il n’a pas encore vraiment fait beaucoup de dégâts, vu le nombre de spécimens qui sont revenus pour le moment. Surtout dans les Cévennes, qui étaient le sujet de l’intervention de José Bové. Une intervention auprès d’un média local, dans un contexte local, un contexte qui n’est jamais expliqué par les médias nationaux (ni par l’auteur de cet article), qui ont repris et relayé cette intervention en soulignant uniquement son caractère polémique ou provocateur, et en insistant sur la vie interne du groupe politique d’EE-Les Verts, en se souciant fort peu des loups, des brebis... et des éleveurs des Causses et des Cévennes. A croire que tous ces gens se foutent en réalité complètement des loups et des moutons...

                                                                Les Causses et les Cévennes, vous savez, c’est cette moyenne montagne méditerranéenne qui vient d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco PRÉCISÉMENT pour protéger et valoriser sa culture millénaire de l’agropastoralisme ! Ce que protège l’Unesco ce sont les paysages des Causses et des Cévennes, certes, mais des paysages qui ont été, justement, FABRIQUÉS... par les moutons ! Sans les moutons, c’est de la forêt ; avec les moutons, c’est de la prairie... Pour l’Unesco, il ne s’agit pas de paysages naturels, mais bel et bien de « paysages culturels ». Et ils ne datent pas d’hier, puisque la transhumance des animaux domestiques y remonte au... néolithique. Et peut-être ont-ils même emprunté les chemins plus anciens tracés par les troupeaux sauvages depuis la nuit des temps.

                                                                Alors certes les loups ne menacent pas encore vraiment ces paysages. En fait, il ne s’agit même dans les Cévennes, pour le moment, que... d’un seul loup ! Oui, un seul. Et encore, on n’est pas sûr... On en voit de temps à autre dans les parages depuis quelques années, toujours des solitaires qui ne restent pas. Mais pour la première fois, il se pourrait bien qu’un loup se soit installé du côté du Causse Méjean et du Mont Lozère. C’est ce que semblent indiquer en tout cas les analyses génétiques de ses poils et de ses crottes (oui, de nos jours, on fait des analyses génétiques de crottes de loups dans les Cévennes !).

                                                                C’est de CE loup que parlait Bové, en évoquant les paysans qui ressortent leur fusil... Et si CE loup n’est pas une vraie menace pour le moment, il est tout un symbole.

                                                                Ce que veut dire Bové, le vrai problème qu’il pose dans son intervention, ce problème auquel l’auteur de cet article se garde bien de répondre, c’est que si le loup se réinstalle vraiment dans les Causses et les Cévennes, durablement et en meute, il n’est pas sûr, mais alors pas sûr du tout que l’élevage ovin lui résiste bien longtemps. Et les conséquences en découlent en cascade : une catastrophe économique, d’abord, écologique, ensuite...

                                                                Un effondrement économique et social d’abord. Pour espérer survivre, économiquement, au retour du loup, l’élevage ovin des Causses, devrait investir financièrement : il faut payer des bergers supplémentaires pour garder les troupeaux, acheter des chiens de garde, installer des parcs clôturés pour la nuit. Or cet élevage n’est déjà plus rentable aujourd’hui, et il ne survit que par injection de subventions publiques agricoles.

                                                                Ces éleveurs, qui vivent déjà plutôt chichement, sont incapables de fournir cet effort économique supplémentaire... d’autant que c’est un effort à perte. Et je crains que de nouvelles subventions publiques ne soient pas vraiment à l’ordre du jour.

                                                                Donc c’est la fin.

                                                                Et la fin de l’élevage, c’est la fin... de tout : disparition des dernières fermes, départ des derniers paysans et de leurs familles, fermeture des dernières écoles, commerces et bureaux de poste, abandon des derniers villages... Puis effondrement du tourisme, faute d’accueil et de services... Bref, les Causses qui sont déjà un quasi désert humain, le deviendrait alors totalement (la densité de population actuelle des Causses est de 2 habitants au km2 dans un département qui est déjà le plus désertique de France (densité de la Lozère : 15 habitants au km2). Pour vous donner une idée par comparaison, la densité de population du 11ème arrondissement de Paris est de 41.619 habitants au km2 ! La TOTALITÉ des habitants de la Lozère peut tenir, sans peine, assise sur les gradins du stade de France !

                                                                En fait, le loup ne revient pas par hasard en Lozère, comme il s’est réinstallé auparavant dans le Mercantour. Car le loup revient là où l’homme s’en va. Quand l’homme s’en va, c’est d’abord la forêt qui revient, puis c’est le loup... Quand le loup revient, c’est le mouton qui s’en va. Et quand le mouton s’en va, les derniers hommes s’en vont et c’est la forêt qui revient de plus belle encore.

                                                                Or ce retour général de la forêt sur les Causses (la « fermeture du paysage » disent les spécialistes en écologie scientifique), c’est - aussi - une catastrophe... écologique !

                                                                La disparition, faute de moutons pour les pâturer, des pâturages des Causses, cette véritable steppe méditerranéenne d’altitude, unique dans son genre par sa flore comme par sa faune, qui a justifié la création du parc national des Cévennes, entraînerait un effondrement de la biodiversité spécifique de ce secteur. Ce serait une perte écologique irréparable.

                                                                Au delà du problème économique pour les éleveurs (et par ricocher pour le tourisme), je ne vois pas ici l’auteur de cet article s’inquiéter de ce problème écologique du retour du loup dans les Cévennes. Celui-ci justifie pourtant que le conseil d’administration du Parc national, en accord avec le conseil scientifique du Parc, vienne de voter son accord pour des mesures, décidées par le préfet, « d’effarouchement » du loup à proximité des troupeaux. Cette mesure, qui fait totalement exception aux règles habituelles de protection des animaux sauvages dans un parc national, n’est que le premier stade de l’arsenal prévu par la loi contre le loup : l’étape ultime faisant quant à elle carrément dérogation au traité international de protection de la faune sauvage signé par la France, en autorisant le « prélèvement » de l’animal, euphémisme administratif pour désigner son abattage légal.

                                                                Ça se pratique déjà dans les Alpes. Le préfet y songe pour les Cévennes. C’est ce que Bové demande, au nom des éleveurs. Et qui plus que Bové est légitime dans ce rôle, lui qui est non seulement un ancien éleveur du Causse du Larzac, mais surtout il un élu local (circonscription législative européenne du sud-ouest) ?

                                                                On rappellera, pour mémoire, aux Khmers verts de l’écologie idéologique (une secte dont je ne serais pas étonné que l’auteur de ce billet soit membre), qu’une vision pragmatique d’une écologie réaliste, c’est à dire scientifique, à conduit, déjà, le Parc national des Cévennes à ré-autoriser la chasse sur son territoire. Oui, la chasse est autorisée dans un Parc national ! Car c’est le seul moyen de réguler la prolifération « naturelle » des cerfs et des sangliers qui menaçaient l’équilibre général de l’écosystème du parc.

                                                                Faut-il rappeler également, qu’aussi « sauvages » puissent paraitre aux urbains les magnifiques paysages des montagnes françaises, plus AUCUN d’entre eux ne forme aujourd’hui un « écosystème primaire ». Ils sont tous « anthropisés », façonnés par l’homme et ses activités, notamment agricoles et forestières, depuis des millénaires de présence humaine. C’est même, dans le cas des Causses et des Cévennes, ce qui fait leur richesse tout à la fois écologique et culturelle.

                                                                Si la réapparition du loup (comme du lynx, et pourquoi pas de l’ours) dans les Causses et les Cévennes, après les réintroductions volontaires quant à elles - et réussies - du vautour, du cerf et du mouflon, sont souhaitables (pour l’écologie, comme - à terme - pour l’économie), ce sont des entreprises extrêmement délicates, dans des écosystèmes extrêmement fragiles. Le faire contre l’homme, alors que le Parc national des Cévennes est le seul parc national en France habité en permanence (et nombre de ces habitants du parc sont des éleveurs et des chasseurs qui participent au maintien de son équilibre écologique), serait voué à l’échec.

                                                                Le lynx est revenu tout seul et se fait si discret qu’il ne dérange personne. Le loup, quant à lui, revient en fanfare et il a peut-être mal choisi son moment. Il revient un peu trop tôt.

                                                                Ce que dit Bové, en définitive, c’est que l’homme fait partie intégrante de l’écosystème des Causses et des Cévennes, comme chasseur-cueilleur depuis le lointain paléolithique (la grotte Chauvet est à deux pas), et comme paysan-éleveur depuis le néolithique. Et il est aujourd’hui, lui aussi, sur ce territoire, une espèce en voie de disparition ! Il doit y être l’objet d’autant d’attention que le loup. Évitons qu’il ne disparaisse totalement, si on ne veut pas être obligé de le réintroduire par la suite « volontairement » (euphémisme administratif pour dire « aux frais du contribuable »).

                                                                Les ayatollahs de la réintroduction du loup, partout, à tout prix et sans discernement font au total de bien mauvais écologistes (et de parfaits idéologues). Est-ce aussi trop leur demander qu’un peu de respect pour ces agriculteurs des Causses et des Cévennes qui pratiquent depuis toujours, nativement et naïvement, cette agriculture naturelle et artisanale qu’on appelle aujourd’hui « biologique » ? C’est qu’ils n’ont jamais connu, ni pratiqué, cette « révolution industrielle » de l’agriculture chimique, qui s’est arrêtée au pied de leur montagne sans daigner la gravir. Ils n’ont jamais répandu ni engrais ni pesticides sur leurs terres et leurs bêtes ont toujours mangé de l’herbe qui avait poussé sur place.

                                                                Il y a sûrement des solutions pour réintroduire le loup dans les Cévennes, mais ce sera probablement extrêmement délicat, long et difficile. Ça doit être préparé et maîtrisé. En tout cas, le faire sans les agriculteurs, ou contre eux, serait contre-productif. C’est juste ça que l’auteur ignore en s’en prenant aussi bêtement à l’intervention de José Bové contre le loup dans les Cévennes.


                                                                • Marc Viot Marc Viot 6 août 2012 15:03

                                                                  Les garrigues subissent les même phénomène. Paysage culturel, leur abandon les fait revenir à une forêt hybride en voie vers la transition. L’homme d’autrefois en voie de disparition ... oui, comme un part croissante de la biodiversité. L’homme est mort, vive ... quoi ? je ne sais pas ...

                                                                  Oui une transition intelligente est nécessaire, et si :
                                                                  "Il y a sûrement des solutions pour réintroduire le loup dans les Cévennes, mais ce sera probablement extrêmement délicat, long et difficile. Ça doit être préparé et maîtrisé. "

                                                                  Ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout ce vers quoi Bové tentait de pousser en appelant à le supprimer aussi bêtement que la réaction qu’il a appelé.

                                                                  En tout cas, cette réaction a le mérite de pointer le problème de la transition ... l’homme disparait ... qui va gérer la merde qui va certainement faire suite à sa disparition ? nous en somme au tout début de la problématique.


                                                                • Martha 9 août 2012 14:50

                                                                  @ narvic,

                                                                   Beau commentaire, bien étayé, non passionnel, de quelqu’un qui sait. Quel intérêt a-t-on a activer la venue du loup dans ces régions où l’exploitation agricole ovine est si fragile. Est-ce pour décourager psychologiquement ceux qui tant bien que mal perpétuent ces traditions tout en les modernisant dans la mesure de leur moyens ?
                                                                   Qui a intérêt à cela ? Nos décideurs à tête pointues se sentent-t-ils si au dessus de tout çà pour prendre des décisions aussi néfastes ?
                                                                   Les parcs naturels préservant l’agriculture présente paraissaient être un beau projet. L’idée de la chasse à « prélèvements » raisonnés étaient très positive. Ceux qui connaissent ces régions magnifique et qui y vivent le diront. Pourquoi avoir favorisé l’arrivé du loup ensuite : pour moi il s’agit d’une tromperie.


                                                                • francois 30 août 2018 15:02

                                                                  Franchement quand on lit « Voyous à l’encontre du Vivant, tous les paysans le sont », on ne peut que se demander ce que peut bien manger l’auteur de cet article... des plantes sauvages peut-être, et là encore, ne serait-ce une atteinte à ce « Vivant » quelque peu fantasmé ? Oui, le Vivant implique la mort, il faut rappeler cette évidence. Pas de subsistance sans nuisance collatérale. Après, l’on peut discuter du niveau de nuisance éthiquement supportable, mais on ne peut l’enlever à moins de se supprimer soi-même. Dans le cas des loups (pas des ours...) il est vrai que ceux-ci font de gros dégâts aux troupeaux dans les Alpes. Or, le niveau de nuisance collectivement défini comme « supportable », et jusqu’à ce qu’on change d’avis là-dessus, est que l’Homme mange de la viande (en l’occurence des moutons), et que pour protéger ceux-ci avant de les bouffer, il convient de réguler la population de loups. Après, rien n’interdirait de renoncer à bouffer des moutons. Mais Bové, dont je suis pas aficionado, en bon représentant du monde paysan, est dans son rôle en se rangeant en faveur de l’abattage. Ce n’en fait pas un pourri pour autant.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès