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Quant au livre
« L’horreur économique » de Viviane Forrester, tous les économistes s’accordaient à dire que le raisonnement économique ne valait pas un clou, et que c’était simplement un cri du coeur, desservi par des arguments qui n’en étaient pas.
Critique très largement répandue, jusque dans le magazine « Psychologies » (la première référence trouvée sur internet) « La tentation de la paresse » :
"Ce n’est pas la première fois qu’une critique aussi radicale qu’approximative de l’entreprise fait un tabac. De son Horreur économique
(Fayard, 1996), il y a huit ans, Viviane Forrester avait déjà vendu
plus de 300 000 exemplaires. Ses acheteurs raffolaient de la
dénonciation véhémente des conséquences humaines et sociales de
l’économie contemporaine, même si la démonstration factuelle était
souvent inepte«
Voir aussi, dans »L’expansion« cette fois »Comment contrer Viviane« : »Jusqu’où la caricature ? Les portraitistes à la plume épaisse ont
trouvé, avec la globalisation, un formidable sujet de défoulement où le
trait gras le dispute fièrement à l’illettrisme économique. Tel est,
après l’épisode José Bové, le registre désolant dans lequel nous
entraîne, trois ans après son « Horreur économique », Viviane Forrester dans
un nouvel essai"
Que des auteurs fassent de la démagogie, parce qu’ils ne savent pas faire autre chose, cela peut se concevoir, mais que des journalistes surfent sur une vague totalement aberrante, quelle catastrophe !