C’est bien gentil de se préoccuper du développement durable, de produits qui ne n’entrent pas dans le carcan de l’obsolescence programmée...

Et c’est citoyen aussi, c’est réfléchir sur le long terme.

Ma bagnole a 21 ans, passe le contrôle technique haut la main, et pourra encore durer 20 ans de plus (vu mon kilométrage annuel - je préfère le vélo mais j’ai impérativement besoin d’une voiture disponible du jour au lendemain)...

Vous me direz qu’elle a un look ringard.
Je m’en fous royalement !!!

Vous me direz qu’elle doit coûter très cher en entretien.. FAUX : Comme elle n’a pas d’électronique, ça ne me coûte pas 500 € pour faire la remise à zéro du calculateur. Et comme elle est très solide, pas de casse mécanique - les seules opérations concernent l’entretien courant qui serait AUSSI obligatoire sur une voiture neuve. En cas de pièce H.S., on peut trouver des pièces détachées pour pas cher dans les casses (il y en a plein et les casseurs sont contents de s’en débarrasser)...

Vous me direz que je ne suis pas solidaire vis à vis des ouvriers Français qui fabriquent des automobiles.
Je vous répondrai que compte-tenu de mon budget et de l’importance que j’apporte à ma bagnole, je ne peux acheter qu’une voiture fabriquée dans un pays « low cost », pas fabriquée en France (par contre ma voiture actuelle a bien été fabriquée en France... C’est peut-être pour ça qu’elle est si solide... Cocorico).

Vous me direz qu’elle pollue. Là c’est un argument choc.
Je vous répondrais pas sûr : au niveau du contrôle technique, elle a eu droit à deux mesures car les niveaux de pollution étaient « trop faibles » et inférieurs à ceux de la majorité des voitures « catalysées »...
Elle consomme 1 à 2 litres de moins que les voitures « modernes » - normal, elle est plus légère (pas d’appui-tête chauffant et autres gadgets inutiles lourds et peu fiables) et n’a pas de catalyseur => beaucoup moins de CO2, et ça fait moins mal quand on passe à la pompe.
N’oublions pas l’impact « carbone » du « recyclage » et de la construction d’une nouvelle voiture qui ne durera que 4/5 ans (eh oui, le nouvelles voitures sont « jetables »)...
Sans compter cette grosse merde qu’on nomme « pot catalytique », censé « dépolluer » les gaz d’échappement. Encore une ÉNORME ESCROQUERIE du lobby pétrolier. Un pot catalytique pollue plus que rien du tout sur des trajets inférieurs à 20 km, il recrache dans l’atmosphère des métaux lourds et des polluants TRÈS TOXIQUES qui sont arrachés du nid d’abeille du catalyseur par les gaz brûlants qui arrivent brutalement, arrachage qui est facilité par les chocs thermiques... Ensuite, les pots catalytiques HAUTEMENT TOXIQUES ET TRÈS POLLUANTS sont « recyclés » en les coulant dans des blocs de béton qui sont ensuite enterrés car on se sait PAS DU TOUT QUOI EN FAIRE. Bonjour les nappes phréatiques !!!
Pour résumer, il faut être vraiment addict de l’automobile pour la changer contre une voiture neuve... Surtout si ça coûte cher. Je préfère payer des études à mes enfants, c’est plus utile.

Concernant l’élevage intensif, si les Français arrêtent d’acheter ces merdes indigestes, comment les lobbies des farines animales feront-ils pour écouler leur poison ? Bien sûr, nos chers « politiques » se précipiteront sur l’affaire pour subventionner avec notre fric ces industries nuisibles afin que leurs actionnaires puissent continuer à toucher de précieux dividendes.

L’agriculture industrielle... Si nous ne nourrisson que de produits 100% naturels, sans engrais chimiques, sans pesticides, sans OGM, comment feront Monsanto et Bayer pour engraisser leurs actionnaires ?
Alors on nous sort le couplet du « pauvre petit paysan tout seul dans son petit champ à se serrer sa petite ceinture »... Sauf que les subventions qui seront votées iront directement dans les très grosses exploitation de Beauce et que le « petit paysan triste » n’en verra pas la couleur...
Sans compter l’industrie pharmaceutique qui nous fourgue à longueur d’année des médicaments tout aussi toxiques pour minimiser les effets indésirables des contaminants qui pullulent dans l’alimentation industrielle.
C’est vraiment un beau cas d’entraide entre deux secteurs de l’industrie chimique : Le premier nous empoisonne avec des aliments frelatés, et le second vient comme un « chevalier blanc » pour nous guérir de maladies que nous n’aurions pas contracté si nous n’avions pas bouffé ces merdes.
Les médecins commencent à être très inquiets : Le nombre d’allergies croît de manière exponentielle, et ils sont certains que la cause principale est bien notre alimentation et la pollution dans laquelle nous vivons.
Pour la pollution, on vient nous culpabiliser en nous traitant de « sales pollueurs inconscients » afin de nous faire payer des « taxes vertes » supplémentaires.
Concernant la cause alimentaire, c’est le silence radio total : Monsanto veille au grain, et le premier qui oserait publiquement affirmer que les aliments industriels sont nocifs (ce qui évident) se retrouve immédiatement mis au ban de la communauté scientifique, puis viré avec un C.V. qui ne lui permettra même pas d’aller ramasser les déjections canines sur les trottoirs.

L’énergie durable délocalisée. Quelle hérésie !!!
Dans le monde actuel énergivore, le simple fait de penser à produire sa propre énergie est passible du bûcher, et la Sainte Inquisition veille...
Actuellement, qui dit énergie dit pétrole, donc bénéfice monstrueux pour les compagnies pétrolières (coucou Total, ça ne gêne pas les actionnaires que le contribuable Français ait payé la « guerre de libération de la Libye » pour que Total, qui ne paye pas d’impôts en France, puisse se goinfrer en raflant près de 35% du pétrole Libyen)...
Pour résumer, l’énergie ne peut qu’être centralisée entre les mains d’une poignée d’actionnaires car les bénéfices sont colossaux.
Si des crétins commencent à produire leur propre énergie, où allons nous !!!
Alors ces actionnaires pèsent de tout leur poids pour que les seules solutions énergétiques retenues soient basées sur des infrastructures colossales qui leur permettent de maintenir leur monopole (pétrole, gaz, nucléaire, prochainement gaz de schiste)...
Et ne nous leurrons pas, le « business vert » est un business comme un autre...
Détenu par les mêmes actionnaires que les énergies fossiles actuelles, qui pratiquent de la « veille technologique » afin de racheter les brevets qui pourraient compromettre leurs petites affaires.
Autres acteurs : Les « catastrophistes » qui gueulent contre l’élévation du taux de CO2 alors que les polluants artificiels rejetés par l’activité humaine sont infiniment plus dangereux... Ceux là surfent sur la « vague du réchauffement climatique » qui est aussi un business très juteux... Ils se font des « couilles en or » avec les taxes carbone et le trafic de « permis d’émettre du CO2 ».
Nous crèverons empoisonnés par les polluants BIEN AVANT que le réchauffement climatique ne devienne réellement dangereux pour la vie.

Et en cas de « soulèvement populaire » contre ces pratiques de monopole énergétique, alimentaire, etc.. en cas de « refus d’acheter » (la France est le seul pays au monde où le boycott est interdit par la loi - étrange non ?) vous verrez débarquer les « Archers du Roy » qui viendront par la force nous « remettre sur le droit chemin ».
Si les forces de l’ordre se rangent du côté de la « populace », nous sommes certains que « l’Armée Française Libre » assistée de « l’Observatoire Français des Droits de l’Homme » viendront nous libérer du joug des « tyrans » qui auraient honteusement enfermé le peuple Français dans une « dictature médiévale »...
Ils viendraient nous forcer à con-sommer à nouveau frénétiquement pour mieux scier la branche sur laquelle nous sommes assis, et rétablir les actionnaires dans leur « Droit Divin ».