Bonjour Monsieur Homme libre...
« Homme libre, toujours tu chériras... la guerre ! »
J’avoue que j’ai dû relire votre article pour essayer d’y comprendre quelque chose. C’est vrai que dans mon genre, je suis un prolo... Donc un assassin si j’en crois votre belle analyse (le prolo moderne est un tueur alors que nos élites sont de bons samaritains, style Kissinger, prix nobel de la paix...)
Il y a quand même quelque chose d’un peu problématique dans l’exposition de vos belles pensées.
Si j’ai bien compris, vous êtes un libéral qui prônez la liberté libre... Bon, si vous voulez, encore que je n’ai pas très bien compris de quelle liberté vous parlez.
Mais visiblement, votre goût pour la liberté a des limites. En ce qui concerne les « moyens de productions » par exemple, vous semblez penser qu’il nous faut des maîtres inflexibles et tout puissants (ceux qui choisiront de construire des routes ou qui fonderont des entreprises...)
Votre monde idéal se résumerait donc à ceci : prolos esclaves (car génétiquement déficients, je cite : « ...alors qu’ils ne sont victimes que de leur propres neurones remplis de caca et qu’ils ne font pas mieux »)
... Et liberté pour nos élites compétentes et sachantes ?...
Hum...
Vous me permettrez, je l’espère par respect pour ma liberté (même celle d’un prolo dégénéré), d’avoir comme un léger haut le coeur à l’idée du monde dont vous rêvez.
De fait, comme tous les « libéraux », vous souffrez d’infantilisme maladif : vous pensez que la « nature humaine » (car vous êtes naturellement un croyant) est mauvaise. Que les humains sont incapables de civisme ou de décence obnubilés qu’ils sont par la défense de leurs intérêts égoïstes à court terme et par la vanité...
Le problème est qu’il n’y a pas plus de « nature humaine » que de poil sur un oeuf...