Les mesures qu’ils prennent sont systématiquement les pires.
La médecine néolibérale ressemble à celle pratiquée du temps de Molière.
Quelle que soit la maladie, la saignée. Si le malade n’est pas en pleine capacité physique, il n’a aucune chance de s’en sortir. À l’époque, les traitements par les plantes existaient déjà, en Afrique...
D’un dogme à l’autre, c’est encore l’occident, qui se croît maître du monde, qui aujourd’hui pratique la saignée à sa propre population.
Car pour faire du profit, ils n’ont plus besoin de cette population.
Il leur faut donc faire accepter la perte sociale que cela implique, la destruction de la sécurité sociale, des hôpitaux, des écoles, et également de tous les droits qui protégeaient les citoyens.
La Grèce doit être vue comme un laboratoire. Si ça marche, ce sera appliqué partout, avec les mêmes méthodes.
Pourquoi aujourd’hui ?
Pour plusieurs raisons.
- La chute de l’Union Soviétique, qui constituait (certes de moins en moins) une sorte de point d’appui pour les résistances sociales, en tant que système concurrent. Par contrepoint, était affichée la démocratie et le développement économique pour les peuples. Plus d’URSS, plus la peine d’afficher quoi que ce soit. La répression seule suffira.
-Le développement de la technologie, permettant la réalisation de la plus-value avec peu de main d’oeuvre.
- L’ouverture des pays émergents, avec des quasi-esclaves.
- L’idéologie néo-libérale qui constituait un terrain de propagande, avec Reagan, Thatcher et Pinochet comme fers de lance.
Il ne restait qu’à trouver l’occasion, que fut la crise des subprime, puis les banques sauvées par les Etats, la crise financière de ces Etats mêmes.
Bien sûr, la crise est créée pour détruire les populations. Des solutions auraient pu être trouvées pour éviter notre état actuel. Mais elles n’ont surtout pas été cherchées.
Leur objectif, c’est justement la phrase de Dragui sur le modèle européen.
Notre survie dépend de notre résistance, faible aujourd’hui, et de notre capacité à dépasser, au delà du libéralisme, le capitalisme lui-même, devenu obsolète car destructeur (en phase d’autolyse)