Je dois admettre que la virulence engendrée par cet article me paraît sinon excessive, du moins imméritée.
Selon moi, tout ce qui est véhiculé par l’auteure (veuillez me pardonner Monolecte si je prends quelque liberté avec votre propos, et n’hésiter pas à vertement me tancer) c’est ceci :
Si dans un couple Mme n’a point de disposition pour la cuisine, l’ordre des choses voudrait,parce que le talent culinaire est inscrit dans les gênes de la femme, que M. ingurgitât ses repas saumâtres s’en s’en plaindre, plutôt que d’en charger une tierce personne ou de s’en acquitter par soi-même (c’est là que le bât de la virilité blesse ou pas).
De la même manière, si M. est une bille en mécanique, et que le talent caché (et non avouable de Mme) réside dans les bougies d’allumage, pourquoi, pour risquer de ne rien changer à l’équilibre (déjà précaire (d’un monde qui ne s’en bouleverserait pas), faudrait-il taire ce don et engager un mécanicien ?
Enfin, pourquoi se complaire dans des rôles auxquels la nature ne nous a (l’illusion en est mensongère) nullement destinés ?
Il serait quand même quelque peu dommage de réduire (entre autres postulats) la femme à une planche à repasser et un homme à un savoir faire (fonctionner la planche à repasser).
Ce qui n’empêche nullement chaque sexe d’avoir conscience du besoin de l’autre, et en cela de trouver une équité, et le respect dans l’harmonie.