Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une compagne féministe
Souvent, ils regardent monsieur Monolecte avec la larme à l’œil et s'apitoient sur son sort : vraiment, tu sais, tu en as bien du courage pour la supporter depuis tout ce temps. Mais ils ne se posent jamais la seule et unique question intéressante, à savoir le présupposé masochisme de celui qui a pu ainsi lier sa vie à la mienne pendant plus d'un quart de siècle.
On va bien remettre les pendules à l'heure :
les féministes ne sont que d'horribles vieilles filles aigries et barbues qui déversent sur les malheureux hommes leur dépit d'avoir été écartées des inénarrables bienfaits de la domination masculine, celle qui te permet, par défaut, de bien savoir où chacun a sa place et de quelle manière il convient de la garder.
Voilà, ça, c'est fait, on peut passer au reste.
La première chose c'est qu'on ne naît pas féministe, on le devient, forcément, à partir du moment où on a l’outrecuidance d'interroger d'un peu plus près les évidences et les faits indépassables sécrétés par notre corps social. À moment donné, il y a quelque chose de l'ordre du refus viscéral de rester à la place que l'ordre social nous a assignée par défaut, l'interrogation des normes, le doute légitime quant à la prédétermination qui nous enchaînerait tous à nos destins. J'ai un vagin et des seins et je suis donc naturellement dotée de la capacité d'alimenter mon intellect de frivolités et de la recherche permanente du sac le mieux assorti à mes chaussures, je suis une mère en puissance, et l'instinct maternel me pousse à onduler de la croupe jusqu'à hameçonner l'intérêt du meilleur mâle reproducteur, celui dont les coups de reins virils et conquérants m'ouvriront à la jouissance sans entrave et sans fin de sa sexualité de petit ramoneur des cavernes, et dont la semence d'essence divine fécondera mes entrailles palpitantes d'une progéniture nombreuse, surdouée et conquérante dont je torcherais le cul avec une volupté indéfectible tout en m'épanouissant dans la chasse à la poussière et aux traces de gras dans mon gynécée en parpaing de béton, arraché à pris d'or à la voracité des Bouygues et des banquiers. J'ai un vagin et des seins et je suis donc biologiquement sous-douée quant aux choses nobles comme le sens politique, le goût des sciences, la stratégie, la bosse des maths et je manque cruellement d'affinité avec les machines, la technologie et les cartes routières. J'ai un vagin et des seins et je suis naturellement portée aux discussions futiles, aux ragots, à la propreté, au soin des autres, à la séduction, à l'intendance familiale et à la tambouille et je trouverai ma voie dans l'aquarelle, le crochet, le scrapbooking, les concours de tartes Tatin et les romans sentimentaux et rien, je dis bien rien, ne m'est plus orgasmique qu'une belle pile de linge bien frais et bien repassé.
Manière, ce n'est pas compliqué, je suis née avec un fer à repasser dans une main et le manuel universel du bouton poussoir de la machine à laver dans l'autre.
Dans la vraie vie, en tout cas la mienne, j'ai surtout croisé des tas de femmes qui crèvent à petit feu à force de vouloir à tout prix bien rentrer dans les petites (toutes petites) cases que l'on a obligeamment prévu pour elles et qui, pourtant, m'accueillent le plus souvent avec un catégorique et définitif : on t'aime bien, mais surtout, ne va pas nous faire chier avec tes conneries féministes
. Ce qui se comprend, quelque part, non ? Avoir construit une grande part de sa vie, voire toute son existence, sur les prétendus bienfaits de la dysmorphie sexuée nécessite de ne surtout jamais entrevoir que d'autres rapports entre les genres sont possibles, d'autres voies de la relation amoureuse sont possibles, d'autres associations entre les êtres sont non seulement envisageables, mais aussi souhaitables.
Parce que dans toute relation déséquilibrée, dans tout système de domination, il y a toujours des verrouillages réciproques non avoués.
Le matou du foyer apprécie monstrueusement l'idée que la relation se construit autour de ses besoins supérieurs et de leur satisfaction sans jamais s'apercevoir dans quel immonde traquenard il se piège lui-même : celui de l'interdépendance. Il est bon de pouvoir se décharger sur un tiers de l'ennui insondable de la gestion de ses besoins primaires, que ce soit de ses pulsions sexuelles, de son appétit, de l'entretien de la tanière commune, de l'approvisionnement, du soin aux petits et aux vieux, mais il advient rapidement que l'on se rend ainsi incapable d'y pourvoir soi-même et que l'on devient dépendant de l'autre, exactement comme dans le modèle économique du maître qui ne peut que s'effondrer en l'absence du labeur gratuit de l'esclave. La répartition sexuée des tâches et des rôles offre le confort relatif de n'avoir rien à négocier, rien à penser dans la relation, puisque tout s'y construit naturellement sous le régime de l'évidence et du prérequis, mais son revers, c'est que tout le monde y perd son autonomie et son indépendance et voit sa capacité de survie grandement amputée en cas de désertion d'un ou l'autre des membres de ce marché de dupes.
Ni maître ni esclave, l'abominable féministe gueularde que je suis ne peut envisager la relation avec l'autre que dans le respect indépassable de ce qu'est l'autre, dans son intégrité, avec ses particularités, ses aspérités, des faiblesses et ses grandeurs. L'abominable féministe que je suis ne peut se satisfaire de relations stéréotypées où chacun est cantonné à son rôle et soumis à la tendre, mais néanmoins très contraignante férule de l'autre. L'abominable féministe que je suis ne peut concevoir l'autre que comme un partenaire même si cela présuppose d'interminables et fort peu confortables négociations et palabres quant à l'organisation interne de l'entité familiale où nulle suprématie gonadique ne permet d'imposer un point de vue, un rôle ou une quelconque domination à l'autre.
Du coup, l'abominable féministe que je suis n'a pas d'attentes précises quant au modèle auquel l'autre doit se conformer, n'est pas à la recherche du mâle protecteur, de la virilité dure et inoxydable ou de quelque archétype masculin que ce soit : elle prend chacun comme il est, comme il vient, n'enferme en rien dans une posture, un statut et laisse s'exprimer toutes les palettes des possibles. Il n'y a pas de transactions nécessaires entre les parts féminines et masculines, pas de sexualisation de l'être, du savoir-être ou du paraître.
En gros, nul contrat implicite n'est nécessaire dans la relation avec la féministe que je suis, mais seulement une association volontaire de personnes autonomes et responsables, capables de survivre l'une sans l'autre, mais faisant le choix libre et sans contraintes de faire un bout de chemin ensemble. Nulle attente, nul marchandage ne sous-tend cette étrange construction, nulle sollicitude pesante toujours en attente de sa contrepartie affective ou matérielle. Juste un difficile ajustement d'équilibriste, un dialogue sans fin qui tricote du lien là où d'autres ne peuvent avancer qu'en répartissant au mieux le poids des chaînes qui les entravent et les alourdissent. C'est un commun accord chaque jour renouvelé, un choix volontaire et non une contrainte née de la nécessité et des carences de chacune des deux parties. C’est une danse subtile des êtres qui prend sa source dans le désir de partager une part de sa vie et qui prendra fin quand le désir de ce partage sera éteint.
C'est une façon de concevoir l'association de deux personnes qui n'est pas la voie de la facilité, parce que rien n'est jamais clair et prédéfini dès le départ et que chaque situation nouvelle exige un nouvel effort de concertation, d'échange et d'adaptation et non de piocher dans un répertoire de réponses toutes faites où chaque rôle est déjà écrit et où chacun n'a d'autre tâche que d'interpréter au mieux sa partition. C'est la voie du respect de l'autre, dans ce que qu'il a de plus personnel, de plus intime dans sa façon d'être et c'est ce qui en fait quelque chose d'à la fois très exigeant pour les deux parties, en terme de temps et d'investissement dans l'entité commune, mais d'aussi le plus satisfaisant, puisqu'aucun de nous n'est sommé de se perdre, de s'amputer ou de se renier, tout ou en partie, pour conserver le droit de continuer avec l'autre. Et c'est cela qui fait toute la différence, car le piège de la virilité n'est pas plus doux pour les hommes que celui de la féminité ne l'est pour les femmes.
145 réactions à cet article
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Bonjour Monolecte,
Vos billets sont toujours aussi percutants. Il est vrai que rares sont ceux qui comprennent que la féministe lutte autant pour la liberté de l’homme que pour celle de la femme. Merci de le dire avec autant d’humour.-
’’Ni maître ni esclave ’’ tout est dit comme c’est simple, mais ce passage de la’’ bible féministe’’ est comme toute les bibles, interprétable de mille façons, quelle est la définition du maitre et de l’esclave et a quel degré le devient on ,chacun a son estimation sa nuance a ce sujet .Même le et la plus féministe du monde du jour ou nous sommes en couple un fil a la patte comme on dit ,’’un fil oui ’’ou alors il faut rester célibataire le mariage ou le ’’concubinage’ quoi que je déteste ce mot ,implique forcément des devoirs ’’la liberté des uns finit ou commence celle des autres’’ .
bonne journée-
Bah !
Les féministes n’ont pas de mots assez durs contre les vilains machos ! Mais les plus à plaindre dans tout ça, ce sont les fils, les garçons des féministes : ils paient, et cher, pour les vilains machos qui ont eu, eux, une maman qui ne l’était pas, elle, féministe pour deux sous !
Tout est une question d’équilibre ; l’excès en tout est le poison.
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Vous n’avez strictement rien compris et je ne tenterai même pas d’essayer de vous expliquer : « je parle pas aux cons, ça les instruit ! »
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Ariane,
je crois que c’est vous qui n’avez rien compris : moi je ne parle pas aux cons, mais seulement parce que ça ne les instruit pas
Désolé.
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Je pense que si j’avais un garçon, je lui apprendrais les mêmes choses qu’à ma fille : autonomie et respect de l’autre. Une femme qui se « venge » des hommes sur son fils relève plus de la psychanalyse que du féminisme, vous ne croyez pas ? Et ce que j’écris, c’est que les déterminismes sexués sont aussi contraignants pour les hommes que pour les femmes, même si les hommes ont l’avantage (apparent) de la domination. Je ne me vois pas dire à mon fils de ne pas pleurer comme une fille ou de le décourager de faire quelque chose qui lui tient à cœur sous prétexte que ce n’est pas un truc de garçon.
Mais il est certain aussi que je ne lui apprendrais pas que les femmes sont au service des hommes et il devrait participer aux choses collectives de la maison de la même manière que sa sœur. Ni plus, ni moins.
C’est excessif, selon vous ? -
Monolecte,
nous n’avons probablement pas la même définition du féminisme.
Dans mon post de 11H14 ci-dessous, j’en ai dit un mot.
Vous dites : « Une femme qui se »venge« des hommes sur son fils relève plus de la psychanalyse que du féminisme »
Non, aucune femme ne se venge sur son fils : elle ne fait rien que de naturel, à savoir, l’éduquer comme s’il devait devenir l’homme idéal dont elle a rêvé. Et c’est là que le bât blesse.
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Monolecte ;,
j’entends encore une chanson des années 50, 60, je cite de mémoire les paroles :
’« Je voudrais un mari
Docile et sans reproches,
Qui aille dans ma poche,
Je le voudrais gentil,
Petit et bien joli
...Ou encore :
»Combien pour ce chien, dans la vitrine-eu,
...
Je dois m’en aller en Italie, en laissant tout seul, mon mari,
Un chien lui tiendrait bien compagnie-eu
..."ça ne s’invente pas.
Curieusement, la vague de féminisme a déferlé sur l’Europe une génération après. Ce féminisme encouragé par les marchands de tabac entre autres, pour faire de la femme ce qu’ils font des jeunes aujourd’hui : des consommateurs.
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Donc, vous avez décidé unilatéralement de laisser toute la charge du foyer à votre compagne, c’est ça ?
Je suis d’accord avec vous sur le point qu’il y a des tas de choses plus captivantes à faire que de s’occuper des choses domestiques et c’est bien pour cela que je prône le partage équitable des corvées.Ensuite, les choses conjugales comme vous le dîtes, ce sont aussi des histoire de couple et mon couple mérite tout de même que j’y consacre un peu de mon précieux temps. Sinon, autant vivre seule, non ?
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Les femmes sont féminines et les homme virils ? Etonnant, non ? Le problème des féministes c’est qu’elles rejettent leurs différences, et veulent se comporter comme des hommes plutôt que de s’en tenir a une vraie lutte pour l’égalité des droits dans tous les domaines. Au fait, on ne les voit pas trop se battre pour l’égalité dans les divorces. La garde des enfants va presque toujours à la mère, les juges aux affaires familiales étant presque toutes des femmes...
Ceci dit il faut de tout pour faire un monde, donc vivent les féministes !
(Ne tapez pas trop fort, j’ai le dos fragile en ce moment ...)-
Votre vision du féminisme me semble quelque peu tronquée, voire partiale.
Je me réjouis personnellement du fait que la société évolue suffisamment pour qu’en cas de séparation, puisse se mettre en place la garde alternée, qui me semble nettement plus équilibrée. De la même manière, j’aimerais beaucoup que le droit du travail et surtout les pratiques en entreprises reconnaissent aussi l’homme comme parent et que ce ne soit pas que la mère qui pose des congés pour soigner les gosses ou qui doit aménager ses horaires pour récupérer le gosse à la sortie des écoles.
Le congé paternité est un petit pas dans la bonne direction, mais un véritable congé parental partagé serait bien plus profitable aux familles en général. -
La première chose c’est qu’on ne naît pas féministe,Mais la forme d’éducation que donne la maman y contribue fortement et ce n’est pas nouveau !
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« On ne nait pas féministe, on le devient » (Monolecte)
Oui, en même temps qu’on ne devient pas femme !
De la même façon, on ne devient pas macho : on le devient, en même temps qu’on ne devient pas homme.
A bon entendeur, salut.
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Vous avez raison tous les deux : beaucoup de choses se jouent encore dans les familles et plus particulièrement dans l’éducation donnée par les mères. Si la vie sociale et en entreprise était plus égalitaire, les pères seraient plus présents dans les processus éducatifs et peut-être que les petits prince à leur mère seraient un peu moins nombreux.
Vous voyez bien que sur l’essentiel, nous sommes d’accord.Je ne pense pas qu’il soit très sain que les gros de la charge éducative échoie aux mères. Je me dis même qu’il faudrait une sorte d’école des parents. On nous apprend le carré de l’hypoténuse mais à peu près rien sur la sexualité, la vie en société, le monde du travail ou l’élevage des enfants. Sur toutes ces questions, on improvise en fonction de nos préjugés... normal qu’on n’avance pas des masses.
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Oui, tout comme le macho l’est souvent de la mère !
(Il existe aussi des mères qui culpabilisent leur garçon.) -
Je ne sais si vous faites dans le féminisme mais je sais que vous ne faites ni dans la dentelle ni dans la subtilité.
Mah, on me dirait que la subtilité et le militantisme sont incompatibles, on aura bien raison.-
C’est peut-être parce que le corps social ne fait pas non plus franchement dans la dentelle avec le droit des femmes à ne pas être des citoyens de seconde zone, ne pensez-vous pas.
Comme je l’ai déjà écrit maintes et maintes fois, le combat féministe me fait d’autant plus chier que pendant longtemps, j’ai pensé que c’était gagné, que l’égalité était un fait. Jusqu’à ce que je sois confrontée à la réalité sociale.
Personnellement, je pense qu’il y a des tas de choses plus intéressantes à faire que de se battre sans cesse juste pour que nos droits et possibilités de faire ces choses intéressantes ne régresse pas. C’est extrêmement décourageant.Quant à la manière dont on me jette mon sexe au visage pour remettre en question mes droits, mes compétences, mes aspirations, je puis vous assurer qu’elle ne fait pas non plus dans la dentelle et la subtilité. Je dirais même que comparativement, ce texte est TRÈS nuancé.
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Merci pour cet article bien écrit et très pertinent.
J’aime bien votre conception du fonctionnement du couple. Les préceptes sont clairs et sains, cela dit, leur application n’est pas toujours aussi évidente dans la réalité ( un « difficile ajustement d’équilibriste », l’expression est juste).-
Monolecte, votre style est toujours un régal pour les sens, dommage que le fond soit moins bon que la forme.
Votre billet me rappelle un autre billet que vous avez publié ici même, cela fera bientôt 2 ans et vos positions n’ont pas bougé d’un iota.
J’invite les autres lecteurs à lire ce billet pour mieux cerner le personnage que vous êtes.Le mot « partage », vous connaissez ? Votre billet fait la part belle à l’individualisme le plus complet et frise la misandrie, ne comprenez-vous donc pas que homme et femme sont complémentaires. Nous avons besoin des uns et des autres pour rendre la vie plus agréable.
Prenez un milliards d’individus et demandez leurs de construire chacun de leur côté une maison. Prenez 10 individus et demandez leurs de construire ensemble 10 maisons et comparez le résultat. Les 10 individus auront fini les 10 maisons quand les autres en seront encore au stade des fondations.
A vous lire, homme et femme devraient vivre séparés afin d’être sûr de ne pas tomber dans la dépendance de l’autre.
Allez vivre sur une île déserte et apprenez combien il est difficile de s’en sortir seul. Au moins, vous serez sûr à 100% que vous n’avez pas besoin d’un autre (un mâle en l’occurrence) pour subsister.
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Salôôôôoooooooope !!!
Nan, sans rire, sur ce site on peut en lire à la pelle, de la loghorée verbale machiste à la con qui rassemble en quelques lignes tout les clichés éculés du genre.Et oui, le cliché de la féministe vieille fille (on a lu ici « qui n’a pas de propriétaire ni d’usufruitier »), moche et acariâtre n’en finit pas de mourir, tout comme celui de la lesbienne par défaut, qui goûte au gazon parce qu’aucun homme, forcément, ne veut la féminiser par son désir gonadique, comme vous dites.Certains auteurs ne se rendent même pas compte de la gravité de ce qu’ils avancent, tant cela leur paraît aller de soi. De la même façon que mon premier petit ami a été complètement ébranlé lorsqu’ après m’avoir demandé de laver ses chaussettes, j’ai pris tout son linge et l’ai jeté par la fenêtre.Oui, on ne naît pas avec un bouton de machine à laver dans la main.Oui, la corvée de poubelle n’est pas une tache génétiquement programmée.Oui, on peut être belle ET feministe.Oui, on peut être jeune ET féministe.Oui, on peut gagner un concours de tir au fusil beretta storm 45 acp en bottes et en minijupe (hahahaha la tête des « rambo » stéroïdés, j’en rigole encore !!!)Oui on peut soulever des sacs de ciment de 45 kilos et faire de la maçonnerie quand on est une femme.Oui, on peut lire de la sociologie et du droit quand on une femme.On peut même se battre dans la rue (si si), voyager seule, faire des sports de combat, monter un circuit va-et-viens, ne jamais faire de repassage, détester le rose, le maquillage et les bijoux, lire une carte IGN, faire des stages commandos avec l’armée française, ne pas aimer le foot mais aimer les jupes courtes et les bottes à talons, et surtout, surtout (pour Homme Libre et tout la clique de rédacteurs misogynes d’Agora Vox ) on peut être courtisée, désirée, être baisée doucement, sauvagement, ou longtemps par tous les trous et en jouir quand on est féministe, de la même façon qu’on peut faire jouir un homme, encore et encore, par toutes les extrémités et par tous les trous, tous les jours, aimer ça, et en redemander, quand on est féministe.C’est dingue, non ?-
Les sacs de ciment font 25 ou 35 kgs, les 50 kgs ont disparu, pour que les femmes puissent les manipuler... La loi autorise 35 kgs pour les dames.
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« Les sacs de ciment font 25 ou 35 kgs, les 50 kgs ont disparu, pour que les femmes puissent les manipuler... »
Ce n’est pas pour que les femmes puissent les manipuler, mais simplement parce que les médecins du travail ont constaté une diminution significative des pathologies provoquées par de trop lourdes charges... par pour le bien des ouvriers de chantier, mais pour diminuer les coût pour la sécu !(quand on veut tuer son chien, on prouvera toujours qu’il a la rage). -
Et si, c’est aussi pour que les femmes puisse les manipuler ! Les 50kgs sont illégaux pour une femme, 35 c’est la limite. Et sur les chantiers ces petits sacs sont une plaie car significativement plus chers, tous comme les sacs d’engrais ou d’aliments du bétail, et en plus çà bouffe le double de papier... 50 kgs c’est pas la mort, demandez aux adeptes des salles de gym. Qaund à l’histoire du chien, je ne vois pas le rapport...
Mais bon, féministes ou pas les femmes ont toujours le dernier mot ! La preuve ! -
« Les sacs de ciment font 25 ou 35 kgs, les 50 kgs ont disparu, pour que les femmes puissent les manipuler... »
ca fait moins mal au dos
et tous les hommes font pas 90kg ............... -
50 kg, ce n’est pas la mort, mais à force, ça brise les corps, même les plus robustes. Le père d’un copain a toujours été fort comme un bœuf et justement, il me parlait de sa fierté de soulever des sacs de 50 kg, comme qui rigole. À 50 ans, son corps était fini, il a dû faire autre chose en attendant la retraite. Homme ou femme, on peut porter de temps à autre des charges, faire des efforts plus ou moins significatifs, travailler de nuit, mais sur des heures, des jours, des années, ça nous détruit tout autant. Je crois que ça fait 30 ans, maintenant, que son corps le fait chier...
Autrement, j’ai aussi des copines qui bossent dans les vignes, dans les élevages de canards... parce qu’on peut les payer moins cher, qu’elles ne se plaignent jamais et sont dures à la tâche... et aussi parce que les mecs ne veulent plus faire ces boulots de merde. Pas vu d’aménagements des postes parce que ce sont des femmes qui les occupent maintenant. Par contre, ce que je vois, ce sont des nanas plus jeunes que moi qui ont des problèmes de TMS de vieilles, dont certaines ne peuvent pratiquement plus pisser toutes seules.
Personnellement, j’ai une vision de l’égalité qui nous tirerait plutôt tous vers le haut que vers le pire...
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Nestor 1er août 2012 18:36Salut ...
Pour les sacs de 50 kilos on si habitue assez vite ...
Par contre quand j’avais la autour de la vingtaine on se mettait au cul de l’ensacheuse et on faisait couler dans des sacs en jute, autour de 70 - 80 kilos (blé) et ensuite on les mettait sur le dos et on les montait à l’échelle pour les mettre dans le grenier ... (c’est les jambes qui gaufrées) .
En tout cas les sacs de 35 c’est bien mieux . Un plaisir !
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« Pour les sacs de 50 kilos on si habitue assez vite ... »
sauf si ton poids en est proche, et encore, tu as le dos foutu a 50
et une retraite galere -
Oui, à poids et stature comparable, il n’y a guère de différences de performances enter un homme et une femme. Les contraintes du squelettes et des muscles sont les mêmes. Et oui, au final, des tas de gens au corps brisé par des années de travail trop dur.
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Merde, vous me faites peur, j’ai 54 ans pour 64 kgs et 1m76. J’ai porté plein de sacs de 50 kgs, maintenant 35, des brebis de 50 kgs et quelques filles aussi... Il faut que je me calme alors ! Ceci dit le tracteur dans des pentes à 60 %, çà remet les vertèbres en place, et avec une petite séance de fenaison sur prairie naturelle bien défoncée, c’est parfait ! Plus un petit tour de moto dans les bois pour se détendre si il y a le temps.
Ceci dit je crois que la position assise devant un écran (un bon paquet de travailleurs) est peut-être pire !
@ Nestor, mon père m’a souvent parlé des sacs d’un quintal (100kgs) de blé, ou de farine ... (il était boulanger dans sa jeunesse et on échangeait encore 1kg de pain/1kg de blé !!!)qu’il montait aussi au grenier par une échelle. Impensable de nos jours...
C’est vrai que les sacs de 35 kgs c’est un régal ! -
@bibi
ca depend des gens, de ton niveau de confort aussi
mais ca bousille quand meme le dos, meme bien porte
en plus le sac de 25 de graines, rentre tres bien dans le tonneau de 100L -
Les sacs de béton, mind you darling, font encore 40 kg, la chaux en effet est passée à 35 kg. Quand j’ai renové mon premier apparte, elle était encore conditionnée dans des sacs de 50 kg, et c’était il n’y a pas si longtemps que ça.
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Nestor 2 août 2012 10:26Salut Bibi ...
"(il était boulanger dans sa jeunesse et on échangeait encore 1kg de pain/1kg de blé !!!)«
Figure toi que nous on le fait encore l’échange mais pas dans les mêmes proportions ...
Pour 100 kg de blé on a 18 tourtes ... On échange 600 Kg de blé par an ce qui donne 108 tourtes par ans ... L’échange se fait avec des tickets ...Chez nous c’est encore le boulanger qui fait sa tournée des les hameaux deux fois par semaines, quand il passe il pose le pain là où c’est prévu et prend un ticket ...»qu’il montait aussi au grenier par une échelle. Impensable de nos jours...
C’est vrai que les sacs de 35 kgs c’est un régal !"Pour les sacs de 80 kg au cul de l’ensacheuse, c’est parce que les trapes étant hautes les petits sacs ne touchent pas par terre ou sinon faut mettre une cale assez épaisse dessous (ou style un panier en bois renversé avec la hanse cassée). L’ensacheuse elle était prévu pour des grands sacs alors on se faisait pas chier avec les cales ... Puis Bibi l’ensacheuse ne contenait qu’une bonne tonne de grain, alors il fallait la vider le plus vite possible pour que la moissonneuse n’est pas à s’arrêter, donc on mettait dans des grands sacs ça aller plus vite pour vider et revenir dans le champs pour la re-remplir ...
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Nestor 2 août 2012 10:35"Ceci dit le tracteur dans des pentes à 60 %, çà remet les vertèbres en place, et avec une petite séance de fenaison sur prairie naturelle bien défoncée, c’est parfait !"
passer le vibro sur un labour bien rêche c’est pas mal aussi dans le style je te brasse ... Vu qu’en principe on croise, on passe le vibro dans le sens inverse du labour ... Et va s’y que ça saute, surtout que quand on passe le vibro on ne va pas à 2 km/ heure ... Un petite séance de rodéo en quelque sorte ...
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Nestor 2 août 2012 10:42Salut Foufouille ...
« rentre tres bien dans le tonneau de 100L »
Les tonneaux de 100 litres nous on y met les prunes pour les faire fermenter, on rajoute du sucre, (avant on rajoutait du miel). Ensuite au bout d’un certain temps quand ça a bien fermenté (bouilli comme on dit) on passe le tout à l’alambique et on fait de de la gnôle .
Foufouille, moi je te parle des gros tonneaux bleus avec le couvercle noir ... Tu parles des mêmes ?
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Dans les années 60 on se trimbalait des sacs en jute de 100 kg de farine .
Me souviens des livreurs genre forts des halles qui emmenaient le chargementau fournil .A l’ époque on n’ imaginait même pas que pourraient exister des sacs de 35 kg .Alors oui l’ égalité des sexes .... mais dans plein de pays ils en sont encoreà exploiter les enfants d’ une façon dégueulasse , à exciser le filles et toutes sortesde saloperies , ce qui n’ excuse en rien les gros connards qui lèvent la main surmoins costaud femmes et enfants y compris . -
Vous voyez ! Il a paru votre texte ; je l’avais lu sur votre blog.
Les féministes ne sont pas « anti hommes » ; enfin celles qui le sont ont probablement des problèmes personnels à régler et ce n’est pas de là que viendra l’évolution.
Je n’ai jamais fréquenté de couples où la femme avait un rôle et l’homme un autre !
Je n’ai jamais vu la fabrication d’une femme, femme, ou d’un garçon viril !
J’ai vécu, certes, dans un milieu particulier, mais ce qui prouve que c’est possible !
Une femme qui aime vivre avec un toutou de mari a, me semble-t-il, de gros problèmes !
L’absence de domination entre les sexes, au niveau quotidien et intime, n’est ni une utopie ni une exception.
Peu à peu, l’éducation fera que le machisme sera un vieux cauchemar...
À condition qu’on en ait le temps !!-
Cette description du fonctionnement d’un couple ressemble trop à l’anarchie pour ne pas faire l’objet d’un rejet massif et instinctif.... « ni maître, ni esclave »... horreur !
On nous met tellement dans la tête que l’anarchie, c’est le chaos, voire la violence.
Alors qu’il suffirait de plus d’intelligence, plus de bon sens, plus de responsabilisation individuelle et collective, plus de solidarité pour parvenir à vivre dans une société libérée des carcans, des règlements, des a priori.... ouais, on en est loin, hélas !
Bon billet et si bien écrit, comme toujours.
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Miha : pour ne pas créer d’ambiguïté, il vaut mieux dire « anarchisme ».
Les hommes qui font aussi la bouf, s’occupent de leurs enfants et de la maison, en partage, ne se sentent pas dévirilisés et ils ne le sont pas !
Peut-être devraient-ils, eux aussi, s’exprimer pour rassurer les pauvres peureux de machos ! -
Bien joué cette histoire que les femmes ont le vagin puisque nous
on a la bite ...-
j’ ai adoré cette peinture rupestre montrant Jean-Paul Sapionce un gourdin à la main , sortant de sa caverne emmenant sa gonzinette en la traînant par les cheveux ....
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Utilisons une remarque de Karpman, s’il vous plaît.
Il aurait dit que nous allons vite à nous positionner (soi-même et les autres) sur un des trois sommets d’un triangle. Sommets désignés par Bourreau, Victime, Sauveur (qu’on pourrait, à mon sens associer à Archange tant ce Sauveur tient du Juge).
Je témoigne avoir constaté ce phénomène dès que l’ambiance ou le contexte se tend. par exemple entre personnes se séparant.
Alors qu’il est probable que tous sujets confondus, chacun de nous adopte une infinité de positions, l’ensemble de ces positions (toutes plus ou moins labiles/définitives) formant donc quelle sorte de patatoïde ou gingembre (mais pas une sphère parfaite), nous nous retrouvons systématiquement, lors des fâcheries égotiques, à ne plus nous définir mutuellement que par une position sur un de ces 3 sommets.
Etant bien compris que chacun évitera de se laisser enfermer dans le sommet Bourreau.
Lorsque deux personnes se querellent sans tiers, chacune va essayer de coincer l’autre dans le sommet Bourreau mais elle peinera à y parvenir seule. Le triangle transactionnel ne fonctionne à plein régime qu’à partir de trois personnes.
Quand il y en a trois, deux d’entre elles pigent en un éclair qu’elles ont une partie gagnante à jouer si elles s’allient. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, une des trois se retrouve Bourreau.
Et lorsque deux personnes sont seules, chacune va faire valoir l’existence d’une troisième personne rangée de son côté « Tout le monde dit que t’es un con » « Tu n’as pas d’amis » ’’Les blondes sont toutes des connes’’ (la généralisation suppose l’existence d’un Tiers qui l’a constatée ou établie et évoquer ce Tiers c’est le mettre dans sa poche)
Ce triangle transactionnel qui fonctionne probablement 600 000 000 de fois par jour rien qu’en France, nous caricature mutuellement. En y participant, nous entretenons notre caricaturisme et du coup, même face à son miroir, chacun ne sait plus se voir que sur l’un des sommets d’un triangle. Comme chacun se déteste en position de Bourreau, chacun développe son jeu de Victime ou de Sauveur, les deux seuls beaux rôles, le plus beau étant tout de même celui de Sauveur.
Pour développer son Sauvisme, chacun doit essentiellement développer son autorité à juger.
Les plus fortes des autorités sont à enveloppe de Sauveur. Quand un Juge condamne un gus à la corde, il ne prétend peut-être pas le sauver lui mais il affirme Sauver la communauté). On peut donc tranquillement tuer en se posant en Sauveur.
Il ne s’agit pas de juger correctement mais uniquement d’obtenir une autorité de juge.
Comme il n’est pas facile d’exposer un jugement juste, le moyen le plus sûr et le plus économique de phosphore consiste à exposer le jugement d’un autre comme étant ridicule en utilisant à fond le triangle de Karpman.
Avec ce papier, vous avez cherché et réussi à gagner de l’autorité en ridiculisant le jugement qu’un absent fait non seulement sur vous mais sur tout votre genre. Vous vous attirez des sympathies genrées selon le côté magique de l’alliance Victime Sauveur aux dépens qu’un Bourreau bite comme un con ou con comme une bite.
Ce n’est pas parce que trop de gens triangulent à tire larigot qu’il faut participer à cette partouze.-
De mon point de vue, il y a féminisme et féminisme. Soft ou hard. Modéré ou extrémiste.
Je vous mets un copié-collé d’une partie d’un mail d’une copine féministe que j’ai reçu il y a 3 jours :« ’On est dans une société où le rôle de l’homme est archaïque, et beaucoup sont perdus, et ne définissent leur place par rapport aux autres que dans la compétition, la domination ou la maîtrise.Je pense que la clé de la survie de notre espèce, passe aussi par la révolution de la condition masculine, libérés des carcans machinistes et machistes... Et alors la condition de la femme pourra elle aussi continuer d’évoluer, au lieu de régresser comme on peut le constater dans la bouche des jeunes filles d’aujourd’hui. »Relevez surtout la première phrase : c’est peut-être finalement la condition de l’homme qu’il faudrait revoir...Je précise que je suis un homme, plutôt féministe, mais qui a malgré tout un sérieux problème avec les féministes vieille école ou les intégristes.-
@Par Nums (xxx.xxx.xxx.236) 1er août 13:34
Vous dites : « Relevez surtout la première phrase : c’est peut-être finalement la condition de l’homme qu’il faudrait revoir... »
Oui, çà fait phrase d’une pétasse mal baisée comme diraient les inconnus...
Lorsque on écoute les femmes ou même les très jeunes femmes, je pencherais plutôt pour un changement de leur côté.
Essayez juste de dire à une femme qu’elle devraient se regarder dans une glace...
Je fais le pari qu’elles diront : « on ne fait que çà, ce sont vous les hommes qui vous enfoutez de votre look »
C’est cela, c’est cela...
Je suis pour la défense des femmes, mais certaines vraiment me gonflent...
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
Essayez juste de dire à un homme de se regarder dans la glace...
Le moindre pruneau se croit irrésistible par la grâce, sans doute, de ses cojones et pas mal d’entre eux pensent qu’être négligé à crade, c’est viril !Bref, gare aux miroirs et merci de ne pas toujours renvoyer les femmes à leur apparence !
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@AUTEUR/Par Monolecte (xxx.xxx.xxx.51) 1er août 19:11
Vous dites : « Bref, gare aux miroirs et merci de ne pas toujours renvoyer les femmes à leur apparence ! »
L’apparence dont je parle n’est que prétexte à discussion.
S’il est vrai que des femmes sont plus intéressées par les jeux de guerres genre Call of Duties, que les chiffons, cela n’est pas le cas de la majorité.
L’exemple que je donne qui se veut volontairement iconoclaste, voire crade [en reprenant vos mots] est la confirmation d’une réalité qui ne change pas.
L’homme ne se regarde pas souvent dans la glace, au sens propre du terme, mais je vous garantis qu’un homme qui se remet en cause [sens figuré] surpasse la femme.
J’aime bien la remarque de ma mère : « mon fils fait bien attention lorsque tu travailles avec une femme »
Elle parlait du comportement des femmes au boulot, pas du sexe dont on s’en tape...
Je reconnais qu’il y a des hommes ignobles [j’en connais et je confirme], et des femmes s’en plaignent à juste titre, mais tous les hommes ne sont pas ignobles, c’est même une minorité.
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
" Oui, çà fait phrase d’une pétasse mal baisée comme diraient les inconnus... "
Je connais le sketch/chanson et il est drôle mais tu vois, la pétasse en question aurait pas mal de choses à t’apprendre sur la vie. Notamment, des choses essentielles et même plus qu’essentielles.Je vais éviter de lui relater ce que tu as écrit. C’est plus sage...Désolé, pour le tutoiement mais il fait pâle figure face à la teneur de ce commentaire. J’ai pourtant eu l’occasion de te lire sous de bien meilleurs aspects et du contenu pertinent. -
erratum : sous de bien meilleurs aspects avec du contenu pertinent.
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@Par Nums (xxx.xxx.xxx.236) 1er août 21:15
Vous dites : « sous de bien meilleurs aspects avec du contenu pertinent »
1/ Le tutoyement ne me gêne aucunement...
2/ Ta remarque me fait rappeler les errements d’olivier.
Comme il me trouvait être un ado, je me suis dit :
Est-il préférable de se faire baiser par un ado dans le cas d’olivier ou de se faire battre par une femme [monolecte] dans mon cas ?
Je crois que je préfère de TRES loin la deuxième situation.
La vie est un eternel apprentissage.
Le sketch étant une caricature à la limite du mysogine, je me suis dit qu’il fallait le mettre juste pour rigoler...
3/ Vous inquiétez pas, j’aime vos interventions la plupart du temps.
Celui ci m’a même paru drôle.
Ben voui, j’ai ri...
4/ Je m’inquiète plus de la dérive de certains féministes : c’est un peu comme la dérive des écologistes.
Bref, je suis comme vous, j’ai un problème...
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
Dis, Monolecte , est ce vrai que les féministes coupent les couilles des mecs avec leurs dents ?
Parce que ce serait grave...Et puis est ce vrai que dans le vagin il y a des dents ?
Parce que ce serait insupportable .Dis , Monolecte , qu’ y a t’ il dans le ventre des femmes ?
Tout est caché et c’est louche .
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Rien à voir avec mon commentaire ci-dessus :
Les femmes peuvent remercier la CIA et Rockefeller quant à l’amélioration de leur condition.En effet, ce sont eux qui ont créé le premier magazine féminin de l’histoire : Miss magazine. L’objectif, à terme, était d’inciter les femmes à ne plus rester au foyer et avoir un emploi. Quand on a un emploi, on gagne de l’argent, on le dépense donc on consomme.-
« J’ai un vagin et des seins »
MOI AUSSI mais ça ne se voit pas en ce qui me concerne.
Nous ne sommes pas homme ou femme !
Nous sommes tous homme ET femme
... avec un sexe opérationnel et un autre atrophié mais bien présent ! Ainsi le zizi des dames c’est le petit bouton sensible qui se cache dans leur intimité, elles sont donc aussi hommes !
Je ne sais pas où se cache mon vagin mais il est quelque part c’est sûr même s’il parait évident que jamais un bébé ne pourra y pousser
Sinon, comme tous les hommes j’ai des seins, un peu plats certes,
mais moins que ceux d’Olive en ce qui me concerne
Alors le role social des dames et des messieurs... Conventions que tout ça, et il se pourrait même que ce soit en train de changer ( d’ailleurs j’en suis persuadé !)-
En effet la CIA , Rockfeller ensuite les fabricants de mobylettes ont amélioré la
féminine condition . une fois qu’ elles avaient un emploi elles pouvaienty aller en mobylette .Fantastique !-
Trop sympa Sabine .
Vous méritez le détour .Vraiment . -
Salut Sabine , le Capt’ain est en forme ,gloire à lui !
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du courage monolecte !!
car ici et dansla vraie vie il ya bcp de males attachés à leurs privilèges et aises-
heureusement les jeunes femmes-mieux éduquées- et + formées- ne se laissent + mener par le bout du nez -et des hommes battus il yen a pas bcp.....-
D’un autre côté, je les comprends : comment renoncer à des avantages obtenus de naissance qui garantissent que, par défaut, il y aura toujours plus faibles, plus exploitées et plus misérables que soi, comment renoncer à la domination automatique, offerte par un corps social entier, sans avoir rien eu besoin de faire ou de prouver pour l’obtenir ?
D’un point de vue plus global, je jouis tout de même d’une meilleure existence que les 4/5e de l’humanité, juste parce que je suis dans un pays riche : comment renoncer à cette facilité et ce confort juste sous prétexte que le reste de l’humanité vaut autant que moi et a le droit, logiquement, aux mêmes conditions de vie que moi ?
L’égalité des sexes doit être vécue par pas mal d’hommes comme une attaque directe et une régression de leur propre condition, forcément.
Parce que si nous accédons à l’égalité réelle, pour schématiser, debout dans la cuisine ne sera plus le féminin de assis sur le canapé... -
Monolecte : il ne s’agit pas forcément de domination ! Le confort de trouver, quand on rentre du boulot, une maison propre, un repas préparé et bon, des draps frais, j’en rêve chaque fois que je rentre éreintée, crottée et que ma maison est crade et le frigo vide !
Je comprends trop bien ce bonheur, qui a été offert par la mère, puis par l’épouse !
Maintenant que les femmes rentrent elles-aussi, éreintées de leur boulot, il faudra du temps, mais la tâche sera peut-être plus facile !
Quand plus aucun enfant n’aura eu une mère au foyer, juste là pour bichonner tout son petit monde... les choses changeront d’office ! -
Comme tu le soulignes, rentrer dans une maison propre et se coller les pieds sous la table est le privilège des hommes, y compris depuis que nous travaillons toutes. Non seulement nous devons enquiller une deuxième journée de travail, mais en plus, tout ce temps, c’est du temps qui nous est interdit pour des choses plus... intéressantes, comme le soulignait un de mes détracteurs. Pense-tu qu’il est possible pour une femme de tenir tous ces rôles contraints et d’entrer en plus en politique ou de faire une grande carrière, que ce soit dans le domaine des sciences, des arts ou quoi que ce soit d’autres ?
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- les gens sont éduqués et en savent mieux les exploiteurs peuvent en profiter -les secrets
et non dits sont la cle de la perennisation du capitalisme et du patriacat-
car comment se défendre et comprendre des choses que l’on ne connait pas -
Non, bien sûr que non, on ne peut pas investir tous ces rôles.
Il nous faut connaître nos limites et ne pas attendre de les dépasser avant d’y mettre le holà !
Il faut plus d’une génération pour que les choses se transforment mais ce que je crois profondément - et je ne suis peut-être pas très bien placée pour le dire parce que je n’ai jamais vécu un couple où j’étais attachée à des tâches et l’autre à d’autres- c’est que notre travail doit se faire sur nous-mêmes ; et ce n’est pas facile de trouver l’attitude juste. Il faut une forme de sincérité et d’humilité ; car si nous tenons ce rôle pendant un certain temps, en comptant sur le sort ou sur l’autre pour que son confort ne soit pas dû qu’à notre abnégation, il y a gros à parier que cela finira mal !
Il faut juste être vigilante à ne pas se soumettre ni à soumettre.
La connaissance de soi me paraît être une bonne ligne de conduite. -
Je ne parle pas d’indifférenciation, je parle de choix. Des tas de choix sont aussi tacitement interdits aux hommes... « parce que ce sont des trucs de gonzesses et de PD » et je caricature à peine.
Après, je suis pour le lien social, mais pas pour le carcan des rôles prédéterminés. J’ai choisi de vivre en couple depuis un quart de siècle, j’ai fondé une famille qui représente une certaine quantité d’efforts, de part et d’autre. Cela dit, je ne pense pas qu’il existe une seule façon de construire du lien ou de vivre sa vie, une seule manière de vivre ensemble, un seul type de famille, et un déterminisme des destins uniquement en fonction du sexe de chacun.
La domination des femmes, partout dans le monde, est la première des hiérarchies, celle qui justifie ensuite toutes les autres, c’est la mère de toutes les luttes d’émancipation des êtres humains. L’interdiction du vote des femmes a survécu un certain temps à la fin du vote censitaire, lequel prétendait que seuls les citoyens qui avaient les moyens pouvaient décider pour tous les autres, de la même manière que nous avions des démocraties où 50% des gens n’étaient pas des citoyens à part entière.
Maintenant, nous avons le droit de vote, mais nous continuons tout de même a percevoir des salaires plus bas à compétences égales, juste parce que nous sommes femmes. Cette inégalité de fait permet ensuite d’en rendre normales certaines autres : âge, couleur, religion, origine sociale, etc...Donc ce n’est pas du tout un combat anecdotique, une diversion pour nous détourner des vrais problèmes.
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« Maintenant, nous avons le droit de vote »
La classe politique pouvait leur accorder ça en effet depuis que les femmes
ne se rencontrent plus au lavoir mais regardent TF1 comme tout le monde. -
Merci Monolecte, c’est toujours un plaisir de vous lire. Perspicacité, style et humour : Monsieur Monolecte a bien de la chance.
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Cela fait 25 ans qu’il est tout à fait d’accord avec vous !
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pareil ! un peu de polyandrie ? nooon, c’est pour rire.
Et bravo monolecte pour ton sens du dialogue, extraordinaire d’avoir pu garder ton calme car il y avait sur ce fil de beaux calibres qui ne méritaient que le silence -
Ce n’est pas parce que j’ai des convictions ET que je suis une femme que je suis une hystérique.
CQFD. -
Etant pour l’ égalité des sexes j’ étais en train de couper le mien avec
une scie sauteuse quand mon épouse est rentrée du travail ( c ’est chouetteelle a un très bon salaire ce qui me permet de rester à la maison ) elleme dit : mais qu’ est ce tu fais ? ben je m’ égalise le sexe tranché-je ....Figurez-vous qu’ elle a pas été contente .-
Une autre fois je lui faisais remarquer ’’ pourquoi mets tu un soutien-gorge "
tu n’ as guère de poitrine , elle me dit du tac au tac : tu mets bien un slip toi ...-
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Désolé Sabine , je suis vidé là ...
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Tentative d’ insinuation d’ étouffement avec noyau d’ olive au moyen
de lecture d’ un site à caractère publicatif d’ article semant le doute , l’ ombredu doute ainsi que la confusion quant à l’ âge de l’ auteuse , de son mariamant compagnon de bain ou carrément concubin , disant des trucs dont la teneuren oligogos éléments tendrait à faire croire aux lanternes et aux vessiestous réverbères éteints .Ceci dit tout combat pour atteindre un monde parfait mérite notre attention .Après les radars , les dos d’ âne les enchevêtrements de rues rétréciesvoilà que la balise du bien-être conjugal dont la petite aiguille rejoint lagrande dans un universel mouvement pour la libération du string minimum ilest nécessaire que le progrès fasse un pas en avant avec l’ usage des piedsdont les orteils en éventail par ces jours de beau temps , pieds dont chacunsait qu’ ils doivent faire l’ objet de soins attentifs pour éviter ampoules cors etautres désagréments .-
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C’est moi le féministe dans mon couple.
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Mon épouse est russe, très attachée a sa féminité, et son rôle d’épouse-mère, et même de femme au foyer !!! (Je lui ai souvent dit qu’elle se ferait lyncher si elle exposait ses idées a un groupe féministe...). J’en suis très content, bien que pas « macho » du tout ! Mais ce n’est pas pour çà qu’elle est soumise et docile, au contraire ! Je fais tout ce qu’elle demande de moi, sans problème, et réciproquement. Nous sommes parfaitement complémentaires, et pas besoin de palabrer des heures au moins. Elle fait des travaux d’aiguille et la cuisine ? Je plante des clous et je scie ou répare. Et alors ?
Moi, j’ai la chance d’avoir une compagne non-féministe. Mais autrement, comme je l’ai dit plus haut , il faut de tout pour faire un monde, le principal est d’ être heureux !-
Elle fait des travaux d’aiguille et la cuisine ? Je plante des clous et je scie ou répare.
ca peut etre l’inverse aussi
il faut essayer d’etre polyvalent mème avec des gros doigts et de petits muscles -
surtout la cuisine ...........
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J’ ai une chance folle ma femme est Inuit , je suis son esquimau préféré ...
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Salut à tous,
Salut mon capitaine, c’est Tintin qui te parle,
@Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.91) 1er août 18:40
Vous dites : « J’ ai une chance folle ma femme est Inuit , je suis son esquimau préféré »
Ah ?
Tu aimes qu’on te lêche ?
Entre nous, elle te bouffe tout cru quoi...
@Par Bibi32 (xxx.xxx.xxx.210) 1er août 17:40
Vous dites : « Je lui ai souvent dit qu’elle se ferait lyncher si elle exposait ses idées a un groupe féministe »
S’il fallait dire la vérité aux femmes, elles nous traiteraient de machistes.
Or, la vérité n’est pas si reluisante que cela ...
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
Oui, il faut essayer d’être polyvalent, même avec des gros doigts et un petit cerveau...
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il faudrais importer des femmes et exporter les notre en afrique.
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On peut être féministe sans être une emmerdeuse, mais c’est rare !
Cela dit, on peut être une emmerdeuse sans être féministe !
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pour moi l’emmerdant c’est les machos !!
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Elle est très bonne ; tout ce qui est très bon est probablement très juste !
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Bonjour Monolecte
A l’époque ou je bossais dans une radio libre en faisant la technique (c’est le gus qui cale les disque ouvre les micros et se tait) j’avais toutes les semaines une émission de SOS femmes battues animée par un groupe de féministes tellement caricaturales qu’elles en devenaient drôle.
Le débit monocorde entrecoupé de slogans milles fois répétés, si l’on y ajoute les plages musicales constituées uniquement d’interprètes féminines presque totalement inconnues... Les auditrices intéressées par le sujet avaient du changer de station ou s’étaient pendues dans la cuisine.
La direction de la radio leur a demandé plusieurs fois d’améliorer leur émission, de la rendre plus vivante qu’un discours du Politburo, peine perdue !
Je pense que le féminisme a gardé dans l’esprit de beaucoup l’image caricaturale de ces précurseurs, je reconnais que c’est injuste et que le combat de ces femmes est devenu plus sérieux.
Ceci dit je n’oublie pas qu’elles répondaient à absolument tous les clichés que certain ont encore dans la tête.
L’outrance est certes un bon moyen pour percer dans les médias mais elle génère des dégâts collatéraux qui peuvent devenir indélébiles !Radix
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" Je pense que le féminisme a gardé dans l’esprit de beaucoup l’image caricaturale de ces précurseurs "
C’est aussi mon impression... -
N’ est il pas zarbinant de constater qu’ il y a des féministes alors qu’ on
a jamais entendu parler de masculinistes ?-
-« et surtout, surtout (pour Homme Libre et tout la clique de rédacteurs misogynes d’Agora Vox »
Ah !? Parlerait-on de moi ?-« Il est vrai que rares sont ceux qui comprennent que la féministe lutte autant pour la liberté de l’homme que pour celle de la femme. »-« Les féministes ne sont pas » anti hommes«C’est une bonne nouvelle ça !- »et des hommes battus il yen a pas bcp.....«Tiens , j’ai parlé trop vite.Plus sèrieusement , je trouve que vous vous faîtes du bien à l’âme en faisant semblant de ne pas voir que des extrêmistes gangrènent le mouvement féministe.C’est trop facile de se dédouaner en disant »celles là ne sont pas féministes".C’est le problème des postures idéologiques qui se veulent de grands mouvements universels ; Tout le monde , justement , n’est pas pareil et à un moment il y a des divergences .Vouloir la liberté et l’égalité des femmes c’est parfait , après c’est plus compliqué .On peut le faire à base de réalité, en manipulant le réèl ou en occultant le réèl. Et dans les deux derniers cas ça coince.Alors , par exemple :-vouloir le droit de vote , pouvoir travailler , avorter , avoir une liberté sexuelle absolue, parler des violences conjugales .. là on est en plein dans le réèl et c’est bien.-Parler de domination masculine Universelle ou dire que ceux qui critiquent le féminisme ne sont que des machos qui ont peur de perdre le pouvoir c’est manipuler la réalité pour qu’elle colle à nos idées.-Aller dire que la violence envers les hommes n’existe pas ou essayer de la minimiser ; Dire que les femmes ont toujours été absentes ou écartées de l’ Histoire , c’est occulter la réalité.Pourtant tous ces actes se revendiquent féministes.Il n’y a pas une façon d’être féministe. C’est faux. Il y a DES féminismes , le seul dénominateur commun de tous les mouvements , c’est en principe l’égalité des droits pour les femmes et le respect de celles ci , mais après tout change. Ce n’est pas uniforme , ça n’avance pas dans la même direction. Ce n’est pas un secret.Et par conséquent je ne pense pas qu’on puisse dire : Untel n’est pas un vrai féministeC’est pour ça aussi que je me refuse de l’être. J’ai un temps viré masculiniste car eux parlaient de ce que vous déformiez , le hic , là aussi , c’est la divergence d’opinion sur certains points car ce mouvement est lui aussi gangréné d’après moi. Par les fous des Dieux et les traditionalistes (c’est comme ça qu’ on dit ?) qui parlent de valeur de la famille , pouvoir du père tout puissant et tout ...Dans ces deux mouvements on fait parfois totalement abstraction de la réalité ; On fait des généralités monstrueuses ; On tient pour vérité absolue la moindre hypothèse , la moindre idée , sans un seul véritable argument mais seulement parce qu’elle a une prétention Révolutionnaire et progressiste.Un des meilleurs exemple de tout celà est ce qui tourne autour de la théorie du genre , on se dispute sur tout ça alors que personne ne sait encore vraiment quels sont les relations entre culture et cerveau.C’est actuellement une bataille idéologique BIEN PLUS qu’une bataille scientifique .Le tout devant , pour les acharnés que nous sommes , se borner à : tout est naturel/tout est naturel.J’ai bien envie de dire que dans les deux camps on se moque de la réalité au final.C’est inouï et prévisible à la fois... J’ai dû cesser de voir les choses sous l’angle d’un seul sexe pour me faire une vision plus juste des rapports entre ceux-ci.-
C’est un peu comme tout mouvement d’idées : un peu nébuleux, avec tout de même un bon gros noyaux central qui est ici l’égalité réelle entre les sexes.
Maintenant, que faire des intersexués ? Eux aussi, ont le droit de vivre avec les mêmes droits et possibilités que l’ensemble des citoyens et pour l’instant, on est super loin du compte !
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De plus en plus dur de lire des textes féministes... Moi, je pense à tout ces mecs qui se sont fait sabrer leurs vies par leurs gonzesses, véritables maîtresses femmes qui dominaient toute leur famille. Le discours féministe est tellement caricatural qu’on peine à répondre point par point. Etrange haine des hommes, typiquement petite-bourgeoise en ce qu’elle permet d’évacuer l’analyse de la lutte des classes. Il y a cette vidéo de Soral que j’aime bien. Soral est d’extrême droite mais il dit quand même des choses pertinentes. Je vous laisse admirer la démonstration sur les idiotes utiles à la société marchande que sont les féministes.
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Certaines féministes peut-être... Mais à lire l’article je ne ressent, en ce qui me concerne, aucune agressivité, un peu de provocation peut être mais comme c’est ça qui rend le texte vivant on ne s’en plaindra pas !
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Je ne hais ni ne domine personne. Je suis d’ailleurs contre les hiérarchies, les inégalités. Et je connais des mecs qui se font sabrer par de fausses femmes faibles et soumises, mais vraies manipulatrices.
Je ne revendique que le droit élémentaire de pouvoir exister sans être socialement limitée.Après, l’extrême droite rêve d’un monde qui est précisément bien hiérarchisé et où chacun a sa place, la nôtre étant bien délimitée entre le repos du guerrier, les fourneaux et le torchage des mômes, parce que la VRAIE famille (entendre bien tradi), c’est le VRAI fondement de la société.
Bref, même avec de faux nez de redresseurs de tords sociaux, l’extrême droite, qui est d’ailleurs souvent très proche du goupillon, autre grand soutien historique de la cause de femmes (entre l’injonction procréatrice, la soumission au pater familias, l’interdiction de la contraception et de l’avortement, et le bûcher pour les savantes un peu rebelles), ça ne va pas le faire du tout pour moi ! -
Monolecte,
oui mais la question n’est pas de savoir quelles sont les intentions de l’extrême droite mais de répondre aux arguments présentés. Ce que vous ne faites pas... -
j’ ose une pertinence ;
un petit garçon de huit ans à une petite de six ans : tu es très jolieSalaud d’ enculé de ta race , vas te faire mettre connard .Un succinct résumé du féminisme d’ aujourd ’hui-
c’est la grande classe sur ce fil LOL un sacré concours de blaireaux !
et the winner is.............. (y a une sacrée con-cul-rance)
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J’aime bien cette façon de forcer le trait et la caricature pour, une fois de plus, nous faire fermer notre décidément trop grande gueule.
C’est vrai que demander de ne pas être boniche par défaut dans la famille, d’avoir le même salaire que les hommes à compétences égales, de pouvoir occuper l’espace public sans craindre d’être insultées ou agressées, c’est quand même être vachement exigeantes, la ramener grave et être une putain de grande gueule.
-
Le commentaire de Monolecte est typiquement petit-bourgeois. Et les mecs qui ont bossé toute leur vie pour leur famille, faisant les travaux les plus pénibles, les plus dangereux, crevant avant leurs femmes depuis la révolution industrielle, ce qui est encore le cas, soit dit en passant. Mais ça, les féministes, ça leur va...
Avec la révolution industrielle, la paternité a disparu de la famille au profit de la maternité mais là, pas de souci, ça leur va aux féministes... Le féminisme est une sorte de syndicat de bonnes femmes, corporatistes, d’un mauvais niveau théorique, bref, une catastrophe dont il faut discuter pour défaire le discours misandre. -
Le groupe punk PUSSY RIOT marie le féminisme, l’engagement politique et l’action artistique. Le groupe s’est formé en septembre 2011 à Moscou, RUSSIE. Elles sont plusieurs filles qui dénoncent le sexisme de la société russe, le pouvoir corrompu, l’absence des libertés et la violation des droits des minorités sexuelles.
En prison depuis le 4 mars deux membres présumées passent en procès.
Une pétition pour soutenir les Pussy Riot
http://www.avaaz.org/fr/petition/Liberer_Nadejda_Tolokonnikova_Maria_Alyokh in_et_Ekaterina_Samutsevich/Et si vous trouvez que les jeux olympiques sont à plus que jamais du « pain et des jeux » pour ne pas se soucier de choses plus importantes et pour booster les nationalismes, n’hésitez pas à relayer l’info dans les commentaires des medias, merci.
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L’inégalité des revenus au travail est de 20% entre les hommes et les femmes.
Quelles raisons peuvent expliquer ce décalage ?
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Cassiopée, enfin ! La femme a des vapeurs, des cycles et des humeurs ; sans parler des enfants, qu’elle allaite, qu’elle soigne !
La femme est beaucoup plus souvent distraite ! Elle ne met pas toute sa dignité dans le fait d’enrichir son patron.
La femme n’est pas complètement fiable, alors, moyenne faite, on considère qu’elle vaut moins.
Eh bien moi, je trouve ça épatant ! Oh, pas pour ce qui rentre dans mon porte-monnaie, bien sûr ; mais je suis bien contente d’être considérée comme moins rentable dans ce régime de pourri ! -
Mis à part que le cortex est concentré dans les tissus testiculaires ? Je ne vois pas, non.
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Les maternités font des ruptures dans les carrières, ce qui crée un handicap pour la promotion dans les boites. De plus les métiers typiquement féminins sont moins rémunérés en moyenne (ça c’est plus difficile à expliquer !)
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Les femmes sont de bien meilleures petits soldats que les hommes, et le capitalisme l’a compris bien avant tout le monde (c’est pas un compliment).
Qui parle encore aujourd’hui de féminisme, les caissières de supermarché à bac +3 ? Le système économique nous presse comme des citrons. Nous n’en sommes vraiment plus là. Qu’avons nous gagné dans tout cela ? Des foyers monoparentaux, des hommes qui ne prennent plus leurs responsabilités (pas tous). Des enfants rois (représentation familiale tronquée), des divorces procéduriés avec l’aide juridictionnelle gratuite (certains sont justifiés, mais il y a beaucoup d’abus).
Ha oui avant c’était pas bien pour les femmes, puisque le cinéma hollywodien nous le dit. Les riches boivent du champagne et les pauvres trinquent. Nous ne sommes que de la chair à canon. Mais j’ai tout de même envie de dire qu’il n’y a pas très souvent de la solidarité entre femmes, alors le mouvement féminisme est une cause perdue, ce que les riches nous ont donné d’une main, le reprendront de l’autre, d’ailleurs ils n’ont plus besoin de nous en europe.
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Il est tout de même notable que le veuf est presque toujours inconsolable tandis que la veuve... !
Cela ne console ni ne conforte personne ! Néanmoins cela éclaire bien des points de dépendance, pas toujours,( rarement) avoués !-
on le comprend, qui va laver ses chaussettes maintenant ?
-
Des clichés de genre, peut-être ?
Après, il peut aussi y avoir l’hypothèse intéressante que dans un couple, tout le monde n’y met pas la même chose et que dans une structure traditionnelle, le couple est un autre lieu de l’exploitation de la femme.
Je me souviens que ma grand-mère était avant tout le larbin de mon grand-père dont la participation au ménage se limitait à aller boire son salaire au bistrot et à passer sa mauvaise humeur sur elle en rentrant. Si elle était morte la première, effectivement, je pense qu’il aurait été bien perdu, incapable qu’il était de se faire cuire un œuf ou de trouver une paire de chaussettes. Ce qu’il y a d’intéressant dans la répartition traditionnelle des rôles, c’est qu’elle permet aux hommes prolos de jouir du même niveau de service à domicile que les bourgeois.En fait, c’est lui qui est mort le premier et bizarrement, ma grand-mère s’est sentie en meilleure forme, libérée qu’elle l’était de son larbinage éreintant quotidien, sans compter son rôle de garde-malade 24h/24 à la fin. Et sans plus personne pour se plaindre qu’en plus, la soupe n’était pas assez chaude quand il se pointait en retard.
Bref, il y a des clichés qui peuvent s’expliquer de manière intéressante.
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ma grand mere faisait pas grand chose, mon grand pere faisait a manger, etc en plus du boulot
les taches menageres restantes etaient faites par l’ainee
comme quoi ....... -
Pourquoi l’ainée ? Pourquoi réparties entre tous les gosses, en fonction de leur âge ?
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les garcons allaient bosser et revenaient le week end
les 2 dernieres ont ete gatees, lycee, etc -
Je suis assez surpris de constater que cet article bien écrit, mesuré et empreint de bon sens suscite de telles réactions...
Qu’ont donc à perdre les hommes à une véritable égalité des sexes ?Il est évident que les rôles prédéfinis enferment tout autant les hommes que les femmes dans une servitude écrasante.
Si, comme on le dit en Allemagne, les femmes vivent sous le signe des trois K (Kinder, Küche, Kirche) (Enfants, cuisine, église) les hommes, ces « dominants », n’ont pas une existence beaucoup plus enviable.
Ils se doivent en effet :
- D’assurer la vie quotidienne de la famille, quitte à ruiner son corps à l’usine pour mourir gentiment aux premiers jours de la retraite.
- De supporter un travail déplaisant avec impossibilité d’en changer sous couvert de responsabilité.
- D’aller fièrement mourir à la guerre, si les banquiers le décident.
- De se priver de tous les bonheurs familiaux : s’occuper des bébés, cuisiner pour faire plaisir à ceux qu’on aime etc... Sous prétexte que c’est le rôle des femmes.
- D’être dressé à la compétition, au respect des forts et au mépris des faibles.
- De ne jamais montrer ses émotions, de considérer la commisération comme une faiblesse.
- De mépriser sa compagne, de ne jamais tenir compte de ses ambitions et de se rendre malheureux.
- De rester la vie durant un petit garçon dépendant de sa mère.Tout ça pour avoir le droit à 20% de salaire en plus.
Pas sûr que ça en vaille la peine...-
Je ne comprends pas vraiment votre intervention, j’en suis désolée.
Vous pensez que j’ai la haine des hommes parce que je suis féministe ? La plupart de mes amis sont des hommes, et le plus souvent, ce sont leurs compagnes qui ont du mal avec moi, soit par stupide compétition féminine, soit par rejet du féminisme qu’elles ressentent comme une mise en danger, une sape de leur cosmologie (mais il y a aussi les compagnes qui sont devenues elles-mêmes des amies à part entière !). En fait, les hommes sont bien plus ouverts à la discussion sur les problématiques féministes qu’on ne pourrait le penser. Ils se posent souvent des question sur la sexualisation des rôles sociaux et sont souvent demandeurs d’aménagements des schémas sexués, peut-être plus que leurs compagnes.
J’ai aussi des amis assez machos dans leurs comportements (mais qui ont d’autres qualités, le féminisme n’était pas la condition sine qua non pour mes affinités), mais même chez eux, même s’ils sont ravis de l’inégalité de répartition des corvées ménagères dans la mesure où ils en sont « naturellement » exemptés, ils ont aussi des aspirations plus équilibrées pour l’élevage des enfants et ne se satisfont plus du pater familias lointain, restreint à la haute justice et aux loisirs virils, ils commencent à prendre leur part de réunions scolaires.
Bref, j’ai un féminisme de dialogue, de progrès et non de stigmatisation, de revanche et de domination inversée.
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Je ne sais plus comment le dire : vouloir l’égalité des sexes ne signifie pas vouloir l’inversion des dominations, c’est tout. Je n’ai pas de problème avec les hommes, j’en ai un gros avec un ordre social qui fait encore largement des femmes des citoyens de seconde zone. Certes, c’est mieux qu’il y a 40 ans, incontestablement, mais je n’ai pas l’impression qu’on soit encore au bout du chemin, parce qu’être une femme continue tout de même de représenter un handicap social, de prédestiner aux strapontins.
Après, le problème, c’est peut-être que vous considérez que dans notre société, il n’y a pas de bonnes places pour tout le monde et que par voie de conséquence, laisser de meilleures chances aux femmes revient à perdre celles qui étaient plutôt des bastions masculins. Vous avez probablement raison et c’est peut-être aussi pour cela que le féminisme est la mère de toutes les luttes sociales : un modèle social qui n’est pas fondé sur les inégalités laissera plus de place à tout le monde et nous épargnera bien des luttes âpres à la chaise musicale. -
Un « handicap social » ? Vous n’avez pas l’impression d’être dans l’outrance, Monolecte ?
Rien que les JO (mais c’est juste un petit exemple), prouvent le contraire de ce que vous dites.
Est-ce que l’outrance sert votre cause ?
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La réalité est têtue : mêmes compétences et 20% de salaire en moins, quand il s’agit de filer une promotion, on continue majoritairement à choisir un homme, à l’embauche, pareil. Quand une femme intelligente, compétente et opiniâtre parvient quand même à tracer sa route dans la société, il lui a souvent fallu être deux fois meilleure que ses condisciples masculins et quand elle touche au sommet, on lui reproche son ambition et elle est dénigré systématiquement, particulièrement sur son apparence (Cécile Duflot n’est que la dernière d’une très longue série).
Des exemples, il y en a des tas, c’est très bien documenté, pour peu qu’on veuille bien s’intéresser un peu au sujet. -
Salut Monolecte (ou plutôt Duolecte, cette fois
Si cela vous amuse lisez ce billet avec lequel je me suis bien amuséLes derniers commentaires, tout chaud, sont aussi de circonstances.-
Alors Monolecte, vous disiez au dessus « Je ne comprends pas vraiment votre intervention, j’en suis désolée. »
La mienne, vous l’avez pigée ? -
La vôtre, je ne sais pas, mais l’article est tout de même une belle enfilade de clichtons sur les soi-disant différences entre les hommes et les femmes.
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C’est exactement, ce que je voulais vous faire dire.
Nous (sur)vivons de clichés.Les différences entre les hommes et les femmes ne s’expliqueront qu’avec l’étude comparative du cerveau. -
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Ca fait plaisir de voir que le féminisme existe toujours. Quelquefois, on pourrait en douter, à lire certaines interventions, et pas seulement celles qui sont écrites par des hommes.
Je découvre votre article un peu tard, trop tard pour qu’il soit encore temps d’intervenir utilement dans le débat, mais une curiosité m’a fait commencer à lire vos précédentes contributions, et je les trouve fort intéressantes.
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Il y a des femmes qui gagnent non pas 20 % de plus que les hommes ,
mais mille ou dix mille fois plus qu’ eux et personne ne parle de ceschoses là .-
A la fin du texte je ne sais toujours pas vraiment ce que l’auteur appelle une féministe, mais ce qui ressort c’est quand même une assez grande agressivité envers le masculin. Une sorte de machisme inversé ? Une façon de ne voir l’autre sexe que comme un concurrent, avec à chaque fois un gagnant et un perdant ?
Il y a aussi des femmes, et des hommes également, qui ne sont pas féministes, qui constatent que la société évolue, qu’elle continue à évoluer avec un nouvel équilibre à trouver entre homme et femmes.
Ainsi les femmes sont prêtes à lâcher les taches ménagères, mais pas leur main-mise sur les enfants ...
Il y a des améliorations à faire des deux côtésLes vieux procès entre males et femelles datent d’un autre âge
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Quoi dire du féminisme..... L’enfer est pavé de bonnes intentions ?????
Sagesse,
Fille, femme, mère qui pourtant ne se contente pas du strapontin que la société laisse aux femmes-
Je dois admettre que la virulence engendrée par cet article me paraît sinon excessive, du moins imméritée.
Selon moi, tout ce qui est véhiculé par l’auteure (veuillez me pardonner Monolecte si je prends quelque liberté avec votre propos, et n’hésiter pas à vertement me tancer) c’est ceci :Si dans un couple Mme n’a point de disposition pour la cuisine, l’ordre des choses voudrait,parce que le talent culinaire est inscrit dans les gênes de la femme, que M. ingurgitât ses repas saumâtres s’en s’en plaindre, plutôt que d’en charger une tierce personne ou de s’en acquitter par soi-même (c’est là que le bât de la virilité blesse ou pas).
De la même manière, si M. est une bille en mécanique, et que le talent caché (et non avouable de Mme) réside dans les bougies d’allumage, pourquoi, pour risquer de ne rien changer à l’équilibre (déjà précaire (d’un monde qui ne s’en bouleverserait pas), faudrait-il taire ce don et engager un mécanicien ?
Enfin, pourquoi se complaire dans des rôles auxquels la nature ne nous a (l’illusion en est mensongère) nullement destinés ?
Il serait quand même quelque peu dommage de réduire (entre autres postulats) la femme à une planche à repasser et un homme à un savoir faire (fonctionner la planche à repasser).
Ce qui n’empêche nullement chaque sexe d’avoir conscience du besoin de l’autre, et en cela de trouver une équité, et le respect dans l’harmonie.-
@ Gala.in.the.sky :
D’accord avec vous que cet article ne mérite pas de virulence. Je trouve l’auteur honnête et développant ses valeurs. Je ne suis pas d’accord avec le féminisme, surtout le radical mais il a hélas contaminé un peu tout. Je n’aime pas les clans. Je ne peux concevoir que le féminisme est simplement la liberté. La liberté est la liberté. le féminisme est un corpus théorique et idéologique avec ses passages obligés (nombreux) et sa construction sur le dos des hommes.
Je n’ai jamais vécu avec une femme qui cuisine bien. Moi-même je ne cuisine pas bien du tout. Donc on fait au mieux ! Ce n’est pas ma priorité. Mais je trouve très regrettable de balancer à tous bouts de champs que la femme qui fait la cuisine est aliénée. D’abord cela vient de la répartition des rôles : aux hommes les champs, aux femmes la maison. Chacun son territoire. (Cela dit les femmes étaient aussi beaucoup aux champs).
Savoir bien cuisiner est un plus pour la santé de la famille. Et pour le plaisir d’être ensemble autour de la table. Manger avec plaisir et donc cuisiner c’est une éminente fonction sociale. Je ne vois rien qui diminuerait les femmes si ce sont elles qui cuisinent. Le corpus théorique féministe a rabaissé les femmes, les a dénigrées. Quelle tristesse.
Mais réduire une femme à une planche à repasser et un homme à un savoir-faire, je n’ai jamais connu. je crois que les choses sont bien plus simple dans le monde réel. Dans le conte de l’ogre et le cauchemar domestique décrit par le féminisme, tout est terriblement compliqué. Dans la vraie vie, si l’un des deux a un talent il s’y colle. S’il n’y arrive pas on appelle un mécanicien. C’est comme cela que j’ai toujours vécu mes couples. descendre la poubelle ? Celui qui y pense, ou qui est disponible. Faire les courses ? Souvent ensemble.
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Eureka !
Ça fait quelques temps que je me demande pourquoi monsieur Hommelibre nous bassine de ses « réflexions » et autres « fortes pensées » dignes du dictionnaire des idées reçues.
Je le pensais pédant, hydrocéphale, voire neuneu...
Honte à moi ! Je me couvre la tête de cendres ! Ce n’était pas du tout ça.
Monsieur Hommelibre est simplement mal alimenté, comme il le dit dans son commentaire, il cuisine mal et sa compagne itou !
Du coup il croit avoir des idées alors que ce ne sont que des flatulences dues à l’ingestion de la quinzième boite de cassoulet de la semaine...
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Mais si les femmes veulent des hommes comme monsieur monolecte, pourquoi ne vont elles pas les chercher elles même ?
Car il est logique que le « chasseur » qui a régulièrement et facilement leur faveur, soit assez facilement un dominateur. Il se place de lui même dans ce rôle de part le jeu de séduction. Il est actif. Les femmes se placent d’elle même à la merci de genre d’homme, puisqu’elle choisissent d’être passive.
On en arrivent à une victoire du machisme, parce que d’un coté les machos vivent en couple et de l’autre, ceux qui n’étaient pas macho (les hommes qui ne sont pas des séducteurs) deviennent aigris et frustré, ce qui n’en fait pas vraiment des alliés très constructifs.
Si les femmes veulent vraiment une égalité, il va falloir qu’elles se tapent le pire boulot qui soit, celui que seul les manipulateur et les dominateur apprécient, celui que nous sommes contraint de faire : le travail de séduire activement, d’aborder un compagnon potentiel. Si elles veulent bien faire ça, ce sera un plaisir de se taper le ménage ou la vaisselle (Étant célibataire, ça ne me changera pas vraiment, au final).
Parce qu’honnêtement, je trouve que les femmes sont désormais dans la même positions que les recruteurs, à ce niveau. Et qu’elles abusent de leur situation de la même façon. Quand elles quitteront cette position on ne peut plus confortable, on pourra peut être accepter de les épauler dans leur combat. En attendant, je trouve que vous demandez beaucoup sans rien offrir. Et ça ne donne pas envie de vous rejoindre.
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J’ai eu du mal avec l’article, après je pense que ma moitié est une grande féministe, je la respecte mais des fois, franchement, elle me fatigue :
Au final, la phrase ou je me suis le plus reconnu dans l’article c’est :
« Juste un difficile ajustement d’équilibriste, un dialogue sans fin »
Si on est trop macho, on est pas assez attentionné,
et puis si on est trop attentionné, on est pas assez viril.
Bref, jamais contentes.
Même si je pense que le mouvement féministe est parfaitement légitime, je trouve qu’il est un tout petit peu hypocrite, parce que pour le peu que je connais des femmes, j’ai vraiment l’impression qu’en fait elles voudraient pas avoir 2 mecs, le connard pour s’éclater et le toutou pour les écouter raconter leur journée de boulot.-
« qu’en fait elles voudraient pas » <= erreur de ma part,
je voulais dire, « qu’elle voudraient » -
Il y a un mot clé dans le papier : c’est respect. Je respecte l’autre pour ce qu’il est, pas pour ce que je voudrais qu’il soit et j’attends juste la même courtoisie élémentaire de sa part. J’essaie de toujours voir les autres dans leur intégralité, la diversité de leurs talents et de leurs aspirations, leurs morceaux de bravoure, leurs passions, ce qui les fait se lever le matin, mais aussi leurs aspérités, leurs fêlures, leur part d’ombre. J’aime cette complexité humaine, y compris et surtout chez ceux où on ne l’attend pas a priori.
Aussi, je déteste fondamentalement que l’on puisse me résumer à mon sexe, qu’on estime que je dois aimer telle ou telle chose, avoir telle ou telle aptitude ou compétence, telle carence, juste parce que je suis une femme, qu’on m’assigne une place, un rôle, des attitudes, des émotions, des intentions, seulement basés sur le fait que je suis une femme. Ce que je suis dépasse de très loin mon sexe. C’est une construction patiente tout au long de ma vie, en fonction de mes rencontres, de mes propres centres d’intérêts. Le fait que je suis une femme fait partie de ce que je suis, mais je suis, comme chacun d’entre nous, bien plus que cela.
C’est cela, pour moi, le respect et le fondement du féminisme : ne pas être limitée juste parce que je suis née femme plutôt qu’homme.
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Le bonheur en conserve, mangez-en !
La maison féministe fait faillite, tout doit disparaître...-
« J’ai un vagin et des seins et je suis naturellement portée aux discussions futiles, aux ragots, à la propreté, au soin des autres, à la séduction, à l’intendance familiale et à la tambouille et je trouverai ma voie dans l’aquarelle, le crochet, le scrapbooking, les concours de tartes Tatin et les romans sentimentaux et rien, je dis bien rien, ne m’est plus orgasmique qu’une belle pile de linge bien frais et bien repassé. »
Je ne sais pas où vous êtes allée les chercher celles-là, moi je n’en ai pas connue. Je me serais d’ailleurs fort ennuyé. Même si ces femmes ont aussi des qualités que je ne veux pas méjuger.
« Ni maître ni esclave, l’abominable féministe gueularde que je suis ne peut envisager la relation avec l’autre que dans le respect indépassable de ce qu’est l’autre, dans son intégrité, avec ses particularités, ses aspérités, des faiblesses et ses grandeurs. L’abominable féministe que je suis ne peut se satisfaire de relations stéréotypées où chacun est cantonné à son rôle et soumis à la tendre, mais néanmoins très contraignante férule de l’autre. »
Ce type de relation, je ne l’ai connu qu’avec des femmes non-féministes, peut-être parce qu’elles avaient le goût de cultiver leur différence et respectaient la mienne. Avec les féministes je n’ai connu que luttes de pouvoir et de territoire.
« nul contrat implicite n’est nécessaire dans la relation »
Le contrat implicite et explicite est : fidélité (mettre son énergie au même endroit), pas de dépenses folles qui grèvent le couple, par exemple. Je trouve cela assez basique. Les humains n’ont quand-même pas inventé la culture pour rien.
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@ L’auteur :
J’ai repris le paragraphe ci-dessus parce qu’il me semble être le produit d’une story tellig féministe. Les femmes ont toujours été plus épaisses moralement et mentalement que cela. Il y a eu des exemples de couples très marqués par la domination de l’un ou de l’autre. Mais les femmes prenaient bien plus de place que l’image misérabiliste qu’en donne le corpus théorique victimaire féministe.
Non, le féminisme n’est pas une théologie de la libération. Il a été la fin du code Napoléon et l’émergence dans l’Agora avec droit de vote et d’éligibilité (que les hommes n’avaient collectivement que depuis à peine 50 ans plus tôt !). Normal que les femmes aient déplacé leur lieu de pouvoir ou l’aient agrandit : les hommes mourraient à la guerres, les femmes faisaient tout, l’ancienne répartition ne tenait plus.
Puis-je vous suggérer deux de mes articles tirés d’une petite série globalement intitulé « Si ce n’est toi... » ?
2. Le syndrome du couple Cohen
3. Le bovarisme de la femme bourgeoise.Bonne soirée.
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Bonjour à tous.
Bigre quelle pluie de commentaires !
Je suis tout à fait d’accord pour que la loi ne fasse pas de différence entre homme et femme et reconnaisse les spécificités physiques et biologiques de chaque sexe .
Mais je ne suis plus d’accord quand le féminisme se place dans la vie du couple, un couple c’est deux individus , il me semble logique qu’ils règlent leurs rapports selon leurs souhaits et non pas en fonction d’un mode d’emploi édicté par un quelconque quidam.
De la même façon qu’ il y a autant de perceptions d’un texte que de lecteurs , il y a autant de vies de couple que de couples.
Nous sommes tous dominants et soumis en proportions variables , l’aventure du couple est de faire coïncider ces proportions.Si cela ne coïncide pas il suffit de se séparer.-
Chère Monolecte,
Les féministes qui nous agacent, ce sont celles qui s’offusquent de l’emploi du titre « Mademoiselle » ; qui massacrent la langue française pour ajouter un « e » hideux à « auteur », quand l’individu ainsi désignée est une femme ; et qui font preuve d’une agressivité sans bornes ni distinction à l’égard de la gent masculine, dans un détestable esprit de revanche.
Veuillez me pardonner : ce que vous nous décrivez là (une relation de couple empreinte de respect, et exempte de toute domination de l’un sur l’autre), je ne peux l’apeler « féminisme ». C’est une relation de couple normale au XXIè siècle, et c’est celle que j’observe non seulement dans mon propre foyer, mais aussi partout autour de moi.
Deux craintes, seulement :
- Que le sentiment que vous avez d’avoir fait le bon choix ne vous porte à mépriser les femmes qui ont préféré, parce que leur famille, leur éducation ou leur inclination personnelle les y poussaient, à devenir des femmes au foyer. Ce fut le cas de ma mère - comme peut-être de la vôtre - et, malgré la dépendance matérielle dans laquelle cette situation la plaçait, elle a toujours vécu cette situation comme un équitable partage des rôles. Ce que je respecte.
- Que la crainte viscérale de la domination masculine ne vous pousse à rejeter l’aide et la protection de l’autre, quand vous en avez besoin et qu’il est prêt à vous l’apporter. En tant qu’homme, je n’ai éprouvé aucune honte à reprendre mes études quand la situation matérielle de ma compagne nous le permettait ; pas plus qu’elle ne s’est sentie diminuée quand la situation s’est inversée.
Bref, l’amour ne souffre pas la défiance.
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Bonjour Monolecte,
Donc, ça y est, cet article est paru sur AV. J’avais loué la qualité du fil de commentaires sur ton blog et j’étais sûre qu’il n’en serait malheureusement pas de même sur ce site qui est un vrai nid de machistes. Et en effet, ce fut une belle émulation des clichés sexistes les plus stéréotypés, de balourdises et de manoeuvres dilatoires cousues de fil blanc. Pourtant, et je suis d’accord : ton texte est « TRÈS nuancé » ! mais il faut croire que c’est encore trop, trop inaudible pour la plupart de ceux et celles qui postent sur ce site (à part 3 ou 4 personnes). Ces réactions unanimistes et moutonnières sont malheureusement classiques sur un média censé susciter l’intelligence collective et l’originalité et qui, au final, flatte l’intolérance à l’autre et la banalité réactionnaire.
J’ai apprécié l’une de tes remarques que j’ai faite mienne depuis longtemps : « La domination des femmes, partout dans le monde, est la première des hiérarchies, celle qui justifie ensuite toutes les autres, c’est la mère de toutes les luttes d’émancipation des êtres humains. »
Voilà une idée qui déplaît profondément car l’une des techniques privilégiée des machos et de dire que la question des droits des femmes est subalterne, qu’il y a toujours un sujet plus important à traiter. Et tu le dis bien : « ce n’est pas du tout un combat anecdotique, une diversion pour nous détourner des vrais problèmes. »
Ces fils de commentaires sont toujours très instructifs car on y retrouve à peu près tous les stratagèmes de manipulation et de détournement. Le sexisme à l’égard du genre féminin est tellement ancré, tellement prioritaire au contraire, qu’il s’est fabriqué à la longue la meilleure logomachie. C’est difficile d’être raciste ouvertement. Misogyne, non. C’est à la portée du premier inculte venu. Il n’a qu’à ouvrir la bouche et régurgiter comme un perroquet tout ce que les codes sociaux lui ont seriné depuis le berceau.
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Un peu facile COLRE ..............
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@ COLRE :
Pas d’accord. Le féminisme a eu de l’utilité mais ce n’est pas une idéologie absolue. On peut le critiquer, le contrer, démonter ses théories. Ras le bol de voir taper sur les hommes à chaque fois qu’ils contestent. Je pense que la story telling féministe sur l’histoire humaine n’est pas juste. Je conteste le stéréotype de domination masculine. Et alors ? Cela fait-il de moi un sale macho qui de toute façon n’est que moutonnier et prêt à tous les stratagèmes de manipulations ?Et bien, fichu stéréotype qui se met en place. Si tu veux abattre ton chien, dis qu’il a la rage.
Pas d’accord. La story telling victimaire universelle n’est pas prenable. Les hommes qui critiquent le féminisme ne sont pas des cons ni des anti-femmes. Le corpus théorique féministe radical, qui imprègne aujourd’hui tout le féminisme, n’est pas la vérité unique.
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à COLRE qui ose écrire : « ton texte est TRES nuancé » La majuscule de TRES est de COLRE.Un extrait de ce texte :« Le matou du foyer apprécie monstrueusement l’idée que la relation se construit autour de ses besoins supérieurs et de leur satisfaction »C’est de l’insulte.Matou du foyer : C’est comme appeler les Italiens des « macaronis » (ce qui s’est fait).monstrueusement. TRES nuancé en effet.En sociologie, cela s’appelle : bâtir la figure de l’autre en ennemi, ce qui est en soi une violence, et qui sert à justifier les violences à venir. (Ex dire les ratons pour les arabes) -
Le sexisme existe des deux côtés, c’est un pas vers l’égalité
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Bonjour !
Depuis peu sur Agoravox et venant juste de « profiter » des vacances que le capitalisme concède à ses esclaves consentants, je suis tombée par hasard sur votre article.Evidemment, j’ai lu TOUS les autres dans la foulée, et je suis en train de grignoter le blog...Ca fait du bien. Merci !-
à Monolecte :
Je faisais 80% de ce qu’il faut faire dans une famille avec trois enfants. En tant que féministe, ça ne me dérangeais pas spécialement. ça ne m’arrangeait pas non plus. 50% m’aurait paru plus juste et normal.Au tribunal, lors du divorce, les juges ont estimé que je créais « une confusion des rôles parentaux », que j’étais l’auteur de de cette confusion, responsable et coupable et que ma pauvre épouse en était victime.Je vous demande de contribuer à ma réhabilitation en écrivant une lettre de protestation citoyenne au ministère dit de la justice. Vous trouverez tout sur mon blog « autopsie d’une famille ».Les juges nous ont ramené aux rôles sociaux courants par le mensonge (ils ont postulé que ma mère était dépressive, que j’étais identifié à elle, j’étais donc un faux père « ne structurant pas les enfants sur le long terme », une faux hétéro, faux homo... etc.) et la pauvre femme, victime...-
Depuis peu sur Agoravox et venant juste de « profiter » des vacances que le capitalisme concède à ses esclaves consentants
pour être consentant il faut d’ une certaine manière consentir .-
Un article de plus qui porte des coups aux mâles, sous prétexte qu’ils seraient dominants (on peut donc leur faire autant de mal qu’on veut).être un mâle hétéro, c’est la honte :http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=98080Cet article est une expression supplémentaire de cette honte faite à l’homme hétéro.-
Bonjour Monolecte du vagin,
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les deux sexes peuvent souffrir du rôle stéréotypé que notre société, notre culture nous a imposé. Il n’est facile pour personne d’endosser ce costume pas taillé sur mesure. Mon propos n’est donc ni féministe ni masculiniste, mais je trouve que vous êtes un peu agressive envers les mecs dans la forme de votre article, par ailleurs très bien écrit, avec un humour mordant (aïe, aïe, aïe !).
En effet, ces stéréotypes ne sont pas le fait des hommes des 20ème et 21ème siècles.
Mais de notre longue histoire et il ne sera pas facile de les changer, il faudra du temps pour les faire évoluer. D’autant plus qu’ils arrangent souvent les 2 partenaires sur certains points. Ne pas s’y conformer c’est prendre le risque d’être rejeté. Les femmes comme les hommes recherchent un type de partenaire, compagnon, idéalisé qui répond en grande partie à ces stéréotypes culturels et ne sont pas satisfaits des partenaires qui n’y répondent pas.
En ce sens le machisme a encore de beaux jours, car nombres de femmes se complaisent à jouer les blondes et aimer les gros bras protecteurs, ou femmes-enfants recherchant l’image du Père. Pareillement, nombres d’hommes peuvent rechercher une deuxième maman ou une femme soumise du type soit belle et tais toi pour affirmer la virilité qu’on leur impose de montrer pour être considéré comme des vrais mecs.
Par contre je pense qu’il manque une dimension importante des relations humaines et plus particulèrement du couple dans votre article : Le rapport de force qui s’instaure toujours entre 2 individus. La lutte d’égos. Il y a toujours un des partenaires et associés qui prend l’accendant sur l’autre Et celui- ci n’est pas plus souvent l’homme que la femme. Tout dépend de la force de caractère, de la volonté, l’intelligence et la psychologie des membres du couple et la force des sentiments de chacun. C’est ce qui fait que chaque couple trouve un équilibre différent et ne peux facilement se comparer. Et ceci n’a rien à voir avec le féminisme.
Pour illustrer la difficulté de changer les rôles sexués types, pas plus tard que la semaine dernière j’ai eu droit de la part d’une psychologue à une comparaison animalière du rôle attendu du Père envers ses enfants ’des garçons). Je devais être le coq et serait le seul véritable dépositaire de l’autorité au regard de mon fils. Je n’ai jamais étudié la psychologie de poulailler (j’me suis limité à celle du comptoir) mais j’avais envie de dire à cette femme pourtant intelligente et fine qu’à ma connaissance les coqs n’élevaient pas les poussins mais s’occupaient de monter les poules ! Je trouve la psychologie occidentale particulièrement sexiste.
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