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Commentaire de Hervé Hum

sur Le Big Bang et le boson de Higgs : Et Dieu dans tout ça ?


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Hervé Hum Hervé Hum 5 août 2012 09:00

En ce dimanche de repos et de prière chrétienne une petite histoire

Il était une fois, un être à qui les parents avaient livré l’Univers tout entier comme expression de son être et terrain de jeux. Ils lui avaient légué toute l’énergie de l’Univers de façon qu il n’eut jamais froid, jamais faim et jamais peur. Du moins le pensaient t’ils.

AInsi cet être était il omniscient, omniprésent et omnipotent dans tout l’Univers. A vrai dire, son corps était l’énergie éthéré de l’Univers lui même.

Ses parents lui avaient tout donné d’eux même, mais avant de mourir ils lui avaient fait deux recommandations. Comme tout bon parents qui se respectent doit le faire.

1 Sans cesse tu créera

2 Jamais tu ne te retournera sur tes créations

Et Dieu car c’est bien de Lui qu’il s’agit, comença à vivre. La vie qui est donner sens à l’existent, de créer sans jamais s’arrêter. Plus Dieu créait, plus Il s’émerveillait et jouissait de ses créations, qui étaient toutes une partie de son égo. Plus Dieu créait et plus Il s’éveillait à sa propre conscience. Ainsi vécu Dieu durant une éternité qui pour nous est incommnesurable.

Lorsque vint le jour où Dieu s’arrêta de créer car il n’en voyat plus une qu’Il n’avait faites. Qu’Il pensa sa création achevé. Alors Il considéra que le temps était venu pour Lui de s’affranchir des recommandations de ses parents et se retourna pour contempler toute ses créations, son corps éthéré ainsi matérialisé.

A cet instant précis Dieu vit ce que ses parents ne voulaient pas qu’Il prit conscience durant sa vie créatrice. Qu’Il s’interrogea sur sa solitude, sur le sens de sa création sans avoir personne avec qui la partager.

Quand Dieu vit cela, Il se rendit compte qu’Il venait d’atteindre ce qui Lui manquait de connaître et qui était aussi son ultime création, Lui même. L’accomplissement total de Lui même s’achevait par l’omniconscience.

Commenca alors pour Dieu le sentiment d’une grande, très grande solitude. Une solitude incommensurable, absolu où le sens de toute sa création se perdait et sombrait inexorablement dans le Néant. L’antre de son père. Dieu tomba dans une grande dépression. Voulait retourner dans le ventre utérin de sa mère.

Dieu parcourait tout les recoins de son corps à la recherche d’une seule création qui fut animé d’une volonté propre, unique, indépendante de Lui même. Qui fut animé de son libre arbitre pour pouvoir converser avec elle. Bref, une création dont Il ne connaîtrait pas à l avance son intention, sa vérité intime. Qui ne Lui obéirait pas. A qui Il pourrait partager, montrer toute la beauté de sa création et écouter ses remarques, ses désaprobations et ses « roucoulements admiratifs ». Etre Un parmis Autres. Ainsi Dieu connut la faim, le froid et la la peur.

Mais tout, absolument tout dans l Univers était de Lui, par Lui, pour Lui, en Lui. Tout était Lui.

Quand Dieu eut parcouru tout son être sans trouver âme qui vive, il comprit alors que sa vie prenait fin. Qu’il était temps pour Lui de retourner dans le Néant, de prendre place au coté de son père. Il était temps pour Dieu de mourir pour rester fidèle à la volonté créatrice de sa mère la Vie. Donner sens à son existence passé par la poursuite d’une nouvelle existence, avec un nouveau sens. Mais dans lequel, Lui, n’avait plus sa place. Dans lequel la condition pour pouvoir vivre était sa propre mort.

Alors Dieu ordonna à tout son corps qu’étaient toutes ses créations, de garder souvenir de Lui-même comme il avait gardé souvenir de ses parents. Et quand cela fut fait, Dieu fusionna tout son être et se réduisit en poussière car Dieu était omnipotent. Tout son être ainsi réduit en poussière, jaillit dans un nouvel Univers animé d’un nouveau sens de la Vie. Un nouveau paradigme existentiel venait de naître.

Celui ci est « tu aimera ton prochain comme toi même car c’est de sa présence et de sa différence que tu trouvera le sens de ta propre existence. » Chéri la diversité et la différence comme tes biens les plus précieux. La richesse véritable. Plus tu croira posséder d autrui et des choses, plus tu sera pauvre parce que tu n aura en diversité et différences des êtres et des choses que l écume de leur valeur.

Depuis lors, Dieu continu d exister en vérité, car la vérité est dans l intention de l être, mais est mort en réalité, car c est la forme des être et des choses.

Aussi Dieu n apparaît t’il jamais à nos yeux, mais sa présence se manifeste à travers l être. A toute personne qui le recherche en vérité et non en réalité.

Aussi Dieu n’intervient jamais de Lui même mais uniquement par l’entremise de la transcendance humaine. Car il est bien mort en réalité.

Aussi aucun livre sacré n’est la parole directe de Dieu et est parfaite. Car tous dépendent de l’interférence entre la forme humaine d’avec l’essence de Dieu contenu en toute chose.

Aussi Dieu ne se préocupa t’il pas du bien et du mal, car donner sens est sa seule volonté vrai, comme c’est celle de sa mère la Vie. Pour qui aimer son prochain comme soi même est le sens donné à notre Univers légué par Lui. Car c’est d’aimer les êtres et les choses que vient la profusion de la vie dans toutes ses différences et diversités.

Aussi ne faut il pas s’attacher aux êtres et aux choses, mais seulement à soi même. Car c’est le véritable secret de l’amour et de sa propre libération. La seule qui permet la rencontre, l’attention et l’intention toujours renouvelé. Qui permet, l’acceptation de l’autre sans ressentiment ni servitude aucune.

Ainsi il était une fois Dieu.

Maissi vous me demandez l’histoire de ses parents, ceci est une autre histoire !

 


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