Bonjour, « le problème n’est pas l’immigration...mais surtout si elle est soluble dans le pays d’accueil »
entièrement d’accord avec votre comm.Il y a pour faire court deux types de pays en matière de politique d’accueil, ceux qui l’organise et ceux qui laisse le jeu de l’offre et de la demande sans organisation. Deux politiques qui ont des racines profondes dans l’histoire tout particulièrement avec la colonisation ou les relations économiques entetenues avec les pays d’origine. L’Allemagne après la seconde guerre mondiale a passé des accords de main d’oeuvre trés détaillés avec l’Espagne allant jusqu’à prévoir l’accompagnement par un curé de chaque contingent d’immigrants ainsi que leur logement(voir revue internationale du travail oit), des accords semblables ont été passés avec la Turquie.
Comment voulez vous rendre« soluble » un groupe humain livré à lui même logé dans des bidonvilles construits par lui même (voir celui de Nanterre jusqu’à récemment), venus par les canaux de l’immigration coloniale dans un premier temps comme « chair à canon » puis comme main d’oeuvre bon marché pour la reconstruction ?
Les Etats unis, ont eux aussi, eu à se préoccuper d’une catégorie importante de leur population ; dans un premier temps en l’ignorant, puis d’en faire un problème économique (guerre de sécession) puis d’en faire des citoyens de seconde main, jusqu’en 1960 avec la reconnaissance des droits civiques. c’est en détruisant des murs qui ne sont pas toujours physiques que l’on contribue à la compréhension des grands mouvements qui secouent qu’on le veuille ou non l’humanité. Les Etudes les plus récentes montrent que l’Europe à elle seule aura un besoin net de main d’oeuvre sur les 20 ans prochains estimé à 25 millions.Allons nous continuer à traiter cette question uniquement d’un point de vue économique et conjoncturel(stop and go) ? Ou construire des ponts entre les cultures et les civilisations. le sucre est soluble dans l’eau et c’est ce qui donne un gout sucré à cette eau !