« Donc selon le concile de trente, me voilà hérétique... je ne regrette absolument pas mon baptême évangélique (dans la méditerranée). »
Aussi selon les pères de l’Église ainsi que saint Paul, mais surtout selon
vous-même, c’est vous qui voyez et qui choisissez l’hérésie en
reconnaissant plusieurs baptêmes et en refusant les conciles qui ne vous arrangent pas.
Malheureusement, en refusant l’Église comme vous le faites sur le ton ironique que vous employez, vous refusez Jésus-Christ (cf. saint Paul, les actes des apôtres, de nombreux saints et pères de l’Eglise, le magistère, etc.). Ceci est une situation spirituellement précaire.
« la joie qui me semble cruellement absente de nos offices religieux. » : Le sentimentalisme n’est pas un argument pour changer la foi. Mais je vous donne raison ici, trop de gens ne comprennent pas ce qu’il se passe à la messe mais c’est tout simplement indépendant du renouveau charismatique, c’est la base catéchétique qui est à revoir.
« le cœur ou tout du moins ce qu’il y a dedans, n’est il pas le fondement de notre religion ? »
De quelle religion parlez-vous ? De la vôtre ou du catholicisme (puisque de toute évidence, nous n’avons pas la même) ? Le fondement de ma religion n’est pas la joie qui elle, m’est donnée de surcroît et est fruit de l’Esprit Saint, non, le fondement, c’est Jésus-Christ, qui n’a transmis qu’une seule foi, n’a bâti qu’une seule Église pour le Salut de tous. Vous voyez, c’est fondamentalement différent de votre religion.