" Mon
affirmation selon laquelle l’Église a été la première institution à
permettre à un couple de se marier s’ils le demandaient, et cela même si
les familles ne donnaient pas le consentement. Il s’agit d’un fait. : faux. L’ Egypte antique et la Grèce de la même époque exigeaient aussi le consentement mutuel des époux, y compris en cas d’opposition de leur famille.
Mais tu me dis que la
plupart du temps c’étaient les familles qui imposaient le mariage.
C’ était ce qui se pratiquait le plus souvent en effet, surtout dans les couches aisées de la population. L’émergence du christianisme n’a rien changé à ce sujet, il n’y a qu’a voir les mariages royaux arrangés sur des générations avec la bénédiction romaine.
On parle d’une époque où c’était la société qui s’adaptait à l’Église, et non l’inverse. : Faux encore. L’ épiscopat a usé de deux armes pour asseoir son autorité. Le fer, pour éradiquer le gros du paganisme, puis la récupération des grand événements païens, christianisés afin d’en utiliser l’influence.
Je ne comprends pas cette critique selon laquelle la Bible serait
inspirée de textes sumériens plus anciens. A mon sens, c’est justement
un critère qui joue en faveur de sa crédibilité : La tradition veut que les textes aient été portés par Moïse, puis par les prophètes suivants, ayant Dieu comme source directe. Or il n’en est rien : historiquement, les écrits les plus anciens portent encore les traces akkadiennes et sumériennes.
C’est le problème de la proclamation de l’infaillibilité des textes : une faille suffit à faire comprendre que leur origine n’est pas divine, mais humaine. Et donc de consacrer l’ absence de sacralité et de vérité.