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Commentaire de Mmarvinbear

sur 11-Septembre : Mai 2001, l'État bascule dans l'ombre


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Mmarvinbear Mmarvinbear 9 août 2012 13:16

A ce que je vois, malgré les vacances, la machine à désinformer tourne toujours.

pas grave, je suis dispo pour clarifier certains mensonges proférés ici.

« Non seulement il la détient, mais – fait historique – il va en user le 11-Septembre en prenant la décision de ne pas intercepter l’appareil aéroporté qui se dirige vers le Pentagone, comme le manifeste le témoignage fort dérangeant de Norman Mineta. »

C’est faux. La suite du témoignage de Minota ( opportunément coupé au bon endroit ) le démontre :

"Mineta explains that while he had not known it at the time, he had surmised that the standing order the young man asked about must have been a shoot down order. Hamilton, looking a bit confused, seeks clarification about which flight the conversation was regarding, and Mineta once again clarifies that it is the flight that hit the Pentagon at 9:37 a.m. on September 11.« 

Traduisons.

 » Mineta explique alors une chose dont il n’avait pas connaissance alors, présumant que l’ordre en question évoqué par le jeune homme était un ordre d’abattre l’appareil ( qui venait vers Washington ). Hamilton, un peu confus, demande une clarification au sujet de l’appareil dont il est question et Mineta, encore une fois, confirme qu’il parlait du vol qui s’est écrasé contre le Pentagone.« 

Nous savons donc que Cheney avait donné l’ordre d’abattre le vol qui s’est écrasé contre le Pentagone.

C’est troublant, et dérangeant pour le truthisme : pourquoi monter un attentat d’envergure nationale et donner un tel ordre ?

 »le Vice-président en a fait opportunément usage quatre mois plus tard pour des actes relevant de la haute trahison, en compromettant, entre autres, la neutralisation de l’appareil aéroporté se dirigeant vers le Pentagone, et repéré au moins 80 km avant son impact [5].« 

Au moment ou le vol a de nouveau été repéré et confirmé, il était à 80 km de Washington. L’avion volant à 850 km/h, il a couvert la distance en moins de dix minutes. Les avions de chasse déjà en l’air étant à peu près au niveau de New York, il leur était impossible d’arriver à temps.

 »Une des caractéristiques récurrentes de plusieurs opérations terroristes majeures qui ont bouleversé les enjeux de politique internationale depuis 2001 (11-Septembre, attentats de Madrid en 2004 et de Londres en 2005) est le fait que ces attentats se soient déroulés à chaque reprise conjointement à des exercices de simulation organisés à l’avance, des exercices présentant des caractéristiques communes avec les tragédies survenant dans la réalité, parfois au même moment et/ou dans des lieux proches [1].« 

Ces événements n’ont rien à voir. En 2004, un exercice de l’Otan s’est déroulé sur une semaine, s’achevant la veille. Le thème étant une attaque chimique aux Pays Bas, l’ Espagne n’étant pas concernée. Même si les détails sont restés confidentiels, l’exercice a été publiquement annoncé.

De son coté, Londres avait été avisé d’une menace pesant sur la ville. Des informations assez précises pour justifier l’organisation d’exercices d’entrainement. Le gouvernement anglais a organisé de tels exercices ayant pour thème une attaque dans le métro, mais aussi une attaque contre les centres névralgiques ( Westminster, Buckingham Palace ) ou touristiques ( Big Ben, Tower Bridge ).

N’est-ce pas là un comportement normal ?

 »D’où la fonction première d’un exercice : il offre aux organisateurs la couverture idéale pour la mise en route de l’opération« 

Pour préparer le terrain ? Sauf qu’ à New York aucun élément ne permet d’affirmer qu’un tel acte a été perpétré. Préparer un immeuble pour une démolition contrôlée prends des mois et est impossible à réaliser sans que l’entourage ne soit au courant.

 »
Placer parmi eux, sans éveiller les soupçons, ceux-là mêmes qui vont poser les bombes et coordonner les actions est chose relativement aisée.« 

Cet argument me laisse presque coi par sa stupidité.

Si les explosions ont déjà eu lieu, apporter des bombes supplémentaires ne sert à rien ( de plus à Londres comme à Madrid, les explosions ont eu lieu en l’espace de deux-trois minutes, un temps insuffisant pour apporter d’autres explosifs ).

En ce qui concerne New York, aucun explosif ou résidu n’a jamais été trouvé. A part dans l’imagination de chimistes danois de troisième catégorie.

 »En troisième lieu, le déroulement des exercices de simulation au même moment que les véritables attentats permet de veiller à la bonne exécution des réponses de la part des équipes – loyales – de sécurité et de secours, profitant de la confusion entre la réalité et la fiction.« 

Comme si les hôpitaux, les pompiers et la sécurité civile ne savaient pas quoi faire en cas de catastrophe !

Putain, ce journaliste bosse à Picsou magazine ou quoi ?

 » Le 11 Septembre – à un moment donné de la matinée – des dizaines d’avions détournés furent signalés, et des voix courraient annonçant d’autres attentats.« 

Vrai et faux.

En réalité, il y a eu un moment ou les contrôleurs aériens se sont concentrés sur la communication avec les avions en vol. Mais avec plus de 4000 appareils dans les airs, fatalement certains avaient des soucis de radios. Ils ont été signalés suspects mais comme leur plan de vol ne changeait pas, ils ont été retirés par le suite des listes. Rapidement, l’ordre a été donné à tous les vols d’atterrir au plus vite afin de nettoyer le ciel. Les médias, eux, ont retranscrit tout cela à leur habitude, en exagérant les choses.


 »
Pourquoi Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense et seul responsable avec

Cheney ayant capacité à donner des ordres décisifs le 11-Septembre,
s’emploie-t-il à porter une civière juste après l’attentat du Pentagone ?« 

Un bon commandant donne suffisamment d’instruction avant pour que ses hommes puissent savoir quoi faire en cas de rupture des communications.

Mais bon, cela n’empêche pas de faire la même chose pour s’offrir un petit coup de pub...

 »

Malgré ces faits pourtant relayés dans les médias [8], et sans même les commenter, le rapport final de la Commission d’enquête entérinera la thèse gouvernementale selon laquelle l’utilisation d’avions de ligne comme bombes volantes n’avait jamais été envisagée par les autorités américaines.« 

C’ est inexact. En réalité, les officines gouvernementales s’attendaient à un usage d’avion détournés classique, avec prise d’otage, négociations sur un bout de tarmac à la grande mode des années 70.

 »

Ce qui caractérise, là encore, un processus décisionnel en cohérence avec la création de l’ONP et le calendrier des exercices de simulation.« 

On peut y voir aussi une classique partie de chaises musicales à l’arrivée d’un nouveau président qui case ses copains...

 »

Ces femmes et ces hommes dont jamais aucun responsable politique n’évoquera la profession, nulle part dans la grande légende officielle des attentats, ont eux aussi été sacrifiés"

Là encore, c’est n’importe quoi. Pour dissimuler des irrégularités comptables, on n’organise pas un tel attentat, on peut se contenter d’éditer de faux bilans avec des complices et user d’une broyeuse à papiers pour détourner l’attention. Tuer tout ce monde ne sert qu’ à attirer l’attention !

Et surtout, on ne convoque pas la veille une conférence de presse sur le sujet !


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