Depuis le Laos, bonjour...
Excellente description de terrain, états d’âme en prime, qui pourrait, oeil pour oeil s’ajuster à la Thaïlande, paradis capitaliste du plaisir tarifé. Les Philippines juste derrière. Un poil trop angélique, peut-être... Rappelle-toi, m’sieur l’auteur : même saint Antoine fut incapable de résister à la tentation. Ne fut-ce qu’une fois ...allons, allons ! On lit entre les lignes que cela te travaille, y’a pas de honte à ça.
Et puis, tu causes trop des méchants occidentaux ...comme si c’était eux qui avaient inventé cela.
Les autres sont pires. T’en nommes les chefs de file, mais t’as pas assez tapé sur le clou.
Ceci dit, il est si facile de demander : combien le petit quart d’heure de rêve ? Magie du fric. L’autre versant, c’est la misère du grand rien.
L’aveu...
Ceci dit, j’ai adoré ta définition de l’illuminé : « l’octuple sentier amène à une vie juste et à avoir des moyens d’existence justes, mais se garde bien d’en donner la définition. » ...Et un peu plus loin la vraie vérité, la règle d’or : « ce qui rapporte de l’argent est honorable. »
Le constat...
Avec le camarade Bouddha, y’a pas à aborder l’enrichissement sans cause. On le prie pour que le bon numéro, le sien, soit consacré vendredi soir à la loterie. Et surtout ,chers petits croyants, restez soumis, bordel ! Ce n’est qu’à ces conditions que votre vie suivante sera beaucoup plus facile, enviée, si respectable.
Compris, l’artiste ?
Tes si jolies cambodgiennes en textile ou sans ont dû se méconduire gravement dans leur vie passée. Pourquoi diable sont-elles passées à côté de l’absence totale de tentation, de l’état suprême, celui du mort vivant ?
L’état de nécessité. La compassion, l’enseignement du maître.
Nous, de vie, il se fait que nous n’en avons qu’une. P-t’être bien qu’il faut se dépêcher d’en jouir ne fut-ce qu’un peu. Dans le respect de l’autre, cela va de soi.