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Commentaire de la plume de maosaittout

sur La pensée réductrice des anti-corridas


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maosaittout la plume de maosaittout 12 août 2012 17:49

Yves 11, malgré le mélange des genres dans vos interventions, hors sujet, je vais quand même essayer de vous répondre.
Ce qui m’étonne le plus chez les anti-corridas, en général, c’est de toujours mettre en équivalence l’être humain et l’animal ?
Si vous vous considérez comme un animal, alors votre propos est en partie cohérent, sinon si vous vous positionnez en tant qu’être humain, vous ne pouvez pas me proposer la place du taureau ! Il faut choisir.
De plus, vous vous posez en défenseur de la souffrance de l’animal, justement parce que vous attribuez au taureau ce que vous pensez qu’il ressent, par rapport à votre propre seuil de souffrance humaine. Mais un taureau est et restera toujours un animal et vous un humain, quoi que vous fassiez.
Donc, pour être juste et me rapprocher, éventuellement, de votre point de vue, qui n’est pas très éclairé sur le sujet, il faudrait que l’on puisse connaître le ressenti et le seuil de souffrance d’un taureau, conformément aux connaissances scientifiques de l’intensité de la douleur ?
Ce serait, peut-être, la première chose d’un peu raisonnable et d’un peu crédible, que feraient les anti-corridas et cela avec l’avis des vétérinaires ou des vétérinaires-éleveurs spécialisés.
Et que penser de l’écornage des veaux ? De la castration (toutes espèces), du meulage des dents, de la pose d’anneaux ou de boucles dans les groins, section de queues, etc... ! Tout ça sans anesthésie ?
Le traitement de la douleur, chez les animaux en général, est une question très difficile.
Tant qu’on en est à supputer la douleur ou la souffrance d’un animal, avec les mêmes références que pour les êtres humains, toutes vos prises de positions, aussi louables qu’elles puissent paraître, ne sont que le résultat de votre propre ressenti et n’ont qu’une valeur hypothétique.
Et pour votre culture, si vous mettez dans les traditions, la déportation et les camps de concentration ! Vous ne devez pas trop savoir de quoi vous parlez.
Et vouloir assimiler, dans les traditions, la corrida aux camps de concentration pour défendre les taureaux ! Je crois, effectivement, que vous allez froisser du monde.
Moi, je ne peux pas vous suivre sur ce terrain et je suis un peu perplexe, face à votre manquement dans vos commentaires. Il ne faut pas parler pour parler, ni pour avoir l’air intéressant, il faut réfléchir à ce que l’on dit, même si c’est une tribune libre ! Et peut-être d’autant plus.
C’est là que la crédibilité de vos interventions, les anti-corridas, est difficile à admettre ! Car dès que vous vous exprimer, c’est toujours pour ramener la corrida aux mêmes comparaisons : Nazis, camps de concentration, Moyen Age, torture, barbarie ! C’est symptomatique cet amalgame plutôt douteux, car si vous aviez réellement connu les époques de vos qualificatifs, vous éviteriez d’en galvauder les termes.
Mais je pense sérieusement, comme certains l’ont déjà suggéré et au vu des propos de certaines contributions, qu’il faudra peut-être instaurer une ligne éditorialiste !


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