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Commentaire de Christian Labrune

sur Les JO me cassent les bonbons (et j'y tiens)


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Christian Labrune Christian Labrune 13 août 2012 11:38

Le soir de l’ouverture des jeux, je voulais voir la tête de la reine d’Angleterre, laquelle m’a toujours inspiré une vive sympathie et même de l’admiration. J’ai regardé pendant dix minutes, pas plus. J’ai vu des athlètes qui marchaient sur la piste, à la même vitesse que moi tout à l’heure au bord du canal Saint-Martin, arborant des sourires d’une triomphante niaiserie. Une pauvre fille en robe à fleurs, transformée (nouveau ready made !) en égouttoir à bouteilles de Duchamp, accompagnait chaque équipe, portant au moyen du dit égouttoir une pancarte où le nom du pays était inscrit. Par précaution, j’avais coupé le son. Elizabeth II n’apparaissant pas, j’ai très vite tourné le bouton.

Dans les jours suivants, deux fois, en allumant la petite fenêtre, j’ai vu des bipèdes en pleine action qui avaient l’air de se fatiguer beaucoup, mais je dispose d’un petit boitier (je ne dois pas être le seul, du moins je l’espère !) qui comporte plusieurs touches, dont l’une, lorsqu’on appuie dessus, permet de passer à une autre chaîne ou d’éteindre l’appareil, et c’est ce que j’ai pu faire à chaque fois en quelques secondes (quelquefois, sur mon truc dont les piles commencent à faiblir, il faut appuyer un peu fort et plusieurs fois).

Telle est mon expérience vécue des jeux olympiques de Londres. Je n’ai pas trop souffert et je n’ai pas trop à me plaindre.

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