@John_john : euh, vous n’avez pas bien lu je crois. Il n’est pas question, et il n’a jamais été question d’empêcher une personne qui le souhaite de travailler plus longtemps. Si elle a la chance d’avoir une activité épanouissante, grand bien lui en fasse.
Le sens de mon propos est l’inverse : aujourd’hui, il nous est possible de moins travailler tout en subvenant largement à nos besoins du fait de notre productivité actuelle ; il est donc totalement aberrant de demander aux gens de travailler plus et plus longtemps.
C’est donc bien l’inverse de ce que vous indiquez : le propos de l’auteur de l’article est de forcer les personnes à travailler plus, plus longtemps, pour aucun bénéfice.
Si aujourd’hui, malgré notre importante richesse, nous avons beaucoup de personnes dans le besoin, ce n’est pas un problème de production, le gâteau est déjà bien assez gros, et même beaucoup trop gros, mais un problème de répartition. Regardez la répartition des revenus entre les plus riches et les autres, vous saisirez peut-être mieux le sens de mon propos. Un exemple permettrait peut-être de mieux l’illustrer : aux États-Unis, pays appliquant fort bien le néolibéralisme tel que prôné par l’auteur de l’article, nous avons :
— 1% de la population possède 35% du patrimoine du pays ;
— 10% de la population possède 73% du patrimoine du pays.
Je ne vous parle même pas du patrimoine financier où 10% de la population en possède 83%, et, si on ajoute les 10% suivants, qui en possède 10%, nous avons donc 20% de la population qui possède 93% du patrimoine financier du pays. Dit dans l’autre sens, cela veut donc dire que 80% de la population américaine possède 7% des richesses du pays … cherchez l’erreur. Je répète pour être sûr que vous ayez bien compris tellement je trouve cela choquant :
80% des citoyens américains possèdent 7% du patrimoine financier du pays ( et 15% du patrimoine total).
Consulter la suite d’articles d’Olivier Berruyer pour en savoir plus : http://www.les-crises.fr/inegalites-patrimoine-usa-1/
Dans notre pays, même si cette aberration est moins extrême, elle n’est est pas moins proche.