mortelune,
ce ne sont pas les États, ni les États nation, ni la nation monde, dont se goberge l’auteur dans la description apocalyptique de sa vision de la politique, ce sont les fabricants, les spéculateurs, et les marchands de « La marchandise ».
Pour lire un excellent contre-poison :
La crise délibérée, Par Agnès Maillard le mercredi 8 août 2012 ;
Extraits :
« Pendant que les forces de la contestation sociale pansent leurs plaies dans leurs quartiers d’été, celles de l’argent ne relâchent pas leurs efforts pour nous enfoncer chaque jour un peu plus dans la merde.
Deux petites informations de rien qui se télescopent dans l’indifférence paresseuse des fausses vacances : d’un côté, une ville espagnole qui va équiper de cadenas les poubelles des supermarchés, de l’autre une ville de Belgique qui entend forcer les mêmes supermarchés à aider les démunis. Deux villes de notre temps, deux visions de l’action politique diamétralement opposées : l’une qui se couche et accompagne toutes les régressions, l’autre qui se dresse et utilise son pouvoir pour changer les choses, même petitement, même à sa seule échelle locale, l’échelle de l’action politique de la soumission ou du refus. »
Quant à « l’argent facile » dont parle ici maltagliati, ce n’est pas la planche à billet qu’il faut reggarder, mais les intérêts d’usure : à ce sujet, la blague de Jacques Attali vaut mieux qu’un long discours.
ça ne dure qu’une minute, mais qu’est-ce que c’est révélateur !