La crise financière a 5 ans exactement. Elle a démarré avec la crise des subprimes le 9 août 2007. Depuis, elle se poursuit inlassablement : crise de l’endettement américain, crise de la dette des États et de l’euro. Va-t-on longtemps encore parler de crise financière ?
A mon avis, NON. Nous sommes arrivés à un stade où les destructions opérées par la crise financière sont telles que l’économie mondiale toute entière va entrer dans une profonde RÉCESSION. Certes, depuis cinq ans, on ne peut plus guère parler de croissance, autre que l’hilarante croissante négative. Seule une inflation de plus de 2% maintient les P.I.B. au niveau de ce qu’ils étaient.
Nous allons connaître maintenant un phénomène d’une toute autre ampleur : une économie à l’arrêt.
La rentrée qui vient verra fleurir les plans sociaux et bientôt dans notre douce France le nombre de chômeurs officiels passera allègrement la barre des 3 millions (soit globalement 5 millions de sans emplois). Les autres pays européens, l’Allemagne comprise, prendront le même chemin. Comme les États-Unis, où une pseudo-reprise amorcée cet hiver a fait long feu.
Aucune politique d’argent facile ne pourra y porter remède, car si cette politique – on l’a vu ces trois dernières années – a pu éviter l’explosion du système, elle n’a pas drainé un centime vers l’économie réelle. Il y a certes de l’argent qui flotte et comble les trous qui se creusent, mais plutôt que d’investir, tout le monde désinvestit.
D’Europe, l’épicentre de la crise va selon toute vraisemblance se déplacer vers la CHINE où l’arrêt brutal de la croissance (déjà réduite de moitié) sera le signal d’une explosion sociale à coup sûr et très probablement politique.[1] C’est de ce glissement vers l’Est dont témoigne la crise politique actuelle au Moyen-Orient, où la Syrie [2] et bientôt l’Iran font l’objet de toute l’attention de l’Empire.
Ceci ne signifie pas que nous soyons cet automne privés de quelques nouvelles pirouettes financières. La hausse inepte des Bourses et la pratique insensée des taux d’intérêt négatifs témoignent s’il en était nécessaire de la santé d’esprit retrouvée de l’univers financier. Super Mario Draghi l’a dit fin juillet : les débiteurs tiennent désormais les créanciers à la gorge. Désormais sur le plan financier, on peut s’attendre à TOUT.
Peu à peu, - et là réside la Grande Mutation – le phénomène dominant ne sera plus l’explosion de la Phynance, ce seront les dégâts mortels portés à la Société, non à telle ou telle société, à la Société mondiale. Et ce qui devait arriver arrivera : nous allons souffrir pour nous nourrir, pour nous chauffer, pour nous déplacer, etc. etc. Comme les Grecs et les Espagnols qui connaissent déjà un chômage de 25% (plus de 50% chez les jeunes).
Dans cette circonstance où se marquera effectivement la fin d’un mode de vie,[3] deux clans vont se constituer. Ouvrez grands les yeux et suivez-moi bien.
1) Le clan de ceux qui voudront restaurer l’État Providence, prendre appui sur les catastrophes qu’il engendre en les attribuant les uns aux excès, les autres à la cupidité, d’autres encore à la dérégulation,… et REFUSER DE VOIR LA RÉALITÉ EN FACE. Tous ces gens, vous les retrouverez groupés autour de l’absolue nécessité d’instaurer l’État-Monde. C’est le clan de ceux qui proposent de sortir de la maladie en injectant une dose de poison supplémentaire. Il couvre un large éventail de la droite classique ou populiste aux gauchistes.[4]
2) Le clan de ceux qui mettront tous leurs efforts dans la reconstruction de la Société humaine, contre les États, contre l’État-Monde. C’est bien de cette Société que nos édiles socio-politico-financiers ont entrepris la destruction systématique il y a un siècle par le déclenchement de la Grande Guerre[5], premier conflit mondial de l’histoire de l’Humanité, lequel a dégénéré en cette mondialisation absurde et toute la Croisade de la consommation qui en découle.
Sœurs et frères humains, il faut relever la tête ! Et relever la tête n’est pas une métaphore, c’est d’abord accepter de nous regarder droit dans les yeux quand nous nous rencontrons, en nous saluant plutôt que de baisser la tête ou de regarder ailleurs par indifférence calculée. C’est reconstituer une entité sociale dans laquelle avant tout on se serre les coudes, on assure ensemble l’éducation de nos jeunes (contre cette horreur d’éducation nationale), on intègre les anciens (plutôt que de les mettre au bloc [6]). Nous n’avons besoin ni de fric ni de gadgets, nous pouvons nous contenter d’une existence frugale, dès le moment où nous nous recréons une VIE, une vraie !
L’explosion du système financier va arriver à son terme, c’est-à-dire à tout foutre par terre. Réveillez-vous ! Votre mode de vie part en quenouille. Face à cela, vous avez le choix :
1) Avec Mélenchon (ou avec Le Pen, ou Sarkozy ou Hollande…ou quelque Obama qui can) demandez, exigez le rétablissement de votre mode de vie. Manifestez contre les financiers cupides et autres profiteurs qui ne sont plus capables de vous assurer les miettes qui vous distrayaient de votre malheur DORÉ. Soyez fermes, exigez qu’on vous rende votre vie de merde, la même pour tous (vive l’égalité !)
2) Ou alors saisissez votre chance. Oui, ce monde qui vient à terme et qui va vous retirer tout ce que vous aviez, ce peut être une chance d’être à nouveau. Rétablissons la vie sociale qu’ont connue nos aïeux (grands-parents ou arrière-grands-parents). Cessons de pleurer à l’assistance de la part d’un organisme qui nous tue et reconquérons à partir d’une base locale les conditions fondamentales de notre existence et de notre épanouissement.
Une telle démarche de solidarité réelle exige que vous vous organisiez, d’abord sur base de la nécessité. Mais si vous vous voulez avoir 1 chance d’aboutir, il faut ABSOLUMENT exclure délibérément travailleurs « sociaux », municipalités, syndicats, fonctionnaires et tous apparentés au système, agents traditionnels de l’assistance qui feront tout – sous prétexte de vous aider – pour vous y réintégrer. C’est HORS des organismes officiels et CONTRE eux qu’il faut forger des entités humaines et les fédérer.
Et pour être concret, commencez aujourd’hui, retrouvez vos voisins, agissez de concert, apprenez à connaître ceux auxquels vous pouvez vous fier, ceux qu’il vous faut craindre et combattre, sortez (prudemment) de l’anonymat. Attention, c’est une lutte sans merci qui s’amorce, mais il la faut préparer dès maintenant.
C’est ça la mutation.
MALTAGLIATI
[1] Les Chinois se sont largement endettés pour répondre aux besoins de la croissance exponentielle. Ils vont bientôt payer leurs traites et chercher le client…
[2] S’il ne faut rien croire du discours médiatique sur le « révolution syrienne », ce n’est pas une raison suffisante pour apporter le moindre crédit aux élucubrations favorables à la dictature de Bashar al Assad par Louis Dalmas, élucubrations auxquelles Agoravox a prêté sa Une ce week-end.
[3] C’est bien la crise (finale ?) de l’État-Providence que nous vivons !
[4] Voyez ainsi la « synthèse » de la crise financière, présentée dans On n'a pas fini… qui se termine sur un prêchi-prêcha pour un gouvernement mondial et attribue sans vergogne la crise à l’ultralibéralisme, alors que celui-ci n’en est qu’un épiphénomène.
[5] Le clan de l’État-Monde célébrera le centenaire prochain du grand conflit immonde en chantant une nouvelle fois la gloire de ces héros morts pour la France, là où je ne puis voir que de pauvres sacrifiés pour RIEN, si ce n’est pour la destruction de leur propre société. Belle contradiction en tout cas que la création de l’État-Monde alors que chacun continue à chanter ses morts, et à les chanter de plus en plus comme les héros fondateurs de l’État-Monde. On en reparlera en Août 14.
[6] Le suicide des personnes âgées devient reconnu. Selon les derniers chiffres disponibles, en 2009, 10.464 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine, dont près de 3.000 chez les plus de 65 ans. C'est chez les plus de 85 ans que l'on observe les taux de décès les plus élevés (39,7 morts par suicide pour 100.000 habitants, soit un taux deux fois supérieur à celui des 25-44 ans), surtout chez les hommes.
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Déjà dire : « la crise financière a 5 ans exactement » est une erreur assez énorme.
Le système actuel a commencé à être mis en oeuvre partout dans le monde au début des années 1980. Ce système a donc 32 ans !
Il n’est pas « une crise » en lui même, mais porteur de catastrophes et de drames pour 99% de l’ Humanité, et d’accumulation délirante de fric pour 1% (et encore, en comptant large ...).
En ce sens il a parfaitement atteint ses objectifs : soumettre les peuples, leur faire baisser la tête, pour qu’une oligarchie hyper minoritaire se gave, se goinfre et se vautre dans le luxe le plus obscène.
L’expression « Etat providence » est absurde. Elle relève de la langue de bois ultra libérale et de la désinformation qui va avec.
Il ne s’agit pas de rétablir l’Etat providence, mais la démocratie !
Il faut que les peuples, par l’intermédiaire de représentants au service de l’intérêt général, reprennent le pouvoir, actuellement aux mains des spéculateurs, des banquiers et des multinationales.
Assimiler le Front de Gauche au PS ultra libéral, à Le Pen ou à Sarkozy est parfaitement démagogique et intellectuellement malhonnête.
Il suffit de lire le programme du Front de Gauche, d’actualité plus que jamais, pour se rendre compte que seul le FdG a proposé et propose des changements radicaux d’orientation au plan politique, économique, social et écologique.
On peut rêver d’un autre monde, et même on le doit, mais il est chimérique et puéril de faire croire qu’on pourra changer la donne sans mettre les mains dans le cambouis de la politique en tant que moyen de mettre en oeuvre un programme d’action et un idéal.
De plus, le ’tous pareil« quand c’est manifestement faux, est dangereusement réactionnaire car cela discrédite et invalide cette valeur indémodable et indépassable qui, en dépit de ses défauts, s’appelle la démocratie.
De plus, il ne faut pas perdre de temps. il faut de toute urgence anéantir et jetter dans les pouibelles de l’histoire le dogme de l’ultra libéralisme et de la dictature du fric et des marchés qui esclavagise l’ humanité et massacre la planète.
Or la »case politique" est incontournable pour concrétiser cette urgente et impérative nécessité !
« la crise financière a 5 ans exactement » est une erreur assez énorme.«
Jusque la ok
Ce système a donc 32 ans !
C’a commence a un peu déboulonner De Gaule le dernier en Europe a avoir résisté fut viré par un complot ou des complices ont étés bien heureux de voir un homme a eux prendre la place, le début du bordel date de la et n’a fait qu’empirer depuis.
Il suffit de lire le programme du Front de Gauche...
Alors la c’a dérape grave la seule préoccupation de fdg, a et reste d’amoindrir les positions nationales (chevenementistes, lepen etc...) le reste tout le reste n’est que remplissage et amuse couillon !!!
La seule et unique facon de prendre ce petit monde au piege avant que ce ne soit trop tard est de réclamer un Audit de la dette Seul un audit preciserait ce que l’on doit et a qui et quelles sont les priorités, c’est en général ce qui est fait en risque de faillite chez n’importe qui... Mais compte tenu des compromissions qui en découlerait personne a gauche ne le veut de cet audit et pourtant c »a éclairerai bien des lanternes meme celle qui aurait des pendus dessus....
Un AUDIT vous dis je rien d’autre et pas de blablas...tiens vl"a ben quete chose qu’il aurait pu demander l’ordinaire président ? Non ?
Pour vous aider un peu Wikipedia vous en dira plus
Ce que l’argentine ,le perou, le bresil, l’équateur, le sénégal ....ont fait on n’est pas capable ?? Des questions du genre : Qu’est devenu l’argent de tel emprunt ? Dans quelles conditions a t-il
contracté ? Combien d’intérêts ont été payés ? A quel taux ? Combien a
été remboursé ? mais aussi Qui a emprunté et au nom de qui ? La
personne qui a emprunté avait-elle la légitimité pour le faire ? Qui a
prêté et au nom de qui ? À quoi l’argent était-il destiné et comment
a-t-il servi ?
Si on vous comprend bien bien, face à cette crise c’est une révolte avant tout morale qu’il faudrait. Soit, on pourrait être d’accord. Mais qui peut croire que cette crise a été générée d’abord par un affaiblissement du lien social ? C’est confondre la cause et l’effet.
« il faut ABSOLUMENT exclure délibérément travailleurs « sociaux », municipalités, syndicats, fonctionnaires et tous apparentés au système, agents traditionnels de l’assistance qui feront tout – sous prétexte de vous aider – pour vous y réintégrer » Ce genre de discours, on le connaît bien. Il est martelé depuis les USA et a fini par trouver des relais chez nous, dont vous apparement. Ce n’est pas le système d’aide sociale qui a fait exploser la machine mais bien le petit monde des financiers de l’économie virtuelle, complètement déconnectée du réel ! Alors, désigner comme adversaire ceux qui posent des Rustines (hé oui...) sur un pneu qui est pourri, c’est être complètement à côté de la plaque.
Pour ce qui est d’un rétablissement des relations humaines, là encore, on pourrait être d’accord mais : « apprenez à connaître ceux auxquels vous pouvez vous fier, ceux qu’il vous faut craindre et combattre, sortez (prudemment) de l’anonymat. Attention, c’est une lutte sans merci qui s’amorce... » là c’est franchement de la parano et comme point de départ relationnel c’est réussi...
PS : à JL. Pour le long feu, il a raison : c’est un terme d’artillerie qui signifie qu’un obus a été percuté mais n’est pas parti (situation inconfortable pour le canonnier..). Ca n’a rien à voir avec la longueur d’un feu de bois.
Vous avez raison pour ce qui concerne les obus, et les explosifs en général : l’expression « faire long-feu »signifie en effet, que l’obus, au lieu d’exploser s’est consumé dans la durée. L’énergie qui normalement se développe en un instant, s’étale dans le temps, et les effets escomptés ne sont pas au rendez-vous. Cette expression est dédiée aux explosifs en particulier, et par extension, à tout ce qui doit provoquer la surprise ou la sidération.
L’expression « ne pas faire long-feu » s’emploie pour exprimer par euphémisme, qu’une explosion, un effet, ne s’est pas fait attendre.
Puisque en aucun cas on ne saurait dire d’une reprise économique qu’elle n’a pas fait long-feu (ce n’est pas dans sa nature), a contrario on ne peut pas dire non plus qu’elle a fait long-feu.
pour ce qui est de la parano de maltagliati, un auteur dont je me méfie depuis un moment, je crois qu’elle se révèle en effet, particulièrement dans cet article.
Pour ce qui est d’un rétablissement des relations humaines, là encore, on pourrait être d’accord mais :« apprenez à connaître ceux auxquels vous pouvez vous fier, ceux qu’il vous faut craindre et combattre, sortez (prudemment) de l’anonymat. Attention, c’est une lutte sans merci qui s’amorce... » là c’est franchement de la parano et comme point de départ relationnel c’est réussi...
Paranoïaque ? Il est grand temps que l’on comprenne la psychopathie plutôt que d’utiliser son vocabulaire à tord et à travers comme nous le faisons tous, avant de comprendre le sens exact des mots. Au minimum 1% de la population (au maximum 4/5%) est composé de psychopathes. Rien ne les distingue dans un monde de communication créé à leur image(pour que leur déviance semble la normalité), si se n’est une connaissance de leurs caractéristiques et une meilleur connaissance de nous même :
Mais voir tous les agents de la fonction publique comme des ennemis, si ce n’est pas de la paranoïa, ça y ressemble. Quoique, on peut aussi y voir du poujadisme, ce n’est pas unjean qui me contredira. Mais le poujadisme n’est-il pas quelque part une forme de paranoïa ?
paranoïa, je ne sais pas, bêtise certainement (je n’en suis pas exempt). Ce que l’auteur voulait dire (je ne le connais pas pour le qualifier, en tout cas il nous fait débattre et tu amène ta rigueur intellectuelle à juste titre) je présume, est que ceux qui voudraient préserver ce qui est perdu (socialement ou à leur échelle personnelle) sont dans l’erreur et gaspillent de l’énergie plutôt que d’envisager d’autres manières d’agir pour la collectivité et pour eux même et leurs prôches.
Peut être, mais si on habitait dans le même quartier ou le même village, ce serait plus facile à évaluer. Seule les personnalité vraiment pathologiques m’inquiètent (psychopathes personnalité autoritaires ou faibles qui les suivent), pour le reste, si l’on est humain on est plein de faiblesse et l’amitié est patiente. Lorsqu’il s’agit de résistance, il s’agit de ne pas diverger sur l’essentiel, ce qui nous réuni. Ni l’auteur, ni toi, ni moi, ni les autres ne font parti des « profiteurs », des « massacreurs », des « manipulateurs »...
Le discours libéral dominant a bien empoisonné l’esprit de l’auteur, il me semble. L’auteur a raté une étape, fondatrice dans la crise, la perte du pouvoir régalien de battre monnaie.
Avant, l’état dit « providence » battait sa propre monnaie et investissait, surtout en période de crise, dans l’économie réelle, argent emprunté à 1% d’intérêt à sa banque centrale. l’inflation oscillait entre 5% et 15% (de mémoire) et 99% de la population s’en fichait éperdument... les salaires étaient indexés sur l’inflation. les emprunteurs adoraient ! Seuls les rentiers pleuraient et étaient forcés d’investir dans l’économie réelle, la finance ne permettant pas des gains aussi importants. C’était ainsi pendant les 30 glorieuses.
Quand les états ont payés pour les banques, depuis 2008, ils empruntent a un taux entre 2% et 15% aux marchés obligataires, surtout aux.. banques... qui n’ont pas l’argent, et qui l’empruntent à 1% d’intérêt ou moins à la BCE. Avec une inflation autour de 2% qui n’allège absolument pas le poids de la dette et qui permet aux rentiers d’avoir des revenus supérieurs dans la finance plutôt que dans l’économie réelle, qui est en récession.
L’auteur n’a pas remarqué la différence notable entre avant et maintenant, il n’a pas lu ’article 123 du traité de Lisbonne« et sa version originale dans le traité de Maastricht. Peut-être remarquera-t-il maintenant à quel point la différence était énorme, au niveau du coût pour l’état, et donc POUR NOUS TOUS, car, l’état, c’est... nous in fine.
J’aimerais poser une question : »les impôts financent les dépenses du trésor public« ou »les dépenses du trésor public financent les impôts" ? Quelqu’un qui raisonne comme le discours dominant le désire pense que c’est la première affirmation qui est vrai. Quand l’État, souverain, bat sa monnaie... c’est la deuxième qui est vrai. Il est facile de croire fondé une analogie entre un état et une entreprise ou un ménage. Mais un État est souverain. Pas une entreprise ou un ménage. celui qui affirme le contraire est une personne qui doit réviser ce qui constitue l’acte de création monétaire.
Pour conclure, j’aimerais rappeler une chose fondamentale : il est faux de dire que les états manquent d’argent. Les états n’ont JAMAIS produit autant de richesse dans l’histoire de l’humanité. Jamais. Ou sont passés les richesses ?
Oui sans doute sauf que en fait je crois l’auteur va plus loin que vous dans la logique, rebattre monnaie a l’echelle nationale serait valable si cela se fait immédiatement avant écroulement total, mais en même temps sa maintiendrait le status quo en faite, on reste donc dans cette société pourris de consommation, surement que l’on devrait repenser a l’échelle locale déjà (qui est plus aténniable objectivement) puis autonomie assurer repenser de manière plus solide au niveau national, car même rebattre monnaie en vrai la banque de France reste un organisme privée et on se ferait encore avoir, restons en a ce qui est a notre portée et l’auteur a raison dans le fond.
pour continuer la parade macabre de la bête otanesque et continuer le pillage de l’europe pour les renflouer en permanence
nos politicards... ah pardon , mille excuses, les lobbyistes des banksters nous volent pour renflouer un animal mécanique immonde qui selon la loi de croissance exponentielle de 7% annuels voit ses besoins en « cash » exploser depuis trente ans
encore sous Bush junior il leur fallait 200 mille milliards tous les deux mois pour prétendre payer tous leurs fonctionnaires
ils ne doivent pas être loin du même besoin PAR MINUTE aujourd’hui...
pour bien entretenir l’illusion du GRAND LEADERSHIP ANGLO SAXON les jeux olympiques redorent la psyché de toutes les compettes, de toutes les guerres
quand il s’agit des banques on invente et on imprime l’argent à partir de rien
mais nous on doit compter les centimes
donc tout est abscon maintenant
si les banques peuvent ainsi se renflouer, en imprimant à l’infini comme ça leur chante, alors tout devrait devenir GRATUIT
quand c’est d’évolution politique dont on a besoin
mais cette « crise » est le fruit de leur guerre contre le terrorisme, absconne depuis le début
parce que cela coute d’entretenir des armées et des échafaudages de mensonges jusqu’aux étoiles !!
leur guerre justifiée par l’abomination du 11 sept dont on sait aujourd’hui l’ampleur des mensonges et de l’auto-mutilation justificatrice de toutes les horreurs que l’OTAN n’a eu de cesse de perpétrer en sa propre continuité colonisatrice des ESPRITS
malgré ce FIASCO sempiternel des mensonges tous azimuts, cette auto-destruction organisée, cette absence de réel esprit pour nourrir toutes les superficies grimaçantes, les fous continuent de CROIRE que les dettes ne sont PAS remboursables...
faut être fou quand cela va devenir une justification d’esclavage forcé
Evidemment, ce serait la fin du dollar tout puissant, qui a abrogé le principe d’étalon or pour spéculer sur le pétro-dollar au moment de la guerre au Vietnam. http://www.sacra-moneta.com/Crise-financiere/Nixon-et-la-fin-de-la-convertibilite-du-dollar-en-or.html C’était le début de la fin. A partir de là, tous les pays ont suivi le mouvement, les monnaies n’avaient plus une valeur en richesse réelle mais en spéculation fictive.
Les USA se pensent à l’abri parce qu’on aura toujours besoin de dollars pour acheter du pétrole.
Pourquoi croyez-vous qu’on ait attaqué tous ces pays depuis le 11 septembre 2001 ?
Irak : Volonté de vendre son pétrole en euros (et 2ème essai après la Guerre du Golfe, non pas pour sauver les pauvre Koweitiens attaqués, mais pour empêcher Saddam de posséder 20% des ressources pétrolières à lui seul) http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serves_de_p%C3%A9trole_au_Kowe%C3%AFt
Voilà un article qui révèle clairement votre position, c’est exactement le bon remède en partie que l’on devrait préconiser dans vos conclusions.
Dans la finalité a mon sens et gérant depuis deux ans une cantine scolaire pour une municipalité, agent territorial depuis un ans, j’ai bien conclu comme vous a là vue de se qui couve, que se soit dans mon quartier se situant dans la ville proche du village qui m’emploie, ou dans ce village même ayant déjà imaginer de tenter d’alerter le conseil municipal en exposant les faits et donner les solutions qui vont dans votre sens.
J’ai déjà commander et réceptionner un stock important de céréales pour une grande partie de l’année, mais je n’ai pas encore interpeller le conseil car j’ai un doute sur l’échéance fatidique, ayant le sentiment que ceux qui tirent les ficelles ont bien planifier pour 2012, un faux départ qui permettra celui des donneurs d’alerte en même temps et s’essouffleront avant la vrai échéance qui selon moi correspondra au prochains pic solaire en 2013.
En conclusion et pourquoi j’ai dit que « en partie » vos conclusions correspondent au mienne, c’est que certains service publique côté technique donc possédant certaines compétences ou un vrai métier doivent renforcer les rangs et se solidariser avec la communauté locale, nouvellement née par l’effort de citoyens éveillé dans le bon sens et le partage, ma cuisine par exemple deviendrai un pole alimentaire et de bonne volonté, assurer l’alimentation des personnes âgées c’est très important puis comme ce n’est plus l’argent le moteur ce sera l’aide commune une sorte de coalition, je n’aurais pas le personnel suffisant il faudra que des parents qui ne pourrons pas payer pour leurs enfants n’aurons pas a le faire mais mette la mains a là patte au possible ainsi de suite.
Boycotter un service publique peut être pas forcément, toute aide et bonne volonté seront appréciable dans un tel moment de crise.
Après le ’travaillez plus pour gagner plus ’ on a droit à « travaillez plus pour manger plus ». Ceux qui n’ont rien ou pas grand chose pour prévenir les difficultés alimentaires futures vont être durement touchés. Les affameurs ont joué au sous marin et après avoir torpillé l’économie mondiale, celle-ci sombre dans une eau trouble pour pas dire plus. Alea jacta est « le sort en est jeté » et ça va faire mal !
ce ne sont pas les États, ni les États nation, ni la nation monde, dont se goberge l’auteur dans la description apocalyptique de sa vision de la politique, ce sont les fabricants, les spéculateurs, et les marchands de « La marchandise ».
« Pendant que les forces de la contestation sociale pansent leurs plaies dans leurs quartiers d’été, celles de l’argent ne relâchent pas leurs efforts pour nous enfoncer chaque jour un peu plus dans la merde.
Deux petites informations de rien qui se télescopent dans l’indifférence paresseuse des fausses vacances : d’un côté, une ville espagnole qui va équiper de cadenas les poubelles des supermarchés, de l’autre une ville de Belgique qui entend forcer les mêmes supermarchés à aider les démunis. Deux villes de notre temps, deux visions de l’action politique diamétralement opposées : l’une qui se couche et accompagne toutes les régressions, l’autre qui se dresse et utilise son pouvoir pour changer les choses, même petitement, même à sa seule échelle locale, l’échelle de l’action politique de la soumission ou du refus. »
Je suis épaté de voir que les promoteurs du libéralisme total et de la loi des marchés continuent à prôner ce système qui a pourtant fait la preuve de son inefficacité totale...C’est une sorte de suicide mondial au bénéfice de profiteurs qui vont être de plus en plus montrés du doigt et risquent dans un soulèvement violent et désespéré le lynchage ou la pendaison.
Ils ont fait ce sale boulot méthodiquement, prenant en main la pseudo information destinée au lavage de nos cerveaux, ils ont de plus en plus fait désigner des chefs d’état à leur botte. Et mis dans le crâne des élus et des citoyens qu’il n’y avait rien d’autre à faire... Voir dans la table des news :
Pour les gueux, oui, mais pour la finance internationale (Golman-Sachs et JP Morgan en tête) sûrement pas...
Les financiers ont allègrement surfé sur les aides destinées à les « sauver », puis sont passés à l’étape suivante : le démantèlement des biens publics et la privatisation à outrance des sources de profits en menant en parallèle la socialisation des pertes...
Pendant toutes ces années, les CEO et les traders se sont gavés comme jamais avant.
Maintenant que l’ensemble de l’économie est à terre, ils s’en foutent royalement, ils ont de tels matelas de lingots d’or qu’ils ont de quoi assurer une belle vie à de nombreuses générations de leurs descendants (en se débrouillant bien pour l’éternité)...
Vous êtes pessimistes. La crise ne l’a pas été pour tout le monde.
Maintenant que l’ensemble de l’économie est à terre, ils s’en foutent royalement... Normale pour eux de s’en foutre, ils sont dépourvus d’empathie, même pour leur proche.
Ca me rappelle ce que disait Cécilia SarkozyNagy Bocsa-Attias dans un livre mémoire : Allez hop, de mémoire, « C’est un sauteur, il n’a pas de dignité dans l’intimité, il n’aime personne même pas ses enfants »
La crise concerne tous les êtres vivants sur cette planète, végétaux, animaux ...
Changer oui, c’est sûr, mais changer en prenant exemple sur nos ancêtres, bof. Y avait des nazis, des facho, des collabos, la bombe atomique, l’Algérie, etc.. etc.. comme exemple, pas terrible, le problème c’est les banques, fermez les banques, il n’y aura plus de problème, et le chômage n’augmentera pas, vu que leur boulot est virtuel