@John_john : vous êtes forts loins des réalités. Vous prétendez que le salarié a signé son contrat de travail de son plein gré. C’est bien évidemment faux. Le pistolet sur la tempe se matérialise sous la forme d’un marché du travail difficile dans lequel le salarié a un rapport de force fortement en sa défaveur. Le jour où nous serons proches du plein emploi, nous pourrons rediscuter de vos arguments. Aujourd’hui, avec un tel chômage, vous êtes juste totalement à côté de la plaque.
Le fait que louez les services d’un homme soit pour vous la même chose que la revente de marchandise en dit long sur votre considération de l’homme, que vous placez au même niveau qu’une vulgaire marchandise. Dans le milieu, nous appelons les SSII par leur vrai nom, à savoir les marchands de viande. Autre exemple pour rester dans le milieu : la quasi totalité des salariés de SSII ne rêvent que d’une chose : les quitter pour rejoindre une vrai société. Prétendre qu’ils ont eu le choix est juste faux lorsque vous connaissez le marché de l’emploi informatique, qui n’est pourtant pas le plus sinistré de tous : l’essentiel des offres provient des SSII. Un informaticien n’a donc en général pas le choix. Donc si, il a eu comme un pistolet sur la tempe.
Continuons sur votre conseil idiot suivant : cequi qui n’est pas content peu se lancer en freelance. Une nouvelle fois, vous démontrez que vous ne connaissez rien à la structure du marché. Se lancer en freelance n’est pas accessible à tout le monde. En effet, la plupart des clients potentiels ont un service des achats qui se chargent de référencer qui peut leur fournir des prestations. Seules les grosses structures telles que les SSII ont accès à ces référencements, ce qui exclut de fait, d’une part essentielle du marché l’ensemble des Freelance, à qui il ne reste que les miettes. Les quelques-uns qui s’en tirent bien sont ceux qui ont pu au cours de leur carrière connaître suffisamment de personne pour s’assurer un flux de missions suffisantes. Les autres doivent se contenter de passer en Freelance par l’intermédiaire des SSII et là ,bizarrement, ça n’a plus aucun intérêt d’être freelance tant le coût facturé sera faible. Bref, c’est juste irréalisable pour la majorité des salariés.
Tous les principes que vous énoncez seraient vrai s’il y avait un rapport de forces équitable entre l’employeur et l’employé. Dès que ce postulat n’est plus vérifié, tout ce que vous dites devient faux.
Aujourd’hui, le rapport est très défavorable aux salariés. Vous estimez que si l’on s’estime spolié par notre parton, nous pouvons démissionner. C’est juste idiot. Du fait du rapport de forces actuel, quelque soit l’emploi suivant que je pourrais trouver, je me ferais tout autant spolier.
Vous dites que le vol suppose le non consentement, mais même en restant sur votre postulat, il est possible de démontrer l’aberration de votre position : le salariat est bien du vol dans la mesure où même si le salarié a effectivement signé le contrat, il ne l’a pas consenti. Il n’a juste pas le choix.
En fait, c’est un peu la même chose qu’avec les mafias : soit vous payez pour votre « protection », soit il va vous arriver des bricoles. Si on suit votre raisonnement, ce n’est pas du vol puisque celui qui payera pour sa « protection » l’aura consenti. Mais moi, j’appelle cela de l’extorsion de fonds.
Pour les salariés, c’est la même chose : c’est où l’on signe aux conditions — le plus souvent pourries et sous-payées — du patron, ou l’on reste sans emploi. La menace de rester sans emploi dans un contexte de chômage élevé est en général suffisamment forte pour obliger le salarié à signer contre son gré.
24/08 20:13 - Gemini
20/08 11:24 - Pierre-Joseph Proudhon
je veux bien avoir tout faux : les français (de par leur histoire ou leurs qualités « (...)
18/08 15:40 - Roubachoff
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18/08 08:56 - Didier Cozin
Ok, je comprends mes détracteurs et je veux bien avoir tout faux : les français (de par leur (...)
18/08 07:56 - Roubachoff
En parlant de sable, ô splendeur Cozinale, au lieu de l’arroser, vous me semblez plutôt (...)
18/08 02:58 - Roubachoff
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