Bonjour Caroline,
Permettez moi de me joindre à votre point de vue, plein le dos de « enfant roi » !!!
Quoi qu’il soit probablement plus facile pour un homme de le penser puisque le désir de paternité est rarement un choix réellement assumé (et les hypocrites qui auraient envie de clamer le contraire sont invités à ouvrir le débat dans un autre article...)
Je vis en Espagne depuis 2005, eh bien, croyez-moi, vous plaignant de l’enfant roi en France, ici, c’est pire encore !! Et le pire de ce pire, c’est que les générations de « bonne mamans » perpétuent (inconsciemment ?) le machisme qui règne dans ce pays et qu’elles reprochent ensuite à tout autre homme que leurs propres fils, bien entendu...
Ceci dit, les filles ne sont pas moins bien loties et on laisse faire aux gosses à peu près tout ce dont ils ont envie, le « non » étant quasiment prohibé...
Ce qui veut aussi dire que, même si le divorce s’est « démocratisé » chez les ibères, les divorcées restent majoritairement divorcées et solitaires, un nouveau compagnon éventuel devant correspondre aux critères de choix des enfants qui là encore, même devenus adultes avec leurs propres vies, ont leur mot à dire...
En résumé, la plupart des femmes espagnoles passent de l’état de mère à celui de grand-mère sans connaître l’étape « femme amante »... Et, visiblement, ça ne semble pas vouloir beaucoup évoluer malgré le 21ème siècle...
En tout cas, merci pour votre article, puisse t-il ouvrir un peu les yeux sur cette aspect de notre société ?