Si on peut trouver des différences énormes entre la gauche et la droite, ça ne veut pas dire qu’ils se battent pas des deux côtés contre les individus !
L’idée de base qui anime donc le socialisme dans son essence même peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux. Ce sont de grands enfants forcément irresponsables et égoïstes (dans l’acception péjorative du terme) ; ils ne sont nullement propriétaires d’eux-mêmes mais appartiennent, au sens possessif, à la « collectivité » ou au grand organisme social dont ils ne sont que des fragments. En conséquence de quoi, l’État (=les membres du Parti, les « gentils » qui ne veulent que notre bien) forcément omniscient et omnipotent doit les prendre en charge et les placer sous sa tutelle économique et sociale, relayée par des « collectifs » locaux, afin de les organiser, les diriger, les solidariser et les contrôler. Ce qui ne peut bien sûr se faire qu’en les dépossédant de leur indépendance et leur responsabilité individuelles. Les socialistes de droite comme de gauche rivalisent ainsi de créativité pour déresponsabiliser l’individu de manière à le soumettre et le rendre le plus dépendant possible de l’autorité centrale que constitue l’Etat et l’oligarchie qui est dans ses petits papier (principalement toutes les très grosses entreprises qui se gavent de subventions). C’est la raison pour laquelle on observe depuis la guerre un phénomène de destruction de la sphère privée, le système s’insinue dans les moindres recoins de la vie et de la propriété privée pour imposer les décisions centrales. La courbe perpétuellement croissante de la dépense publique, du taux de prélèvement obligatoires, le nombres de normes, réglementations, ingérences étatiques dans les affaires privées des gens est une parfaite confirmation de cette évolution. En 2012 comme dans les années 30, on peut entendre des discours qui prônent ouvertement la vassalisation entière et complète des individus à l’Etat (notamment via la fiscalité), l’extension sans aucunes limites des prérogatives de la loi arbitraire d’une poignée d’élus, jusqu’à nier complètement l’existence de droits de l’homme à la liberté et à la propriété privée inaliénables, pourtant gravés dans le marbre depuis la révolution.
13/05 23:28 - Richard Bouillet
En guise de vieille lune : http://rvvaza.blogspot.fr/2012/01/clivage-droitegauche.html
13/05 23:10 - Richard Bouillet
Il me semble avoir mis un lien dans mon message... ce dernier aurait écarter l’hypothèse (...)
17/08 21:42 - epicure
@Par John_John (xxx.xxx.xxx.19) 17 août 12:24 CA y est je te mets des vérités qui (...)
17/08 12:32 - John_John
@ Smorge De rien, j’espère avoir suscité la réflexion sur certains points. Ce que je (...)
17/08 12:24 - John_John
Merci Epicure pour cet aperçu du fond - nauséabond - de votre pensée. Comme je m’en (...)
17/08 08:28 - LE CHAT
salut mon ami l’enfoiré , tu en sais quelque chose , la Belgique a été mise au pain sec (...)
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