Par-delà gauche et droite
C’est un sentiment qui semble enfin se développer. Par-delà gauche et droite. Cela ne conduira pas forcément vers des chemins faciles, mais moins loin que ça, cette prise de conscience pourrait marquer une étape importante. Parce qu’il faut se l’avouer, le concept droite-gauche dont on a hérité des années 80 ressemble fortement à un jeu de dupe. Et s’il faut bien jeter une pierre aux politiques, il faut aussi en jeter une plus grosse aux électeurs, car au final c’est bien eux surtout qui, en enfants capricieux avides de réponses faciles, ont poussés ces politiques à nous prendre pour des idiots. Sûrement aussi parce qu’en tant que groupe nous le sommes effectivement. Idiots. Une autre faille de la démocratie est également de dépendre du vote moyen de gens qui n’ont aucuns moyens individuellement de peser sur une décision collective. Alors s’il faut simplement obtenir une majorité pour emporter une élection, le moyen le plus sage pour qui veut le pouvoir restera toujours de manipuler une partie suffisante de la masse populaire — une addition de minorités en général — dans le sens de son intérêt. Un intérêt en vaut bien un autre, mais ceci n’est pas l’objet de ce billet. Donc si rien en l’état ne semble vraiment distinguer nos deux propositions politiques, chacune ne joue finalement que la partition qu’en attendent leurs électeurs respectifs, qui se croient de gauche, qui se croient de droite.
Notre classe politique serait divisée en deux pôles franchement opposables ? Je crois sincèrement que cela relève plus de l’artifice commercial que d’une réalité fondée, et historiquement parlant d’ailleurs, il me semble que cela tient presque de la blague. Alors quoi, nous aurait-t-on trompé ? Si la gauche ne diffère dans la pratique qu’en très peu de choses de la droite, alors qu’avons-nous comme situation ? La situation grotesque d’un client crédule à qui le vendeur, pour faire avancer sa vente, propose d’un air détaché une question à double choix positif : « Alors, ce frigidaire vous le prenez blanc ou laqué ? Ce chouette appartement je vous le finance avec un prêt PAS ou POP ? Cette voiture vous la commandez avec quoi, la clim ou l’air conditionné ? » Une petite question alternative bête et voilà un acheteur projeté en avant, qui oublie juste qu’il n’avait pas encore donné son accord pour acheter le frigo, l’appart ou la bagnole. Et à nous électeurs, la belle question alternative qu’on nous soumet c’est : « Alors, cette belle démocratie vous la prendrez de droite ou de gauche ? Vous allez voter pour Dupont ou pour Dupond ? » Et voici que se referme sous nos pieds le joli postulat : il n’existe que deux possibilités et ensemble elles forment un tout. Deux propositions différentes que nous nous devons de départager régulièrement, en toute responsabilité, en toute liberté. Démocratiquement quoi.
On le voit bien, qu’importe notre réponse à cette question fermée, dans tous les cas elle nous fait accepter tacitement une situation que nous n’avons à aucun instant ni acceptée ni choisie. Ni même réfléchi. Une course à deux voitures. Dont les deux appartiendraient finalement à la même écurie. Mais il semble y avoir ce commencement de prise de conscience. Une première étape ! Certains suspectent haut et fort que cette opposition gauche-droite qui nous est proposée est bâtie sur un leurre. Les réseaux sociaux en sont un vecteur, c’est sûr. Ce qu’il y a de regrettable néanmoins, c’est que le Front National est en bonne partie responsable de cet éveil, car pour des raisons stratégiques il rebat les oreilles populaires de son fameux UMPS. C’est donc regrettable en ce sens qu’il sera facile pour les profiteurs de la situation actuelle de couper court au débat, en associant à chaque fois celui qui ira contre, à l’épouvantail FN. Cette émancipation serait donc la seconde étape à franchir ? Ensuite alors, par-delà ce grand axe gauche-droite qu’on nous a vendu pour si naturel et si normal, nous pourrons peut-être apercevoir de petites routes nouvelles. Mais je crains que d’ici-là, nous n’ayons encore parcouru quelques kilomètres inutiles dans un sens ou dans l’autre. Quelques kilomètres de trop peut-être. De gauche et de droite. http://libr.es/?p=291
48 réactions à cet article
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à l’auteur,
Vous avez tout à fait raison : on prend les électeurs pour des cons. Quand je dis « on », je ne saurais pas trop dire de qui il s’agit, ni renvoyer à quelque imaginaire tyrannie : le lieu du pouvoir est vide, disait Claude Lefort, et je ne dédouanerai non plus les électeurs : on les prend pour des cons parce qu’ils sont très cons. Il suffit de lire ici même un certain nombre d’articles passionnés, qui opposent d’une manière manichéenne la bonne gauche vertueuse et la méchante droite qui, dans quatre ans, sera encore responsable de tous les échecs de nos braves socialistes. Il y a une propension des masses à vouloir subir l’oppression de la tyrannie purement imaginaire qu’elle se fabrique. Rien ne serait plus utile aux électeurs que le « Discours de la servitude volontaire » d’Etienne de la Boétie.
Vous n’évoquez, au fond, que la droite et la gauche des grands partis à qui l’accès au pouvoir est possible. Leur politique, me semble-t-il, est une politique de droite. Depuis le virage libéral des socialistes en 83, les valeurs de la gauche ont complètement disparu, sauf à titre d’argument publicitaire. Vous ne dites rien de l’extrême droite ni de l’extrême gauche. Les deux « fronts », en fait, sont comme les deux faces d’un même Janus appliqué à développer les vieux thèmes traditionnels et populistes de l’extrême droite : xénophobie, antisémitisme, complotisme, etc. Le tout sur un fond de rhétorique véhémente, haineuse et fanatique.
La connerie, plutôt que le bon sens cher à Descartes, semble décidément être la chose du monde la mieux partagée.-
Merci Christian pour votre réaction. Je me retrouve d’ailleurs dans beaucoup des points de votre commentaire :) Sébastien.
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Christian Labrune,
Vous dites : « La connerie, plutôt que le bon sens cher à Descartes, semble décidément être la chose du monde la mieux partagée. »
Laissez loi vous dire que, si l’on peut dire que le bon sens est la chose la mieux partagée du monde, c’est parce que chacun d’entre nous est satisfait de son lot.
A bon entendeur ...
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Ben voyons !
C’est bien joli de dire tous pareils, tous pourris, si c’est pour appliquer le principe d’Yvan Audouard : « Ce ne sont pas les mécontents qui prendront le pouvoir mais ceux qui auront su tourner le mécontentement à leur profit. »
Si les mots ont encore un sens, la droite c’est privilégier les intérêts, les biens et les patrimoines privés, fût-ce au détriment du collectif ; la gauche c’est l’inverse.
Être de droite, c’est accroitre les inégalités et faire campagne sur la lutte contre la pauvreté ; être de gauche, c’est lutter contre les inégalités.
Être de droite, c’est se procurer la liberté, la sécurité le bien être et même le pouvoir par le seul moyen de l’argent ; être de gauche, c’est au contraire, procurer à tous la sécurité et le maximum de bien être par la coopération.
Par définition, un gouvernement ne devrait être que de gauche ou ne pas être. Un gouvernement de droite est forcément une tromperie.
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A noter : Seb, l’auteur de ce petit billet est un petit nouveau dont on ne sait rien, puisque c’est sa première intervention ici sous ce pseudo.
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Bonjour, merci de votre commentaire. Pour vous répondre je ne pense pas avoir dit « tous pourris », au contraire je pense avoir dit qu’entre les électeurs et leurs dirigeants les plus responsables de la situation étaient sans aucun doute les électeurs. En ce qui concerne vos définitions de la gauche et de la droite elle me semble très simplistes pour êtres honnêtes... :) Effectivement comme vous le soulignez, c’est mon premier billet sur ce site, et presque le premier en général car je n’ai décidé de commencé à écrire que depuis le... 6 mai :) Je prendrais le temps de remplir mon profil. Sébastien.
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@ Seb alias Smorge (déjà changé de pseudo ?),
Ne confondez pas simpliste et basique, la nuance est fondamentale. Ne confondez pas PS et gauche ; UMP et droite.
Un parti politique se juge au regard de ces fondamentaux que j’ai énoncés ci-dessus. Par exemple, si Hollande ne mettait pas tout en œuvre pour réduire les inégalités, alors il ne serait pas de gauche. Sarkozy, de son coté, a tout fait pour laisser s’accroître les inégalités (*) : il est indubitablement de droite.
(*) Sarkozy en matière d’Économie ne connait apparemment qu’une seule théorie : la Théorie du ruissellement, ce que j’appelle un keynésianisme de droite.
C’est la théorie préférée de ceux qui ne font pas de différence entre principe de plaisir et principe de réalité.
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Par-delà gauche et droite, attendez, laissez moi réfléchir. Je ne sais pas, peut-être la voix du peuple, le référendum, la vraie démocratie quoi !...
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Tout dépend de ce que vous appelez « démocratie ». La démocratie, ce n’est pas la tyrannie de la majorité. Si 51% des gens votent pour exterminer les 49% restant, ce n’est pas démocratique, c’est totalitaire. La démocratie, c’est tout d’abord le respect des droits individuels de base : liberté, propriété, sûreté, résistance à l’oppression. La démocratie, c’est avant tout le primat des droits individuels sur l’arbitraire possible de la majorité, de l’Etat, de l’eglise ou de l’armée, ne l’oublions pas.
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’ le concept droite-gauche dont on a hérité des années 80 ressemble fortement à un jeu de dupe. ’
Révise ton Histoire :La différence politique entre la Gauche et la Droite est un héritage de la Révolution Française, un acquis social au même titre que le droit de vote lui-même, il est pour ainsi dire l’acte de naissance de la Nation Française. Pas étonnant que les NEO-NAZI cherchent à attaquer cet acquis, ils honnissent tout ce qui est issu de la Révolution.Si tu ne vois pas la différence de politique entre Hollande et Sarkozy, c’est que tu n’es qu’un crétin. Si tu ne vois pas la différence entre une politique d’encadrement des loyers et une politique de baisse des impôts des plus riche, c’est que tu es un imbécile.Plus concrètement, la différence se situe entre :- Révolutionnaires (Chavez & Co)- Réformistes ( Obama, Hollande, etc.)- Conservateurs ( Sarkozy, Bush, etc. )- Réactionnaires. ( Salafistes, Front National, etc. )Les différences de gouvernement politique entre chacun de ces positionnements sont très importantes. Choisi ton camps.-
Salut, merci pour ta critique. Pour te répondre, je ne parle pas de l’historique gauche-droite depuis la révolution, j’en serai incapable, mais bien du virage commercialodémago des années 80. Pour te aussi rassurer je vois bien sûr autant de différence entre un Sarkozy et un Hollande qu’entre une baisse des impôts et un encadrement des loyers. Mais je vois surtout une différence de clientèle électorale oui, donc de stratégie politique, pas beaucoup plus. Mais ça, ça dépend de ton ouverture d’esprit bien sûr : un esprit obtus peut leur trouver une énorme différence, tu as sans doute raison.
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’ je vois surtout une différence de clientèle électorale ’
rien à dire, t dans la vibes 80’s.Pour rappel, les ’clientèles’ se divisent en deux classes principales :- Oligarchie Financière- SalariatChoisis ton camps. -
« Choisis ton camps. »
Voilà une phrase qui n’a aucun sens si tu as lu mon billet...
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voilà une phrase qui a toujours eu du sens.
ta parfaite inculture historique, ta méconnaissance affligeante de ton pays, et ton imbécillité politique ne font pas de tes articles des ensembles théoriques capables de valider ou d’invalider un quelconque énoncé.Un aliéné, voilà ce que tu es.Un soumis gavé à la culture télévisuelle, un esclave qui se pli au discours de son maître : ’Pas de gauche, pas de Droite, pas de lutte des Classes. Travaille et tais toi.’ -
Avec les abandons succéssifs de notre souveraineté la démocratie est morte ,les Bruxéllois tirant toujours dans le meme sens .Alors l’alternative pour en sortir est Kalash ou pas Kalash !
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J’ose espérer que la majorité des lecteurs de ce billet se rendront compte qu’il est vide, qu’à aucun moment il ne cherche à maitriser le sujet qu’il aborde et ne se contente que de vagues allégories pour appuyer sa thèse. Agora nous avait habitué à mieux...
Si le clivage gauche/droite n’a évidemment plus exactement la même signification qu’en 1789 il en a néanmoins conservé le sens général, à savoir l’opposition des dominants et des dominés, la première catégorie s’assurant le soutient d’une partie de la seconde constituée de larbins obséquieux.
Ne nous y trompons pas, la négation du clivage gauche/droite a toujours été un stratagème de la droite. (=> rwaza - clivage droite/gauche)-
Bah, ce billet n’a pas d’autre prétention que de décrire mon sentiment :) Mais si vous êtes persuadé qu’aujourd’hui encore le Parti Socialiste est un parti de gauche représentatif des « dominés » et que l’UMP est un parti de droite représentatif des « dominants »... alors effectivement rien ne sert de réfléchir, chacun dans son tiroir, bien au chaud. Vote automatique selon votre condition. Vous illustrez là exactement une partie des choses que j’ai essayé de pointer dans ce petit billet.
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Il me semble avoir mis un lien dans mon message... ce dernier aurait écarter l’hypothèse que je puisse situer le P$ à gauche. Le revoici donc :
http://rvvaza.blogspot.fr/2012/01/clivage-droitegauche.html -
Hello,
Seb, les mots ont un sens. Peux-tu énoncer une définition claire de ce que tu appelles « gauche » et « droite » ?
Si oui, fais-le et on en débat (JL et Isga donnent leur définition, on peut ne pas être d’accord, mais au moins les bases sont posées)
Si non, prends-en conscience et comble cette lacune avant de faire un article qui dit qu’il n’y a pas de différence entre les deux...-
Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de différence entre les deux : la gauche a de très belle idées, de même que la droite. Historiquement !
Mais on est pas en 1789, ni en 1900 : Dans la vie réelle on a une classe politique professionnelle. Ceux qui la composent ne défendent pas des concepts historiques : ils adoptent simplement les idées des électeurs qu’ils pensent pouvoir convaincre. Je pose donc simplement la question, faut-il continuer à se croire de gauche ou de droite si ceux qui nous gouvernent ne le sont pas ? Ne vaut-il pas mieux pousser les politiques à être efficaces, plutôt que de voter automatiquement, sans réfléchir, selon qu’on se croit de « droite » ou de « gauche » ?
Il faut arrêter de voter pour des concepts, il faut mieux voter pour des personnes. Les concepts ne gouvernent pas, ceux qui les exploitent de façon intéressée, oui.
Le sens de mon billet c’est ça, mais il est peut-être maladroit.
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tout à fait sleeping-zombie...
OP se contente de nous exposer sa propre ignorance de ce qui différencie la gauche et la droite. -
Tu reconnais donc qu’il y a une différence entre les concepts et ceux qui prétendent les défendre. Mais l’hypocrisie d’un défenseur n’invalide pas un concept. Tu proposes de ne plus voter en fonction d’un concept, mais alors en fonction de quoi ?
La personne qui les défend ? Celle-là même dont tu dénonces la duplicité ? Quelqu’un que tu n’auras jamais rencontré personnellement, mais qui te fera dire « celui-là a l’air honnête », ou « celui là à l’air dynamique » ? Ca revient tout simplement à voter pour celui qui a la meilleur équipe de communicants. On n’est pas plus avancés. Autant voter au hasard...
(et là je sens que tu vas me dire que je n’ai encore rien compris) -
Non, sleeping-zombie je crois que tu as très bien compris, et tu en arrives à la même conclusion que moi. Je ne prétend pas apporter de réponse, je dis qu’il vaut mieux en être conscient. C’est moins idiot que de faire semblant. Dans le billet je me félicite juste qu’aujourd’hui les gens commencent à se rendrent compte que la le PS n’est plus de gauche et que l’UMP n’est pas vraiment de droite. Ne faites pas dériver le truc sinon lsga va soutenir que Hollande est socialiste. Ce qui serait aussi ridicule que d’associer un Sarkozy à un libéral...
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’, faut-il continuer à se croire de gauche ou de droite si ceux qui nous gouvernent ne le sont pas ?’Tu es un crétin.Sarkozy EST de DROITE.
Hollande EST de GAUCHE.Sarkozy allait instaurer la TVA Sociale (300€/an pour un Smicard).Hollande plafonne les loyers.Tu es inculte.Tu ne connais pas l’Histoire, et tu ne connais pas plus la réalité des gouvernances économiques contemporaines.Tu es un âne, et tes conclusions sont les conclusions de raisonnements imbéciles reposant sur ton ignorance.La Gauche existe. Elle ne se résume en aucun cas aux partis politiques.La Gauche est simplement le courant historique qui incarne la lutte des Classes.Dans ton refus de reconnaître ton statut de prolétaire, dans ton refus d’assumer ton devoir Historique révolutionnaire, tu ne fais que te préparer à renoncer complètement. Tes raisonnements vont te conduire droit dans les bras de l’Extrême Droite, comme Le Chat, tu ne seras finalement qu’un zombie au service de la Réaction. -
Putain, tu m’as eu tu es le troll des premiers billets. Pas possible sinon
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Tout à fait, la « droite » et la « gauche » ne représentent pas autre chose que le côté de l’assemblée où l’on s’assoit, des idées classées à gauche dans un pays ou à une époque pouvant être classées à droite dans un(e) autre, et vice versa. Et on retrouve d’ailleurs des idées communes à ce qui devrait être de parfaits opposés : l’extrême gauche et l’extrême droite se retrouvaient sur la lutte contre l’immigration sous Georges Marchais, ils se retrouvent sur la haine des « riches » aujourd’hui, et qui sait, peut-être sur la haine des Juifs demain, ça ne serait pas une première dans l’Histoire !
Après, que les élus des deux bords adaptent leur discours en fonction de l’électorat visé, c’est une constante historique : les membres de l’Etat cherchant comme tout le monde à maximiser leur intérêt vont faire du « marketing » pour gagner des « parts de marché » dans leur segment de population cible, afin de gagner les élections et ainsi avoir encore plus de pouvoir, au prix d’une démagogie éhontée (langue de bois, pensée unique) et d’une extension sans limite de leur action coercitive dans la sphère privée des citoyens. Ces phénomènes ont été prévu dès Schumpeter et ensuite très bien été analysés par les travaux de l’école des choix publics durant la deuxième moitié du XXème siècle.
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@isga
je commence a troller, mais les loyers ne sont pas plafonnés. L’espèce de truc dont on a parlé récemment est vide de tout contenu. Sarkosy et Hollande sont tous deux de droite, puisqu’ils trouvent tous les deux normal qu’un rentier puisse gagner des millions sans fournir le moindre travail, tandis qu’un prolétaire ne dépassera jamais un certain pallier. La seule différence entre les deux, c’est leur méthode pour faire accepter cette horreur : CRS pour le premier, AS pour le second.
Mais il y a un truc auquel je croie : quand on a les mêmes fins, et les mêmes outils, on finit par faire la même chose.
Mais là je m’égare... -
@ stabilob0ss
la crise actuelle n’existe que dans nos têtes : les magasins regorgent de denrées.
la réduction du temps de travail s’est historiquement traduite par :
-la suppression du travail des enfants
-la notion de retraite
-la création de la durée légale de travail
-la création des vacances
-le chomage
... trouve l’intrus.
Les chaines du capitalisme sont des chaines de papiers, puisque au final, le dernier maillon de cette chaine, l’utilisation de la force brute, est au main des prolétaires (eh oui, au moyen age, les soldats vivaient dans le chateau, et mangeaient à leur faim. Aujourd’hui les policiers&militaires sont aussi pauvres que ceux qu’ils combattent).Débattre sur le sexe des anges, c’est inefficace ici vu la portée de la tribune, mais c’est (à mes yeux) la seule voie de sortie du marasme actuel.
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Tout à fait, @Stabiloo, Hollande est un « libéral de gauche »
Mais pour qui roule @Isga, que j’ai déjà repris(e) sur son inculture à propos du TSCG, MES, Six et Two Pack ? -
non , monsieur Bouillet , la « négation du clivage gauche/droite » n’est plus ce qu’elle était !
hélas , elle sert encore à diaboliser les esprits libres ( voir le cas René Balme , voir les attaques contre Michéa , contre Chouard , voir également Jean Bricmont )
mais les gens qui réfléchissent AUJOURDHUI se rendent compte qu’il n’est plus possible de vivre avec ce clivage destructeur !
la démocratie réelle , participative et ouverte sur la communauté locale , entre t elle dans ces arguties dépassées que sont la lutte des classes d’un côté , et la liberté d’entreprendre de l’autre ?
ce qu’a produit ce clivage c’est le désarroi du « peuple de gauche » , la volonté de « sécession » des objecteurs de croissance et des déçus de l’écologie politique .
Seb a eu le mérite de poser LA question qui peur refonder le VIVRE ENSEMBLE ;alors laissez nous en discuter en toute liberté , et gardez vos vieilles lunes bien à l’abri derrière des nuages !-
En guise de vieille lune :
http://rvvaza.blogspot.fr/2012/01/clivage-droitegauche.html -
Heureusement que le FN est là pour dire que UMP et PS , c’est bonnet blanc et blanc bonnets , les 2 deux sont main dans la main pour nous obliger à nous fondre dans le moule européiste néolibéral !
Melenchon a disparu des écrans , il n’était qu’un rabatteur vers le PS
Ceux qui croient en la gauche molle vont bien être déçu quant en Septembre on va vous dire où trouver 33 milliards de plus pour se soumettre aux marchés , au FMI et à la BCE ;
Le PS fera appliquer sans faille les plans d’austérités décidés par les milieux de la finance , comme l’ont fait avant eux tous les autres sociaux démocrates européens !
pour le moment , ils font trainer , mais ça ne va pas tarder ..............-
Salut Le Chat,
Ah, si ce n’était qu’un coup de barre et ça repart comme la bonne vieille pub de Mars.
Mais c’est beaucoup plus difficile que ça.
Partout c’est la même m... mais certains font seulement un peu plus de bruit pour la mettre sur le marché.
Le « système » échappe m^me à ceux qui l’on institué.
Alors, parler de ceux qui croient avoir tout compris, c’est pas demain la veille. -
salut mon ami l’enfoiré ,
tu en sais quelque chose , la Belgique a été mise au pain sec par le socialiste Di Rupo !
on a pas fini de se serrer la ceinture ........... -
@L’auteur,
Je ne peux que donner (+1) à ce billet, mais...
C’est exactement ce que j’écrivais dans celui-ci.-
Merci pour tes commentaires, je prendrai aussi le temps de voir ton article :)
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Si on peut trouver des différences énormes entre la gauche et la droite, ça ne veut pas dire qu’ils se battent pas des deux côtés contre les individus !
La droite se veut corporatiste, conservatrice, souvent récupérée par une minorité oligarchique pour saper les libertés de leurs concurrents et ainsi pérenniser leurs rentes et leurs positions dominantes contre les forces entrepreneuriales du peuple. C’est historiquement un mouvement paternaliste, anti-libéral, hostile au changement. Concrètement elle augmente les taxes et multiplie les réglementations tout autant que ses opposants, bien qu’elle s’en défende, et ne soucie pas des conséquences sociales et économiques de ses actions.La gauche, sous prétexte d’une « défense des opprimés » est en réalité le premier des oppresseurs, une mouvance largement idéologique qui n’a de cesse de nier les libertés individuelles pour soumettre l’individu à un totem « collectif », en pratique à l’Etat et aux caciques des partis dit « de gauche », qui sont eux mêmes des oligarques de premier plan. La « gauche » jadis défenseur des droits de l’homme (liberté - propriété - sûreté - résistance à l’oppression), c’est à dire héritière du libéralisme classique des Lumières, s’est peu à peu muée en son contraire, elle est aujourd’hui le lobby de ceux qui veulent obtenir par la force ce qu’ils refusent d’obtenir légitimement par l’effort, le lobby de la loi du plus fort : l’Etat, le réceptacle de toutes les idéologies collectivistes et autres délires mortifères qui ont tant sévi au XXème siècle. On voit d’ailleurs encore aujourd’hui des gens qui se réclament « de gauche », et qui ne parle que de principes marxistes de planisme centralisateur, concrètement voler l’argent des autres, interdire, contraindre, taxer, gouverner, bref d’une autorité centrale incontestable qui oppresse et mène les gens à la baguette comme un troupeau d’animaux à la solde d’un grand leader au mépris le plus total de leurs libertés et de leur propriété. Jadis parti du peuple, la « gauche » est aujourd’hui majoritairement despotique, étatiste, liberticide et intolérante, en un mot presque totalitaire. Les anars doivent êtres contents, tient !Si la droite s’appuie sur le conservatisme, et la gauche sur la négation de l’individu, en réalité la droite comme la gauche ne sont que les deux faces d’une même constructivisme, l’idée que l’individu n’a pas de droits et qu’il ne doit exister qu’en tant que vassal d’une autorité supérieure, l’Etat, Dieu, les membres du parti, etc., eux seuls autorisés à penser pour les autres et leur expliquer ce qui est bon pour eux. C’est, selon sa définition première, deux expression différente du socialisme.Comme disait Tocqueville : « [Le socialisme] est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle ; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme ; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières ; c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue ; que de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir ; en un mot, c’est la confiscation de la liberté humaine. À ce point que si en définitive j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparaît être le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est un nouvelle formule de la servitude… »L’idée de base qui anime donc le socialisme dans son essence même peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux. Ce sont de grands enfants forcément irresponsables et égoïstes (dans l’acception péjorative du terme) ; ils ne sont nullement propriétaires d’eux-mêmes mais appartiennent, au sens possessif, à la « collectivité » ou au grand organisme social dont ils ne sont que des fragments. En conséquence de quoi, l’État (=les membres du Parti, les « gentils » qui ne veulent que notre bien) forcément omniscient et omnipotent doit les prendre en charge et les placer sous sa tutelle économique et sociale, relayée par des « collectifs » locaux, afin de les organiser, les diriger, les solidariser et les contrôler. Ce qui ne peut bien sûr se faire qu’en les dépossédant de leur indépendance et leur responsabilité individuelles. Les socialistes de droite comme de gauche rivalisent ainsi de créativité pour déresponsabiliser l’individu de manière à le soumettre et le rendre le plus dépendant possible de l’autorité centrale que constitue l’Etat et l’oligarchie qui est dans ses petits papier (principalement toutes les très grosses entreprises qui se gavent de subventions). C’est la raison pour laquelle on observe depuis la guerre un phénomène de destruction de la sphère privée, le système s’insinue dans les moindres recoins de la vie et de la propriété privée pour imposer les décisions centrales. La courbe perpétuellement croissante de la dépense publique, du taux de prélèvement obligatoires, le nombres de normes, réglementations, ingérences étatiques dans les affaires privées des gens est une parfaite confirmation de cette évolution. En 2012 comme dans les années 30, on peut entendre des discours qui prônent ouvertement la vassalisation entière et complète des individus à l’Etat (notamment via la fiscalité), l’extension sans aucunes limites des prérogatives de la loi arbitraire d’une poignée d’élus, jusqu’à nier complètement l’existence de droits de l’homme à la liberté et à la propriété privée inaliénables, pourtant gravés dans le marbre depuis la révolution.
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J’ajouterai un extrait d’une analyse de ce « socialisme de gauche et de droite » à la française, par Alain Laurent :
« Les trois visages concrets complémentaires de l’ultra-étatisme sans lequel le socialisme ne serait qu’une coquille vide :a) Une bureaucratisation de l’économie régie par une »régulation« centralisée (qui se substitue désormais au projet de planification, trop connoté de soviétisme et discrédité par ses échecs catastrophiques et meurtriers).b) Une entreprise de redistribution autoritaire et massive des revenus par le biais d’un État-providence tentaculaire fonctionnant aussi à crédit, par l’endettement. Ce qui se traduit par une pratique fanatique de l’impôt (rebaptisé »citoyen« ), que W. Röpke avait bien repérée dès les années 1950 en parlant de »socialisme fiscal« : au lieu de collectiviser et nationaliser les entreprises en amont, on le fait en aval, en confisquant la majeure partie des revenus des individus productifs, transformés en »animaux sacrificiels« (Rand).c) Une socialisation directe ou indirecte des emplois, dans la perspective d’une »fonctionnarisation« générale de la société ( »Tous fonctionnaires !« , y compris les créateurs culturels ou les entrepreneurs…) : il n’y a plus à terme qu’un service public illimité.Au passage, il faut souligner que ces caractéristiques intrinsèquement perverses du socialisme (surtout version française) rendent d’avance vaines toutes les élucubrations sur la possibilité d’un »socialisme libéral« , relevant autant de l’oxymore que jadis celles portant un »communisme à visage humain« . Pour qu’il puisse exister, il lui faudrait renoncer aux trois caractéristiques précédemment énoncées, mais ce ne serait alors plus du socialisme… Le grand et vrai pré-libertarien de gauche Franz Oppenheimer a bien montré que le souci de faire entrer les plus modestes dans le libre marché doit exclure le recours aux »moyens politiques« spoliateurs et autoritaires !Comme si cela ne suffisait pas, et c’est un élément nouveau qui accroît encore sa malfaisance foncière, le socialisme à la française s’est depuis au moins deux décennies toujours plus culturellement gauchisé sous l’influence de son »écolo-boboisation« et de l’influence prépondérante qu’y exerce désormais la bourgeoisie intellectuelle de gauche et d’extrême gauche. Méprisant et délaissant les salariés modestes accusés de »populisme« , il s’est voué à la défense de tout ce qui est réputé »exclu« et »stigmatisé« : délinquants et détenus, cancres, chômeurs et endettés volontaires, squatteurs, fraudeurs »sociaux« , »minorités visibles« , »racaille« , sans-papiers et dévots de la charia. Bref, de tous ceux qui contreviennent à la simple observance des »règles de juste conduite« (Hayek) assises sur la responsabilité de soi, le respect des droits de propriété d’autrui et le droit de vivre en sûreté – qu’il faudrait… laisser faire et laisser passer, c’en est la version socialiste évidemment contrefaite et antithétique de celle des libéraux cohérents. Le socialisme est ainsi devenu le principal foyer de confection et de propagation de la tyrannie du »politiquement correct« (l’anti-sécuritaire, la religion de l’ »Autre« …) qui empoisonne la vie sociale et intellectuelle en France. Et qui, en conjuguant pillage et angélisme, détruit à petits feux le peu de vraies libertés dont nous disposons.Le ressort de cette extension du domaine de la lutte et le lien entretenu avec la social-étatisation sont clairs bien que peu souvent perçus : c’est l’égalitarisme, cette corruption de l’idée classique et légitime d’égalité (hommes et femmes, électeurs…). Égalité, donc, entre individus productifs et créateurs et individus irresponsables et assistés, entre citoyens de souche et immigrés illégaux, entre citoyens respectueux des droits des autres et délinquants, entre civilisations fondées sur le primat de la liberté individuelle et civilisations tribales théocratiques et monolithiques, entre parents et enfants ou enseignants et élèves. Mais tout en maintenant ou accroissant quelques inégalités révélatrices : entre agresseurs et victimes devant la Justice, ou simples citoyens et oligarques de la nomenklatura d’État…C’est dire si, dans une France déjà amplement hypersocialisée et donc institutionnellement socialiste où l’on n’a électoralement le choix qu’entre diverses variétés de socialisme plus ou moins accentuées (Bayrou et sa »France solidaire« , Le Pen et son protectionnisme nationalisateur, Sarkozy et sa défense du »modèle social français« entrent évidemment dans ce champ), l’arrivée des socialistes du PS et de leurs compagnons de route, les néo-bolcheviks à la sauce Mélenchon, à la tête de l’État signifierait l’entrée durable dans un État social et multiculturaliste total. Qu’attendre d’autre dans un pays où le PS détient déjà le pouvoir dans toutes les régions et les grandes villes, au Sénat, et où ses compagnons de route intellectuels font déjà la loi dans les médias, la magistrature, l’enseignement et le show-biz – avec le renfort des syndicats ? » -
je me contenterais comme réponse que cette citation pour caractériser tes messages :
« La difficulté à laquelle nous nous heurtons ne tient pas seulement au fait - bien connu - que le vocabulaire politique actuel est terriblement ambigu voire que le même terme a souvent un sens presque exactement opposé pour des partis différents. Un problème bien plus sérieux vient de ce que la même expression semble souvent réunir des gens dont les idéaux sont en tout contradictoires et irréconciliables. Des termes comme ceux de »libéralisme« ou de »démocratie« , »capitalisme« ou »socialisme« ne se réfèrent plus aujourd’hui à des systèmes de pensée cohérents. Ils ont fini par désigner des amalgames assez hétérogènes de principes et de phénomènes que les accidents de l’Histoire ont associes à ces termes, mais qui ont peu de choses en commun, sauf d’avoir été défendus à des occasions différentes par les mêmes personnes, ou bien même, purement et simplement sous le même nom. » Friedrich August Hayek The Twelfth Finlay Lecture 1945
Tu utilises sous l’étiquette gauche des concepts, des idées, des pratiques qui sont très différents et parfois antagonistes, et tu veux faire croire que tout ça c’est un truc homogène.
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C’est tout le contraire. Je suis bien conscient de ces dérives sémantiques, aussi je m’efforce de n’utiliser que les termes dans leur sens premier et non leur acceptation actuelle fortement déformé. Le système politique actuel est par exemple tout sauf libéral, et est pourtant qualifié de tel dans de nombreux médias.
Sur la « gauche » actuelle en France, je ne fais que constater son centralisme systématique et son rattachement profond à l’égalitarisme autoritaire qui caractérise le socialisme. Même si Hollande est un peu plus mou que d’autres, il n’en reste pas moins un étatiste intégral, et ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de violer les libertés individuelles et de s’immiscer dans des transactions totalement privées entre adultes responsables. Et je ne parle même pas des extrémistes étatistes tyranniques à la Mélanchon. -
@Par John_John (xxx.xxx.xxx.19) 17 août 00:01
Tu es conscient de quoi ?
mais pourtant tous tes messages ne reposent que sur la confusion entre tout ce qui porte l’étiquette de gauche. Tous tes messages font al confusion entre égalité et autoritarisme, et entre individualisme et intérêt particulier. Tu es l’exemple typique de ce que dénonce hayek dans la citation.Oui c’est vrai que nous ne sommes pas dans un système économique libéral, mais alors la concurrence libre et non faussée du traité européen, c’est quoi c’est su stalinisme ?
C’est vrai que les privatisation ces 30 dernières années, c’est encore le stalinisme judéo-maçonique qui est à l’œuvre, n’est ce pas ?
Nous sommes dans un système où les intérêts économiques privés ont de plus en plus d’importance. D’ailleurs le mouvement a été initié par une référence au niveau libéralisme politique, sanctifié par un gars qui se prétend de la gauche libérale comme plus pour la liberté que tous les hommes politiques français démocrates : pinochet, puis les grands amis de la liberté reagan et Thatcher, dont la dernière s’est rendue célèbre par ses dures répressions du mouvement ouvrier et irlandais..Le centralisme de la gauche qui pourtant a fait al décentralisation en france.
Non la gauche en france n’est pas du tout supportrice d’un égalitarisme autoritaire mais de l’humanisme universaliste, c’est al signature idéologique de la gauche française.
Comme je te l’ai déjà dis tu utilises des mots détachés de leur signification réelle.
Tous les grands combats de la gauche font parti de l’humanisme universaliste, donc tes affirmations reposent sur rien. Si on compare les gains et les pertes de liberté entre le programme commun de mitterand et la présidence de sarkozy, qui a fait reculer les droits de l’homme en france, la comparaison est largement en faveur du programme commun.Mais tu raison, la gauche française est tyrannique, autoritaire s’immisce dans la vie privée des gens, elle est pour la mise à mort des homosexuels et des adultères, elle est pour l’enfermement de la femme à la maison et leur donner comme seul rôle celui de pondeuse jusqu’à la ménopause. elle est pour le catéchisme obligatoire à l’école, pour la soumission totale des employés à leur patrons, elle est pour les discriminations raciale, l’esclavagisme, la peine de mort surtout pour les noirs ou arabes pauvres qui n’ont pas les moyens de se défendre, elle est pour une régime présidentiel fort plutôt qu’un régime parlementaire à la proportionnelle etc.. oui tu as raison la gauche française est horrible a a menacée au cours de son histoire les libertés individuelles...
aaaaah mais mince alors, tout ce que j’ai énoncé c’est la gauche qui l’a combattu.
Ah oui tout d’un coup tes propos deviennent ridicules.Oui mélanchon est un horrible personnage, il dénonce les atteintes aux droits de l’homme et de la femme dont est porteur le FN, et comble de l’ignominie, il proposait une nouvelle république plus démocratique, et moins sous la dictature des marchés.
Ah mais c’est vrai avec toi la liberté c’est l’oppression, et la dictature la liberté.
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Merci John_John pour cette longue réaction, il y a des choses très fortes dans ce que vous avez dit, vous avez réussi à poser des mots sur des sentiments que je n’avais pas réussi à rendre clairs dans mon billet. Chapeau.
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Merci Epicure pour cet aperçu du fond - nauséabond - de votre pensée.
Comme je m’en doutais vous évitez soigneusement de voir que les « intérêts privés » défendus par l’Etat et l’Europe ne sont que ceux d’une poignée d’oligarques, et certainement pas l’intérêt privé du petit entrepreneur comme le boulanger au coin de la rue. Comme je m’en doutais vous confondez allègrement traiter les gens de manière égale (la condition de la liberté) et tenter de les rendre égaux par la coercition (le début de la servitude).
Comme prévu vous oubliez de dire que les « avancées sociales » dont se gargarise la gôôche ne sont que des usurpations a posteriori d’évolutions d’origine souvent libérales et parfaitement privées des relations économique (baisse du temps de travail, Loi Waldeck-Rousseau sur les syndicats, etc.), et comme prévu vous confondez les combats d’inspiration libérale pour plus de respect des libertés individuelles avec les combats menés par la gauche actuelle qui ne visent qu’à déresponsabiliser l’individu, accorder des rentes et privilèges au électeurs du parti et saper les libertés individuelles (notamment dans le domaine économique) sur un fond puant d’égalitarisme idéologique, tout en se cachant derrière des combats médiatique sociétaux (mariage homo, pour ne pas parler que derrière on augmente la spoliation fiscale !). Les gens « de gauche » qui ont fait la gloire de la défense des libertés seraient aujourd’hui les premiers opposants aux soldats du marxisme dont vous faites partie. Bref, vous êtes aveuglé par votre idéologie, la gauche c’est les gentils tous les autres ce sont des méchants qu’il faut abattre, on connait votre tolérance pour ceux qui ne veulent pas faire comme vous.Vous confirmez donc pleinement mon a priori, à savoir que pour vous la soumission des l’individu à l’Etat (notamment via la fiscalité, la réglementation systématique des échanges privés) est une dynamique souhaitable, alors qu’elle est objectivement despotique. Votre soutien au tyran Mélanchon en dit long sur votre immoralité, sur votre haine des libertés individuelles, et notamment de la liberté pour deux adultes consentants d’échanger leur propriété selon des termes qui ne regardent personne en dehors de leur sphère privée. Je ne me fatiguerai donc pas à démonter vos assertions une par une, je l’ai déjà fait auparavant et cela ne servirait à rien : comme tout bon socialiste vous ne comprenez que la violence arbitraire et la notion de diplomatie volontaire vous échappe intégralement. Sur ce, au revoir. -
@ Smorge
De rien, j’espère avoir suscité la réflexion sur certains points.Ce que je m’évertue à défendre, c’est la liberté des individus à penser et agir par eux-même, de manière autonome et responsable, plutôt que de s’en remettre au sein confortable d’une autorité supérieure substitut de nounou. Ce que bien des gens se rendent compte aujourd’hui, c’est qu’avec la droite comme avec la gauche ils ont été cocus : ceux-là même qui étaient sensés les libérer les ont asservis. Et c’est d’ailleurs à mettre en parallèle avec la radicalisation des idéologues qui révèlent alors le fond de leur pensée, cf la résurgence des discours nauséabonds des marxistes (avec de beaux exemples sur ce fil de commentaire !).
Cordialement
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@Par John_John (xxx.xxx.xxx.19) 17 août 12:24
CA y est je te mets des vérités qui contredisent tes amalgames, et tu pètes un plomb, tu me sort l’adjectif qui est sensé m’impressionner, , amis non cela me fait rire venant de toi. raté.
Enfin bon c’est qui qui défend la hiérarchie comme hitler, si ce n’est toi, et donc l’oppression des individus par une minorité. Donc question nauséabond tu es mal placé pour faire des leçons. et tes doutes paranoïaques tu peux te les garder pour toi. Tu n’as aucune preuve de ce que tu avances.Ben oui effectivement c’est une oligarchie privée qui profite du système, c’est donc des intérêts privés, pont barre, et toutes les revendications libérales,de moins de règlementations sociales, moins d’impôts pourles riches, plus de liberté de circulation, la concurence entre les pays etc... ça ne fait que les servir, donc ce sont tes idées qui sont à leur service, pas les miennes.
mis qu’est ce que tu me fais chier avec l’Etat avec une majuscule ou minuscule.
Ce n’est pas un problème d’état en soi, c’est le problème de l’utilisation de l’état, au service de qui il est. Mais ça cela semble une notion trop complexe, il te faut des idées simplistes pour ne pas trop sortir de tes platebandes dogmatiques.
Pourquoi ne reproches tu pas aux boucher d’utiliser des couteaux, les couteaux c’est mal, ça sert à poignarder les gens. C’est exactement le même raisonnement que tu me colles chaque fois.C’est toi qui fais les amalgames, entre le refus du privilège et de la licence au nom de l’égalité et la coercition, qui est la limite des libertés pour tous. Mais cela n’a rien de surprennant vu que touts tes raisonnements sont basées sur les mêmes confusions, qui reposent sur de faux prémices,donc les conclusions ne peuvent être que faux.
Non je ne confonds rien, c’est toi qui accapares au libéralisme ce qui ne lui est pas exclusif,mais encore faudrait il que tu ais une compréhension réelle et non dogmatique des enjeux de principes idéologiques mis en jeux.
Donc c’est bien au nom des principes humanistes universalistes que la gauche, al vrai défend à la fois le progrès social, et les libertés individuelles. Et non par un vol des idées libérales.
Ah moins que tu considères karl marx comme libéral, lui qui dans le capital prône la réduction du temps de travail au nom de la liberté individuelle. (ouh l’affreux tyran totalitaire !!!), ainsi que les socialistes de la Commune de Paris qui ont posé la question de al réduction du temps de travail pendant les mois où ils ont pu établir leur politique.
Voilà les revendications socialistes des communards parfaitement en accord avec la logique humaniste universaliste :"
DEMOCRATIE DIRECTE : les membres de l’assemblée sont élus et révocables, leurs décisions discutées, c’est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. Dans les entreprises, un conseil de direction est élu tous les 15 jours par atelier et un ouvrier chargé de transmettre les réclamations. Voilà les prémisses de l’autogestion posés…
DROIT DU TRAVAIL : réduction du temps de travail (déjà.. et toujours d’actualité en 2011), interdiction du travail de nuit (dans les boulangeries), interdiction des amendes et retenues sur salaire, création de bureau d’embauche contre le chômage (et oui ça vient de la Commune).
DROIT DES FEMMES : Louise MICHEL en est la figure emblématique. Nathalie LEMEL et Elisabeth DILITRIEFF (révolutionnaire russe), créée l’Union des Femmes (première organisation féministe de masse) qui pose et impose le principe « à travail égal, salaire égal ! » (On voit, 140 ans après ce qu’il en est…). Lutte contre la prostitution, droit de vote des femmes (qui ne sera effectif qu’en…1946). Création d’un enseignement professionnel uniformisé mixte (Edouard VAILLANT), salaires égaux pour les hommes et les femmes dans l’enseignement, etc.
LAICITE : interdiction de l’enseignement confessionnel, suppression des signes religieux chrétiens dans les salles de classe. L’école est laïque, gratuite et obligatoire.
EDUCATION ET CULTURE POPULAIRE : mise en place de cours publics traitant de sciences, littérature, arts etc. Réouverture des musées, théâtres, bibliothèques, organisation de concerts. La libre expression de l’art, dégagé de toute tutelle gouvernementale et de tous privilèges est revendiquée par la Fédérations des artistes (Eugène POTTIER, COURBET, MANET, DAUMIER, DALOU…).
LIBERTE DE LA PRESSE : elle est réaffirmée le 19 mars par le Comité de la Garde nationale (même pour les journaux favorables aux intérêts de l’armée ennemie). Par contre le « gouvernement versaillais » d’Adolphe THIERS interdira la diffusion de la presse « Communarde » en province.
LOGEMENT : d’octobre 70 à avril 71,« remise » des loyers, interdiction des expulsions locatives, réquisition des logements vides (revendications toujours d’actualité, portées entre autre par le DAL –Droit au logement).
DECISIONS POLITIQUES et LOIS de JUSTICE SOCIALE : Abolition de la peine de mort (effective en 1981), droit au divorce, droit à l’union libre, justice gratuite. L’armée est remplacée par la Garde Nationale, c’est-à-dire le peuple en armes dont les gradés sont élus. Des étrangers sont élus à la Commune qui décide que « toute cité a le droit de donner le titre de citoyen aux étrangers qui la servent »… !
"
tout ça bien en avance par rapport aux libéraux , et aux socialistes mous qui ont posés ces mesures au compte goutte en un siècle. et ceci est l’essence même du vrai socialisme. C’était en 1871 je te rappelle.En fait il y a quelque chose que les libéraux ne peuvent pas revendiquer et qui est spécifique à la pensée humaniste universaliste, donc de gauche, socialiste, c’est la laïcité, sinon elle serait dans les autres pays européens , Angleterre en tête. Eh oui car la laïcité c’est le refus de la licence religieuse, que les libéraux appellent liberté religieuse. Seule la laïcité de gauche, met la liberté de conscience avant la liberté religieuse conjuguée avec la neutralité de l’état et des lois, et l’égalité de tous quelle que soit l’opinion religieuse, d’où l’abolition de la loi du blasphème.
Bref tout ça montre que tes critiques contre al gauche ne sont que des amalgames, des mensonges, de la manipulation.
Tu ne défends pas le liberté individuelle, tu défends uniquement le privilège des propriétaires, des patrons qu’ils ont sur leur propriété privé, qui se fait au détriment des travailleurs. Et les luttes sociales de la gauche socialiste consisté justement à émanciper les travailleurs de l’oppression économique des propriétaire privés de l’économie.
Donc en attaquant le socialisme tu attaque le combat pour la suppression d’une oppression, donc tu es contre la vrai liberté.Donc le message nauséabond, c’est bien le tiens, si tu veux jouer sur ce terrain. De la part d’un partisan des différences et de la hiérarchie comme les nazis ce n’est pas étonnant. (si tu veux jouer à ce jeux là tu sera perdant car tu ne verra jamais prendre parti pour de l’égalitarisme autoritaire la seule chose que je défend c’est le vrai socialisme, c’est à dire l’humanisme universaliste)
Mais je pense que tu es trop dogmatique pour accepter même les vérités qu’on te met sous le nez.
Tu comprends tellement rien que tu arrives à attribuer à l’autre des intentions qu’il n’a pas.
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Problème du l’affrontement droite/gauche :
au niveau politique et culturel la gauche a gagné, ou est encore entrain de gagner, « tout le monde » est républicain maintenant , en 2010 des hommes et femmes de droites tiennent des positions qui auraient fait hurler la droite et l’extrême droite il y a plus de 50 ans. Même le FN a mis une femme à la tête de son parti, alors qu’à sa fondation, les fondateurs défendaient plutôt la femme comme mère de famille et bonne épouse.
maintenant cela se joue sur le mariage homo et les luttes contres les discriminations minoritaires, principalement.
Par contre au niveau économique, le PS qui est devenu le premier parti du camps gauche a abandonné toute référence socialiste, et s’est abonné à un consensus libéral sur l’économie de marché avec la droite.Du coup les clivages entre les partis dominants sont minimes, bien que avec sarko on a eu un retour de la droite décomplexée qui lorgnait vers le FN, qui a un peu rallumé les clivages.
Pour voir une ligne à gauche, il faut regarder plutôt vers le front de gauche, qui rassemble divers mouvements de la gauche non renonciatrice.
Si tu te limites seulement à l’UMP face au PS, tu as en partie raison, et encore, sur certains sujets les clivages reviennent au gout du jours, mais pas beaucoup sur l’économie.
Dans l’absolu les clivages existent encore, notamment dans l’opposition entre les deux fronts.Après il y a un autre clivage politique transversal au clivage gauche/droite, mais en france il n’a pas d’assise culturelle, et n’a plus de base politique depuis 1989 (chute du mur de berlin). C’est l’opposition entre l’égalitarisme autoritaire , qui part simplification , voire manipulation des étiquettes est classé à gauche ( alors qu’il partage des points communs avec l’extrême droite ), et le libéralisme, dont les adeptes ont tendance à se classer à droite, car mettant en avant la défense du capitalisme libéral ( politique de droite ) avant la défense des libertés sociétales et le refus d’une police répressive ( positions défendues par la gauche avant tout ).
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Merci epicure pour ce commentaire très équilibré.
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« Par delà gauche et droite » ? en se posant la question, on finit par désobéir.
La démocratie a besoin de gauche te de droite pour survivre... alors pourquoi la démocratie ? En lisant l’Histoire de notre pays depuis 250 ans, on finit par se poser les bonnes questions et on y trouve des réponses pour le moins surprenantes...Vous n’avez sans doute pas encore idée du carcan idéologique dans lequel nous vivons.
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