Le donné favori des sondages pour la présidentielle en France n’est autre qu’un fils d’immigré Hongrois, alors que ce M. Barak, fils d’immigré par son père uniquement, n’a aux USA même pas encore le statut de candidat à la présidentielle. Je fais donc le constat inverse c’est que les immigrants voient s’incarner en Sarkozy plus d’espoirs que les immigrants aux US ne peuvent en voir en Barak. Je fais donc le constat que les immigrants et/ou les minorités en France peuvent avoir plus d’espoir qu’aux US. Comment se fait-il que l’auteur de cet article ne fait pas ce même constat ?J’en viens à me poser la question suivante : l’auteur de cet article n’est-il pas raciste ? Puisque clairement, ce qui distingue Sarkozy et Barak ce n’est que leur couleur de peau.

Par ailleurs « Quelles minorités ? ». La France ne reconnaît ni ne répertorie les minorités ou les groupes ethniques. Lorsqu’on récence la population de ce pays on ne pose aucune question qui ait trait à l’ethnicité ou la religion. En France, aux yeux de l’état il n’y a que des français dépouillés de leurs convictions religieuses. C’est le fondement idéologique de la France en tant qu’état nation, qui s’est érigée en tant que tel en étouffant les régionalismes ou les différences ethniques pour le meilleur bien de tous (Par le passé il s’agissait de Basques, catalans etc...puis catholiques et protestants et maintenant des divers immigrants). En France on ne peut être qu’étranger ou français. Cette vision des choses où l’on ne vous demande ni votre race ni votre religion permet justement aux individus de tous horizons de se fondre et de percer dans la société française. Il s’agit là d’une culture de l’intégration et non pas du rejet. Parler de minorités c’est remettre en cause le concept d’état nation i.e. remettre en cause la France. Ce qui amène ma deuxième question dans quelle mesure l’auteur est-il bienveillant vis-à-vis de la France ?