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Commentaire de easy

sur À tant d'amis qui ont perdu la raison ou se sont suicidés pour la même raison…


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easy easy 19 août 2012 11:58

Est-ce que la bi-résonance du couple suffirait à chacun ou lui faut-il également vivre une résonance de groupe pour se sentir comblé d’excitation (le comblement me semblant associé à l’excitation) ?

Il me semble que la véritable vedette est la résonance et que la grande résonance collective, par sa puissance fait donc sa valeur.
 
J’imagine sans peine que dans le monde très ancien sans résonances collectives colossales, les couples résonnaient peu. J’imagine mal un attachement à la Héloïse Abelard il y a 10 000 ans. Encore que lors d’une émission avec Zazie, j’ai vu un Papou se mettre à pleurer à l’évocation de sa compagne disparue.

L’attachement est certainement une très vieille histoire mais il me semble que ça ne fait que 5000 ans que l’homme fait une grande histoire de son attachement (amoureux, territorial, politique, religieux), qu’il résonne beaucoup, qu’il fabrique des tambours, des gongs, des cloches, des tam-tam, des trompettes, des flûtes, des marches au pas, du rythme, de la musique, des uniformes, des dessins ou motifs répétitifs (Une entrée de maison avec deux colonnes c’est une résonance, toute construction symétrique est une résonance).

En somme bien plus de reconnaissance (d’identique et de contraire) que de connaissance (de vraiment nouveau, a-référentiel).




J’imagine qu’un couple né sur une île déserte s’aimera assez platement sans trop résonner. Chacun pleurant abondamment l’autre mais en cas de décès seulement car se retrouvant seul. C’est à la fin du couple, au moment de la solitude, que chacun ressentirait le plus fortement le manque de résonance. Ce serait donc par apprentissage des anciens, des veufs et veuves, que les jeunes seraient initiés à l’importance de la résonance conjugale. C’est peut-être cette initiation au futur dramatique qui aura fondé la culture et notre grand sens du temps.


 
Un couple qui assiste à des résonances collectives peut être tenté d’amplifier ses tambours conjugaux pour réaliser ce spectacle en privé, en lui-seul.
C’est donc la résonance collective qui incite à la bi-résonance.

Mais constatation faite de toutes les Grandes résonances, ne pourrions-nous pas nous satisfaire de ressentir du tambourinage rien qu’à deux, à l’instar du couple du Rayon vert ?

Si l’on a été échaudé par les Résonances, tout en prenant acte de leur puissance, n’est-on pas tenté de se contenter d’une bi-résonance ?


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