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Commentaire de Pierre-Marie Baty

sur Après Julian Assange, pour les Pussy Riot : au nom de la liberté d'expression


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Pierre-Marie Baty 20 août 2012 00:37

Permettez tf1groupie,

Vous qui m’accusez de mauvaise foi, savez-vous quelle était la peine maximale théorique encourue par ces jeunes filles ?

Car pour que votre comparaison soit valable il faudra que la différence entre la gravité du fait réel et la gravité maximale possible pour laquelle la loi prescrit soit similaire dans les deux cas.

Ainsi il faudra que la différence de degré entre détenir du cannabis et se livrer à du trafic de drogue à grande échelle et de manière récidiviste (cas pour laquelle la peine maximale théorique est applicable) soit de nature similaire à la différence de degré entre ce que ces jeunes filles ont fait, et le degré maximal de gravité possible dans un cas de profanation d’un édifice religieux.

Or, ces jeunes filles n’ont pas simplement poussé une chansonnette innocente, elles n’étaient pas loin de faire le thrash maximum possible et étaient parties pour le faire, et de plus elles sont multirécidivistes. Ce qu’elles ont fait, il y a assez de vidéos sur Internet pour le savoir (masturbation en public devant des enfants, nécrozoophilie en public, orgies sexuelles en public, il vous faut quoi d’autre ?), et savez-vous quoi ? Ce n’est pas la moitié de la peine maximale qui leur a été infligée.

Voilà donc votre accusation réfutée.

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