Toujours aussi impressionante, cette obsession de transformer ce qui est « nouveau » en épouvantail...
Il faudrait peut-être arrêter de fonctionner à l’émotion, et se poser pour réfléchir un peu plus de 3,14 secondes. Facebook n’est pas plus dangereux qu’un mur de façade. Afficheriez-vous vos photos coquines sur votre porte d’entrée ? Les dates et lieu de vos prochaines vacances ? Votre numéro de carte bancaire ?
Bon, et bien pour votre « mur facebook » (ou mieux : maintenant, on dit « ligne de temps » ), il suffit de faire peu ou prou les même raisonnements.
Par ailleurs, on retrouve dans pratiquement toutes ces « critiques » des réseaux sociaux en général, et de facebook en particulier, ce paradoxe : n’importe qui peut y écrire n’importe quoi, et c’est un lieu à haut risque pour votre intimité. Et bien non ! Chaque profil n’est qu’une mise en scène ; une création ; un fantasme ; un avatar d’autant plus éloigné de la réalité que son marionettiste éprouve le besoin de dissimuler ses complexes. Donc les « informations » que l’on y trouve ne sont tout simplement pas fiables. Et donc big-brother ne peut s’appuyer dessus. Ces comparaisons entre les bases de données des réseaux sociaux et les fichiers policiers sont on ne peut plus superficielles : quelle force de police voudrait se baser sur des collections de n’importe quoi alimentées par n’importe qui ? Même en Grolandie, on ne s’y risquerait pas...