Débat à la con. Des anti-establishment d’un côté et des anti-anti-establishment de l’autre. Mais c’est bien la première fois que des punks sont pris au sérieux par les uns et les autres. Par définition ces punkettes n’en sont pas. Le « combat », si l’on peut dire, punk n’est pas pro ou anti ou anti-anti, c’est un dégueulis viscéral qui porte bien au-delà (ou en deça, comme vous voudrez) des polémiques politiciennes ou idéologiques. Le punk est anti-politique et anti-idéologie, le punk ne se classe pas, il vomit les classements. Les chatounes slaves sont des produits dont « l’action » (lol !) a dû faire se retourner Syd Vicious dans sa tombe. Et un produit, ça s’exploite, la preuve dans ce fil de décérébrés. La CIA est dans le punk, elle est au Tibet, est est partout, ok. Faites avec, ok. Mais chassez-là de vos têtes et dites-moi ce que vous avez fait ce matin pour changer le monde à part vous chatouiller l’égo devant Avox. Ariane, la CIA devrait vous remercier de l’honneur que vous lui faites. Chiez sur la politique, vous soutiendrez les punks, écoutez leur musique, et gardez vos espérances et croyances diverses pour vous. Un combat punk n’est pas constructif, il est suicidaire. Une cause punk n’est pas politique, ni pro ni contre ceci ou cela. Le punk se suicide en criant : NO FUTURE ! Les reste est votre affaire, pathétique. Vous leur donnez raison. Et c’est bien la première fois que je défends la punkitude, lame de rasoir dans le nez et Télécaster désaccordée sur le genou. Chers intellos, si je n’aimais pas autant le blues, vous m’auriez fait jouer du punk dès aujourd’hui. Je n’ai, à vous lire, jamais été aussi proche d’eux, merdant la CIA autant que Poutinerie, autant que la juiverie et autres dogmes auquels référence est faite dans pratiquement tous les commentaires de ce fil à la con.