Les questions que vous soulevez sont plus ou moins liées à l’organisation du système éducatif et universitaire.
« [...] dans le domaine de l’éducation, Napoléon dut remettre l’ouvrage sur le métier pour corriger les malfaçons de sa première loi. C’est ainsi que naît la loi du 10 mai 1806 fondant l’Université impériale qui, avec les décrets d’application adoptés en mars 1808, crée le système éducatif dont la France conserve l’héritage, même si les modifications de la loi ont été très nombreuses en deux siècles. Encore le système est à nouveau amendé en 1811, comme si d’emblée, en matière de politique éducative, la réforme s’avérait difficile.
Le visage du système éducatif dans la France de 2006 n’a apparemment plus rien à voir avec ce qu’il était deux siècles plus tôt. Entre-temps, le pays a connu la généralisation de l’enseignement primaire, puis de l’enseignement secondaire et la massification de l’enseignement supérieur. Pourtant l’ossature de ce système a été conservée. Hier comme aujourd’hui, c’est l’État qui reste le principal acteur de la politique éducative conduite en France, sans que l’on se soit suffisamment interrogé sur la capacité de ce cadre, forgé pour quelques dizaines de milliers d’élèves et d’étudiants, à s’adapter à un enseignement de masse. » [2]
Or qui dit système dit aussi « dynamique systémique ». Vous - que l’on peut qualifier de « systématicien » - êtes assez bien placé pour aborder la question de la réorganisation systémique de l’Université.
Vous n’êtes pas moins bien placé que Napoléon (qui entre nous était amateur dans cette question de l’enseignement universitaire puisqu’il envisageait l’Université comme un Corps et le professeur comme un général ayant la charge d’une armée d’élèves) pour entrevoir une nouvelle modalité organisationnelle et produire un rapport de préconisations à cette fin.
Bon courage !