• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de SEPH

sur En Iran, les études, c'est pour les hommes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

SEPH SEPH 24 août 2012 22:42

« PLOMB DURCI » EN FAITS ET CHIFFRES

Gaza

• Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, en 22 jours, environ 1 400 Palestiniens ont été tués, dont environ 300 enfants et des centaines de civils non armés, y compris plus de 115 femmes et quelque 85 hommes âgés de plus de cinquante ans.
• Dans le cadre de cette campagne, l’armée israélienne a tué plus de Palestiniens et détruit plus de biens que dans toute autre offensive.
• Des délégués d’Amnesty International ont enquêté à Gaza sur plusieurs attaques et conclu que la destruction s’était la plupart du temps avérée gratuite, délibérée et non justifiée par une « nécessité militaire ».
• Les forces israéliennes ont à maintes reprises pris pour cibles des ambulances et des équipes médicales.
• Des civils blessés qui auraient pu être sauvés sont morts simplement parce que les forces israéliennes ont fréquemment refusé de laisser passer des ambulances ou des équipes médicales.
• Tout au long de l’opération « Plomb durci », les frontières de Gaza sont restées fermées, empêchant les civils de fuir, alors qu’ils ne se trouvaient nulle part en sécurité à Gaza.
• À plusieurs reprises, les troupes israéliennes ont contraint des civils palestiniens à leur servir de boucliers humains.

Dans le sud d’Israël

• Les tirs de roquettes palestiniennes ont tué trois civils israéliens, en ont blessé quatre grièvement, 11 modérément et 167 légèrement.
• Six soldats israéliens ont été tués lors des attaques menées par les groupes armés palestiniens (et quatre par des « tirs amis » imputables aux forces israéliennes).
• Les groupes armés palestiniens ont tiré plusieurs centaines de roquettes en direction du sud d’Israël durant l’opération « Plomb durci » (selon les autorités israéliennes, 571 roquettes et 205 obus ont atteint le sol israélien).
• Les roquettes lancées depuis Gaza ont atteint des villes se trouvant jusqu’à 40 kilomètres.
• Des milliers de familles ont fui vers d’autres régions du pays.
• Plusieurs habitations civiles et d’autres bâtiments ont été endommagés.
• Les Brigades Ezzedine al Qassam – branche armée du Hamas – ont revendiqué la responsabilité de la plupart des roquettes tirées sur Israël.
• D’autres groupes armés ont également revendiqué des tirs de roquettes et de mortier en direction d’Israël, dont les branches armées du Fatah, du Djihad islamique et du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). 

Source : Amnesty International

 ______________________________________________

VIOLENCES QUOTIDIENNES SUR LES ENFANTS PALESTINIENS :

Par ailleurs, dans un livre noir, l’ONG Breaking the Silence a compilé des témoignages de militaires sur les violences et les violations des droits humains que subissent les enfants palestiniens :

 « Les enfants palestiniens sortaient de l’école à la fin de leur journée, rentraient directement dans leurs maisons et faisaient beaucoup de bruit avec leurs pétards. C’est absurde, je ne sais pas où notre stupide commandant de bataillon est allé chercher cette idée  : nous avons commencé à chasser les enfants sur nos patrouilles. (…) L’un d’eux était vraiment petit. Peut-être quatre ou cinq ans. Un gamin vraiment tout petit, avec son frère. Peut-être même qu’il était à la maternelle… Et vous vous livrez sur lui à une fouille corporelle. Sur lui et sur son frère, à peine plus âgé. (…) Incroyable. Je me suis senti tellement immoral, je me suis senti tellement inhumain…  »

Cette invraisemblable scène se déroule à Hebron. Elle est racontée par un sous-officier de l’armée israélienne. Son témoignage a été recueilli par l’ONG Breaking the Silence (briser le silence), qui collecte, depuis plusieurs années, des récits de militaires ayant servi dans les territoires occupés.

Ces milliers d’heures d’entretiens, filmés ou retranscrits, attestent de la barbarie de l’occupation, des crimes de guerre jusqu’à l’humiliation ordinaire que subissent les Palestiniens au passage des check-points. Dans un nouveau livre noir, l’ONG a compilé des témoignages accablants sur les violences et les graves violations des droits humains dont les enfants palestiniens sont la cible. Suspicion permanente, arrestations arbitraires, maltraitances physiques et même tirs à balles réelles n’épargnent pas les mineurs, selon ces témoignages de militaires israéliens.

«  Ces témoignages éclairent la réalité de la vie quotidienne des enfants palestiniens et d’une jeunesse qui vit sous l’occupation israélienne, écrivent les auteurs de ce rapport. Les témoins dépeignent une routine dans laquelle les mineurs palestiniens, souvent âgés de moins de dix ans, sont traités d’une façon qui fait fi de leur jeune âge. En pratique, ils sont perçus par les soldats et par l’institution militaire comme pouvant être soumis aux mêmes traitements que les adultes. La violence physique, accompagnée de harcèlement et d’humiliations, est souvent exercée contre ces enfants, de façon arbitraire. »

de jeunes vies traumatisées

Au fil des témoignages bruts rassemblés chaque année par Breaking the Silence, les enfants sont omniprésents. Ils subissent, en première ligne, le traumatisme que représente la fouille ou la destruction d’une maison par l’armée israélienne. Un ­capitaine décrit ainsi la terreur d’une jeune fratrie lors d’une perquisition  : «  J’entre dans une maison, il y a là une femme (…) Je rentre et je lui demande  : “Où est l’homme de la maison  ?” Personne ne comprend, personne. Puis je vois un matelas recouvert d’une couverture. Des tremblements l’agitent. Et je… je ne sais pas, peut-être qu’il se cache là-dedans. Je demande à mon soldat  : “Allez vite voir ce qu’il y a sous le lit” et il essaie de tirer la couverture, et non, c’est… Je les compte, ils sont huit – huit enfants serrés ensemble, morts de frayeur. Ils se cachent les uns derrière les autres, me dévisagent, comme si l’instant d’après j’allais leur faire je ne sais quoi (…) Je suis sorti de là en état de choc.  » Mais que pèse la terreur d’un enfant quand, au nom de la sécurité, on peut tout justifier  ?

Source : http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.breakingthesilence.org.il%2Ftestimonies%2Fpublications&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;

 ________________________________________________


En résumé, vous pensez donc que vous pouvez tout permettre puisque vous êtes le peuple élu, les autres étant de la merde pour vous. Votre mépris de l’humanité est à la hauteur de votre arrogance.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès