Salut Nestor,
Merci pour vos com’.
Difficile de trouver des renseignements sur cette histoire ancienne que le journal « La Voix du Nord » vient d’exhumer avec la parution d’un hors-série « 13 affaires criminelles dans le nord-pas-de-calais de 1907 à nos jours »
Sur cette affaire titrée « A Raismes, en 1962, deux coupables trop commodes pour le meurtre du notable », les journalistes soulignent le parti prit du commissaire chargé de l’enquête. Il semble que « Claude Dereux (qui était parti chasser) a péri sous la charge d’un sanglier » (sic)
pour ajouter « un bûcheron s’accuse sous le pression policière » (sic).
Aucun élément permet de soupçonner les deux frères. Il semble bien que le commissaire voulait absolument des coupables à partir d’un simple accident de chasse.
Cette affaire n’est pas sans rappeller la célébre affaire Dominici au cours de laquelle le commisaire Sébeille s’est rendu tristement célébre pour son incompétence et son acharnement sur le vieux paysan « Par ailleurs, le commissaire Sébeille a négligé nombre d’éléments matériels et fait disparaître le lambeau de peau de la paume droite de sir Jack Drummond, comme il l’avoue dans son livre paru en 1970. Le commissaire a refusé de prendre en compte les différents témoignages faisant état de la présence, sur les lieux ou à proximité des lieux du crime, entre 23h15 et 00h20, de trois ou quatre hommes dont Gustave mais dont les signalements ne correspondent nullement à celui de Gaston. »
« Le 13 novembre 1956, devant l’absence d’éléments nouveaux mis au jour par la contre-enquête, le juge Carrias rend une ordonnance de non-lieu qui clôture la deuxième instruction et met définitivement fin à l’action judiciaire consécutive au triple meurtre de Lurs.À l’issue de la contre-enquête, le commissaire Sébeille connaît le désaveu avant d’être déclassé le 22 décembre 1959 comme commissaire de la sécurité publique au commissariat de quartier de la Belle de Mai à Marseille. Il n’obtiendra jamais la promotion au grade de commissaire principal ni la Légion d’honneur promises fin août 1952 » wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dominici
On parle souvent des « violences policières » des gardiens de la paix qui sont confrontés à des situations d’urgence face à des voyous. Les « violences » des officiers et commissaires qui conduisent des enquêtes « à charge », allant même jusqu’à truquer certains dossiers (comme l’affaire de commissaires de l’IGS à l’encontre de 5 collègues de tendance socialiste(proches de D.Vailant) comme il a été prouvé et qui a fait scandale il y a quelques mois, amenant Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur à réclamer une institution « indépendante » pour contrôler la police, sont révélatrices d’un certain pourissement à l’intérieur de la « Grande Maison ». Ces cadres sont la honte de ce qu’on voudrait être une véritable police républicaine contrôlée (à la demande même d’une majorité de policiers intégres) efficacement et proprement.
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