Merci de votre commentaire.
Libéralisme et communisme seraient de très bon système s’ il n’y avait
cette cupidité ce toujours plus ces jalousies,cette volonté de
domination.
Le propre du capital est de se concentrer. Voilà des milliers d’années que le capital, petit à petit, se concentre, ce qui signifie qu’il se retrouve mathématiquement entre des mains toujours moins nombreuses. Or, assez rapidement, la richesse devient équivalente à la puissance, et plus encore dans le système actuel (autrefois, cet effet était limité par les privilèges de rang, d’ordre, de naissance, etc). Mettez-vous deux secondes à la place d’un type très, très riche, pas forcément une crapule, disons un héritier ; en vertu de quoi accepteriez-vous de vous défaire à la fois du confort et de la puissance que vous procure cette richesse, surtout si vous savez qu’elle va inévitablement se concentrer à nouveau, dans les mains d’un autre type un peu plus malin ou un peu plus chanceux que les autres ? La cupidité et la volonté de domination, bien qu’elles existent indubitablement, ne sont même pas nécessaires à ce mécanisme ; elles ne font que l’amplifier, mais en aucun cas ne sont indispensables.
Il faut donc s’attaquer au mécanisme de concentration du capital, afin de le maîtriser totalement ; il doit devenir un outil et non une constante permanente.
Les riches détruisent la planète et du même coup par ricochet l’
Humanité mais tous les pauvres ou presque souhaitent devenir riche !
Ce ne sont pas les « riches » qui « détruisent » la planète, ils ne sont pas assez nombreux pour cela, mais bien les pauvres, avec leurs besoins stupides. Réfléchissez deux secondes : combien d’arbres faut-il pour produire le papier cul Lotus super-doux et alvéolé qu’achètent les 60 millions de Français ? Quand j’étais gamin, on se torchait le cul avec la Pravda (je suis né en URSS), parce que l’État ne jugeait pas nécessaire d’investir des ressources dans une connerie pareille et franchement, je m’en portais pas plus mal.
Ou pire encore : et les baguettes chinoises en bois, jetables, en Chine, qu’on utilise et qu’on jette tous les jours, par milliards ? Vous imaginez même pas. Moi non plus, je n’imaginais pas, jusqu’à ce qu’une étudiante Chinoise me l’explique. Les riches ne font que créer et encourager les besoins stupides et artificiels des pauvres, car c’est ainsi qu’ils réalisent leurs profits ; les uns sont aussi coupables que les autres.
Voilà, pour moi, le point-clef, que vous donnez vous-même d’ailleurs :
Ce ne sont que les excès du système qui sont nuisibles et ces excès sont
du essentiellement à un déficit éducatif, et un manque de démocratie,
le peuple est souvent beaucoup plus raisonnable que ces dirigeants.
Ce que vous appelez « déficit éducatif », pour moi, tient plutôt aux valeurs transmises (ou non) qui sont à la base de notre « décivilisation », mais c’est plus ou moins la même chose ; le concept même d’éducation est entièrement à revoir de toute façon. Si on est des consommateurs, c’est qu’on nous apprend à consommer dès le plus jeune âge. Comment dans ces conditions pourrions-nous être différents ? Il nous faut d’abord parvenir à la maturité intellectuelle, nous rééduquer nous-mêmes pour changer. L’espoir, si il doit venir, viendra des futures générations, pour nous, dans notre immense majorité, il est trop tard.
Le problème des systèmes matérialistes (capitalisme libéral et communiste), c’est qu’ils érigent la richesse matérielle en valeur suprême, c’est, à peu de chose près, du mammonisme, un vulgaire culte du Veau d’Or. Examinez, même superficiellement, n’importe quelle civilisation antique, par exemple, les Grecs ; vous n’y trouverez rien de semblable. On a affaire à des cultures traditionnelles dont l’objet est d’atteindre un accomplissement, fût-il militaire, spirituel, ou intellectuel, ou encore, de parvenir à une harmonie avec soi-même et son milieu (cultures issues du Bouddhisme, notamment). Ou encore, d’honorer les rites et les traditions (cultures confucéennes).
Le matérialisme est un cancer, et on le doit aux Européens seuls.