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Commentaire de JL

sur Communisme et libéralisme : deux faces d'une seule et même médaille


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Francis, agnotologue JL 25 août 2012 16:58

à Bovinus,

merci de votre réponse.

Sur le point « sécurité du capital », je dirai que la différence entre la Chine et les pays occidentaux, c’est que, sauf erreur, et vous le dites vous-même : "techniquement et concrètement, c’est la nomenklatura du Parti qui administre le Capital dans les systèmes communistes, au nom du peuple certes« 

EEt vous ajoutez : » mais cela ne fait guère de différence au final." Mais si, cela fait une énorme différence, au contraire ! Dans les pays occidentaux, le capital n’est administré par personne sinon le détenteur lui-même dont le seul intérêt est de multiplier sa fortune, fut-ce au détriment de sa nation, si tant est qu’il s’en reconnaisse une. Autrement dit, on - le peuple en définitive - protège un capital qui n’a aucune motivation à nous protéger en retour : le capital libéral est apatride, de sorte que la sécurité qu’on accorde au capital n’est ni plus ni moins qu’une soumission, ce qui ne semble pas, par définition, être le cas en Chine.

Sur l’autre point, celui des brevets et du droit d’auteur : je dirai qu’il ne faut pas confondre copyright et droit d’auteur. Le Copyright est le coucou dans le nid du droit d’auteur, ou si l’on préfère, la mauvaise monnaie qui chasse la bonne. Le copyright est plus proche du brevet - un droit qu’on acquiert par un acte commercial - que du droit d’auteur. Et le fait d’hériter du droit d’auteur est déjà en lui-même une perversion du droit d’auteur.

Ceci étant dit, et a contrario, il ne serait pas juste de déposséder les héritiers : la durée du droit d’auteur - le temps que les royalties grossissent la magot - serait variable d’un auteur à l’autre parce que lié à la duré de survie au-delà de la date de création. Je ne vois pas comment faire autrement, puisqu’en la matière, c’est tout ou rien : on imagine pas un droit d’auteur dégressif dans la durée.


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