Quand Flamby 1er, nominalement de gauche, suggère aux Grecs de manger de la brioche puisqu’ils n’ont plus de pain, on aimerait qu’un article comme celui d’Ariane Walter ne récolte pas autant de rouge dans les votes. J’ai suivi en partie le discours de Mélanchon : sans nulle idôlatrie, c’est un des rares hommes (ou femmes) politiques qui mérite d’être écouté, même à l’heure de la sieste.
J’ai cependant une question : pourquoi ces invectives sur les « abrutis » et « fachos » des émeutes d’Amiens ? L’aspect incontrôlable et souvent improductif des révoltes populaires spontanées est vieux comme les Jacqueries (on pourrait même remonter jusqu’à l’antiquité romaine) et ça ne devrait pas abuser quelqu’un comme Mélanchon. Surtout quand on sait qu’il a lu à la tribune une texte de V. Hugo qui dit très exactement ce que j’avance en toute modestie. Qu’un couillon comme JF Khan (vaillant défenseur des « trousseurs de soubrette ») ait annoncé la révolution à grands coups d’éditoriaux dans les années 2000, puis qu’il ait craché sur les révoltes de 2005 parce qu’elles n’étaient pas assez BCBG pour lui, voilà qui n’étonnera personne. Que Mélanchon tombe dans le même piège me défrise, alors, si quelqu’un pouvait me répondre...
PS à l’intention des salauds qui parlent de « femme amoureuse » ou d’un « article hormonal » et de tous les dégueulasses qui ont plussé : quelle bassesse !