@ mrdawson Le libéralisme n’est pas un système économique, vous prouvez donc bien que vous non plus vous ne savez pas ce que c’est. Le libéralisme est une philosophie du droit qui s’articule autour des droits fondamentaux et inaliénables de l’être humain : liberté, propriété, sûreté, résistance à l’oppression. Dans ce cadre là, vous pouvez parfaitement créer un régime entièrement communiste si ça vous chante, mais à la condition de ne forcer personne à y adhérer : les individus sont libres de choisir. Si vous voulez collectiviser des biens, faites le, mais ne volez pas la propriété du voisin sans son consentement, c’est tout ce qu’on vous demande.
@ epicure Vous tournez en rond mon cher, arrêtez de vous fatiguer. L’être humain est propriétaire de lui-même, de ses pensée, et du fruit de son travail. L’humanisme consiste précisément à respecter cette évidence, certainement pas l’inverse. Le droit de propriété n’est que la traduction légale du fait que l’individu est propriétaire de ce qu’il produit ou acquiert par échange volontaire avec son voisin, n’allez pas chercher autre chose. Partant de là, une entreprise étant une propriété privée au même titre que votre maison ou votre brosse à dent, interdire la propriété privée c’est tout simplement priver l’être humain de son droit le plus fondamental. Rien d’humaniste là dedans, ne vous fatiguez pas à chercher.
Les individus étant égaux en droit, je n’ai pas le droit de rentrer chez vous sans votre accord et de la même manière vous n’avez pas à me dire quoi faire dans mon salon, c’est du respect élémentaire d’autrui. Une entreprise n’échappe pas à la règle, c’est une réunion privée d’adultes consentants, exactement comme un partie de belote ou une association de quartier. Arnault ne vous force pas à travailler pour lui ou à acheter ses sacs à main, son entreprise n’existe que dans la sphère privée des adultes consentants qui la composent. Si vous n’êtes pas capable de comprendre cela c’est de la mauvaise foi, et vous êtes irrécupérable.
Cela n’empêche bien évidemment pas la coexistence de structure privées et publiques. Ce qui se passe dans votre chambre à coucher est plus privé que ce qu’il se passe dans votre salon, les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. Vous pouvez très bien être consultant en freelance (ouuuh la méchante propriété privée de son entreprise !), et accepter de payer les pompiers du village via une assurance. Renseignez vous sur les sociétés de secours mutuels, c’était privé, à vocation publique et humanitaire, et figurez que ça marchait bien mieux que tous les délires étatiques actuels, sans violer les droits de quiconque.
Votre couplet sur le capitalisme est parfaitement ridicule, ce dernier n’empêchant personne de fonder des associations, des syndicats, de faire du bénévolat ou de faire don de sa propriété au plus malheureux que soi. Comme vous devriez le savoir, il n’est en aucun moral, humaniste ou acceptable de forcer quelqu’un à être altruiste contre sa volonté, en plus de violer sa liberté (même sa liberté d’être un con !), vous ne ferez qu’attiser la haine sociale, détruire le lien social et amener le chaos. Une société ne peut être cohérente que lorsque les membres qui la composent agissent volontairement, à partir du moment ou vous voulez forcer les gens vous ne ferez que les braquer contre vous. Vous faites le choix de la violence, comme tout bon socialiste, peut-être feriez vous mieux de réfléchir à comment convaincre plutôt que taper.
Enfin, comme je le disais plus haut, le libéralisme ne vous empêche absolument pas de créer une communauté totalement collectiviste, tant qu’elle est construite sur des contrats libres et volontaires et non sur la coercition. Même, si vous pensez que ce mode d’organisation sociétale marche mieux, prouvez le en créant votre communauté (espèce d’entrepreneur va) qui sera en concurrence directe avec les communauté capitalistes, non pas pour le profit mais pour la qualité de vie. Si effectivement ça marche mieux, de plus en plus de gens adhéreront à ce système, sinon vous perdrez et ça sera normal. Ce qu’on vous reproche, ce n’est pas d’être communiste, c’est de vouloir imposer le communisme à des gens qui le refusent. C’est ça, le premier des totalitarisme.