Salutations Eric, ça faisait un bail,
Au regard de vos critères, non seulement le « soviétisme » et
« l’américanisme » sont une seule et même chose au fond, mais en
définitive, c’est également le cas... etc.
En outrant un peu... oui. Je ne vois en fait que deux archétypes d’économie ayant existé à ce jour : le capitalisme, et l’économie traditionnelle.
Des lors on ne voit pas très bien de quoi vous parlez avec les « fondamentaux de chaque peuple, de chaque civilisation etc.
Eh bien, ce n’est pas très compliqué : on remarque que la plupart des civilisations »antiques« ou »primitives« sont en équilibre avec leur milieu, d’une façon ou d’une autre qui leur est propre. L’île de Pâques que vous citez est un excellent exemple de rupture de cet équilibre : à un moment donné, l’équilibre est rompu ; se produit une catastrophe écologique, le milieu ne se régénère pas, la population est décimée. Fin de l’histoire. C’est ce qui est en train de nous arriver à l’échelle de la planète.
Le système est absurde et pas viable, donc il doit s’écrouler de lui même naturellement ...
C’est d’une logique implacable pourtant : croyez-vous que le monde industrialisé actuel pourra perdurer très longtemps après que la production pétrolière sera passée en mode »chute libre" ? On pourra peut-être gagner un léger répit grâce au gaz, mais son état gazeux pose quelques soucis de stockage et de transport, donc il n’est viable qu’en tant que complément. Quant aux éoliennes et autres panneaux solaires, on peut oublier : si ça peut éventuellement dépanner quelques rupins entichés d’écologisme, je pense qu’on aura un peu de mal à faire de l’agriculture intensive ou à faire fonctionner un réseau de transport avec.
Quoi qu’il arrive, le système s’écroulera, il vacille déjà. On ne rien faire, puis se fracasser avec lui (et on va avoir très très mal, et c’est pas 20 millions de morts mais 6 milliards que ça va faire), ou bien, commencer déjà à préparer l’après, ce qui d’ailleurs prolongera considérablement la période de temps qui nous reste en allégeant la demande énergétique globale. Ainsi, peut-être, aurons-nous un peu moins mal que dans le scénario de l’effondrement soudain et rapide. Mais faut tout de même s’attendre à des milliards de morts même ainsi.
Il n’y a là aucun messianisme ni ambiguïté, c’est du simple bon sens. Quant à l’avenir radieux dont vous parlez, je pense qu’il est à ce point hypothétique et lointain qu’il ne serait même pas décent d’en parler.