Bonjour à vous également.
svp, n’allons pas trop vite dans les sentences définitives : une réponse au pied levé sur un sujet si complexe mérite mieux.
Vous dites que je distinguerais un égalitarisme de gauche, tout à fait bienvenu,
et un égalitarisme de droite ravageur. Et ajoutez : "Voilà qui est tout à fait
insolite. L’égalitarisme, en soi, est une erreur, de gauche comme de
droite".
Puisque nous sommes d’accord sur la définition de l’égalitarisme (formule dont en effet, je me targue d’être l’inventeur), ne croyez vous pas que l’égalitarisme de gauche est un frein aux excès inégalitaire, au contraire de l’égalitarisme de droite qui en est un accélérateur ?
A mon tour de vous dire que les deux versants de l’équité ne sont pas symétrique, de même nature, ce que vous semblez ignorer : d’un coté, il y a l’iniquité ; de l’autre, l’humanité, la fraternité. Ce qu’on pourrait appeler la justice sociale ; ou la morale.
De sorte que, en effet, je persiste et signe : il y a un égalitarisme de gauche, tout à fait bienvenu,
et un égalitarisme de droite ravageur.
Et sur ce sujet, l’histoire, en particulier ces dernières années, ne me contredit pas : mais je ne parle pas de celle qui est écrite par les vainqueurs.
« Les diatribes de Mitterrand sur les « maîtres de l’argent » étaient plus violentes que les prises de position actuelles de Besancenot ». (François Ruffin)