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Commentaire de Benoît RIVILLON

sur La très-ordinaire histoire de Benjamin Rives


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Benoît RIVILLON Benoît RIVILLON 30 août 2012 12:33

Mise-à-jour  : au lendemain de la parution de l’article sur Agoravox (par hasard, datée du 24 mais postée le 27 et reçue le 28...) le Pôle Emploi écrivait à son allocataire exclu de l’assurance-chômage une lettre (ici consultable) comme quoi sa situation s’expliquait parce que certaines de ses périodes de travail n’avaient pas été enregistrées et qu’il aurait de ce fait été poussé vers le recours de l’assurance-chômage de la Mairie de Paris (imaginez des allocs sur 200 euros par moi !)

Il apparaît que Pôle emploi joue à cache-cache avec ses allocataires. Et alors même qu’il y a des famille à nourrir, des expulsions à la clé, et dans certains cas des longues maladies.

Si celui-ci a sûrement oublié de déclarer quelques cachets, cela est bien involontaire, car chaque période de 12 h compte, et l’allocataire en attente n’aurait pas eu un intérêt quelconque à maquiller une seule période d’emploi ! D’ailleurs ce ne serait pas possible, puisque Pôle Emploi a tout le contrôle en double, employé/employeurs. Donc la question d’une omission à intention frauduleuse ne se pose pas !

En revanche, il est invraisemblable que Pôle emploi qui possède les preuves en double de toutes les périodes travaillées ne fasse pas part au salarié des informations qui auraient aidé le demandeur d’emploi et clarifié définitvement son dossier.

Donc ici, on voit clairement QUI a intérêt à ne pas révéler à l’intermittent qu’il a plus d’heures à son compteur qu’il ne le croit : Pôle emploi ! qui réalise par là une économie temporaire jusqu’à ce que le salarié apporte la preuve de son omission, et alors même que cette administration a toutes les informations à sa disposition pour accorder son allocation à une personne qui en a besoin et qui manifestement n’a pas pu frauder...

Jeu cruel, car toute erreur est humaine, la comptabilité du salarié intermittent compliquée, et dans notre cas il aura fallu attendre 2 ans entiers et un article sur Agoravox pour que Pôle emploi reconnaisse son manque de bonne volonté (et c’est un euphémisme !).

Il est à noter que cette lettre ne comporte ni en-tête officiel, ni cachet, ni signature. Mais soyons doux avec l’administration qui est si dure avec nous... le courrier ne dit pas non plus si l’allocataire va recouvrer ses droits... étrange courrier qui en dit trop, et trop peu.

En retour, que dirait-on à un intermittent s’il ne signait pas sa demande, n’apportait pas tous les justificatifs même ceux que Pôle emploi possède déjà en double, ou se serait trompé de date sur une seule déclaration parmi cinquante autres ?

Alors qui est à la disposition de qui ?

Je croyais naïvement que l’administration de service public -si Pôle Emploi en est toujours un- était à la disposition du public et non le public à disposition de l’administration...


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