Bonsoir à tous,
@Sidney93, vous m’êtes sympathique, mais vous avez eu un long sommeil comme la Belle au bois dormant.
Tout un chacun désigne les banques, les acteurs des marchés
financiers comme les responsables de la crise, financière, de la
dette, de l’euro.
Mais tout cela est largement de la responsabilité des décideurs
politiques qui ont rendu, autorisé des armes de destructions massives aux
acteurs financiers, soit sur des convictions libérales
(autorégulation des marchés), soit sous de grandes pressions.
Ils ont laissé se réaliser la dérive du capitalisme qui s’est
mué en un financiarisme à travers la mondialisation des échanges
économiques et qui ont renoncé a maintenir des portes étanches
entre les dirigeants des sociétés multinationales/transnationales
et les responsabilités politiques (en Europe : Draghi, Monti,
Papademos, ex-Goldman-Sachs)
Hollande invoque le « devoir de mémoire » sans se l’appliquer,
oubliant que Mitterrand, Fabius ont largement déréglementé
les activités financières, Delors avec son Acte
Unique Européen, préparatoire de Maastricht et sa loi
de modernisation bancaire (1984) abrogeant la séparation des
activités bancaires instituée par le CNR, etc.
Mais la forfaiture continue avec les traités de Maastricht,
d’Amsterdam, de Nice, puis du TCE (2005) requalifié en Traité de
Lisbonne (2008) et du MES (février 2012) et ratifiés grâce à
l’abstention massive des parlementaires du PS, une abstention
agressive et dynamique (Ayrault)
Relisez
bien l’analyse d’Etienne Chouard sur le TCE où il dénonce
la dérive anti-démocratique de ce traité « constitutionnel »
qui ne voulait pas se revendiquer d’une constitutionnalité tout en
l’étant.
Dans cette analyse tout le poison des FESF,
MESF, MES, TSCG, Six et Two Packs, PSC s’y trouve
L’infamie se poursuit avec la prétendue « renégociation »
du Pacte Budgétaire, en prenant le risque d’une révolte
sociale, parfaitement décrite dans l’interview de Nicolas
Doisy du Cabinet Cheuvreux
Sans oublier le Traité
de Grand Marché Transatlantique voté discrètement par le
Parlement Européen, le 26 mars 2009 (droite et socialistes européens
main dans la main) qui devrait voir le jour avant fin 2015.
Personne ne réagit, quand un Hollande insiste sur un « euro irréversible » reprenant les paroles de Mario Draghi et un Moscovici qui annonce que la question du coût du travail n’était plus tabou
confirmant ainsi leur renoncement à la croissance (repoussée aux
calendes grecques, sans humour) et validant le diagnostic de M Draghi
que « le modèle social européen est mort »
Allons d’un pas léger vers les réformes structurelles du Pacte Budgétaire qui nous apporteront la croissance lumineuse avec la règle d’or