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Commentaire de Switcher

sur Moi le Gamer, je ne me cacherai plus


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Switcher 1er septembre 2012 15:44

La situation « sociale » du jeu vidéo s’est non seulement améliorée sur la forme (qualité, accessibilité, etc.) mais surtout parce que les opérations de concentration dans le secteur - qui ont démarré à partir des années 90 (feu-le magazine « Tilt » évoquait déjà la question au milieu des années 80 sur les relations opérateurs télécom / développeurs) - ont fait que grosso-merdo c’est devenu une forme de distraction « comme les autres » par une adoption massive (les joueurs des 80’s/90’s sont devenus des parents un peu plus « open » que les leurs). 


Si, comme l’auteur le rappelle, le JV fait grosse concurrence au cinéma (et à la TV, la lecture, etc.), ce n’est pas bien grave : le jeu vidéo a été « récupéré » (a-t’il été indépendant un jour ?), ce sont les mêmes groupes qui tirent les ficelles et du côté des blockbusters, la propagande demeure identique à celle du cinéma US.

Le jeu vidéo est sorti de son cercle tout simplement parce que l’industrie ne pouvait pas faire autrement, côté relais de croissance...

C’est une des raisons pour lesquelles il faut soutenir jeu vidéo indépendant (tout comme il y a un cinéma plus ou moins « indé », ou des musiciens qui ne doivent rien aux world-companies) qui se rapproche plus de la créativité « débridée » que l’on pouvait trouver dans les 80’s et jusqu’au milieu des 90’s.
Il y a des choses formidables de réalisées, et nul besoin d’une équipe de 250 programmeurs / designers et de 120 millions de dollars pour faire un bon jeu. C’est de ce côté-ci que le JV continuera à gagner ses lettres de noblesses, pas avec les grosses « cylindrées » ou des titres qui exigent un abonnement...

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